La crise des valeurs

INTRODUCTION

●Il est courant d’entendre des discours inquiets sur « la perte des valeurs » ou « la crise des valeurs ». Crise qui n’est pas si étonnante, si l’on considère les changements considérables qui ont eu lieu ces dernières décennies. L’homme contemporain est urbain, il connaît une infinité d’informations qui concernent plusieurs domaines à savoir: les transports en commun, les manipulations informatiques... .

●Ce qui était important ne l’est plus, nous en sommes là, à essayer de réinsuffler du sens en réhabilitant ou en réinventant des valeurs. Mais qu’est-ce véritablement qu’une valeur ? Quelle est la cause de cette perte de repères? Quelle conséquence flagrante pouvons nous en ressortir?

●dans la continuité de notre travail nous y répondrons. DÉVELOPPEMENT

●On a recours au terme de « valeur » pour de nombreux emplois spécialisés ; en mathématiques, en économie, en philosophie... .Cependant, une valeur en général est ce qui fait l’objet d’une préférence morale par un groupe de sujets.

Ici, il faut distinguer lorsqu’on évoque la “crise des valeurs”, celles relatives aux mœurs, aux coutumes et aux usages, susceptibles d’évolution et d’appréciations diverses, et les autres, celles avec lesquelles on ne peut transiger. Alors, évoquer le terme valeur reviendrait à parler de l'importance accordée à une règle morale(coutumes ou traditions) inculquée à une personne ou un groupe d'individu.

Ainsi, si l’on part de l’idée que le concept de valeur renvoie aux racines culturelles de chacun, quel est alors la cause de la crise de cette dernière?

●La “crise des valeurs” censée affecter les sociétés contemporaines ne sauraient être dissociés de la manière dont fonctionnent et évoluent ces dernières: non pas seulement parce que cette crise ne fait que refléter, finalement, l’évolution qui affecte ces sociétés ; mais aussi parce qu’elle ne manque pas d’agir, en retour, sur cette même évolution.

●Que la “crise des valeurs” soit tout d’abord le reflet de l’évolution qui affecte les sociétés ne saurait faire ici aucun doute. La plupart des vecteurs grâce auxquels l’intégration des valeurs de citoyenneté et de cohésion sociale par l’ensemble de la population s’effectuait sont aujourd’hui en panne ou en déclin : qu’il s’agisse de l’école, laquelle a du mal à remplir sa mission traditionnelle de structuration culturelle et sociétale de ses usagers.

●Par ailleurs, les sociétés se trouvent confrontées, compte tenu notamment de la mondialisation et de la globalisation de l’économie, de l’amplification des échanges et de l’accélération des communications qui en résultent (le “village-monde”). et aussi, on doit le souligner, de certains systèmes politico-social, à de redoutables défis : exacerbation des règles de la concurrence, qui pèse sur la capacité et/ou sur la volonté des employeurs de ménager le capital humain (“Vous acceptez mes conditions ou je délocalise”) ; nécessité d’intégrer (au sens de ne pas exclure) des populations issues de vagues plus ou moins récentes d’immigration d’origines culturelles ou religieuses fortement différenciées.

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