La conscience, rédaction.
Dissertation : La conscience, rédaction.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Samuel Sim • 4 Janvier 2017 • Dissertation • 915 Mots (4 Pages) • 704 Vues
Rédaction :
On peut définir la conscience comme étant une connaissance, intuitive ou réflexive immédiate, que chacun a de son existence ou du monde extérieur. Ainsi on peut dire que la conscience est entière et que l'on ne se pose pas la question de savoir si on est conscient ou pas.
Malgré cela, il arrive parfois que nous ne soyons plus conscient de nos actes. Á titre d'exemple, prenons le cas d'une personne qui dort. Elle n'a pas conscience qu'elle dort, elle le fait car c'est nécessaire, jusqu'au moment ou une personne la réveille. De ce moment, le sujet prend conscience qu'il dormait. On peut lié ce processus avec la notion d'habitude.
Ainsi, je peux me poser la question : est-ce que la conscience est-elle encrée en nous, qu'on ne peut modifier ou est-elle sujet à des évolutions ? Dans sa thèse, l'auteur Bergson conteste l'idée que la conscience est entier, est qu'elle est sujet d'évolution selon le choix et l'automatisme de nos actions.
Premièrement, j'aperçois que la notion de la spontanéité s'oppose avec l'automatisme « […]l'une de nos actions cesse d'être spontanée pour devenir automatique » (l.1). Ainsi la conscience prendrais une valeur plus faible dans l'humain lors d'action quotidiennement répétée, voir même inexistant « La conscience s'en retire » (l.2). L'action effectué encore et encore prend plus de place dans la mécanisation de l'automatisme et il en vient que « la conscience que nous en avons diminue et disparaît » (l.8). Je sais que spontanée signifie dans le terme courant « ne pas hésiter, d'un comportement qui n'est pas réfléchie ». Or, Bergson dans son texte mentionne que « nous hésitons entre deux ou plusieurs... » (l.10), ici on voit que la conscience peut hésiter. Conséquence, être conscient ne signifie pas agir comme des automates, être conscient signifie peser le pour et le contre, mettre de l'attention à nos actions.
En effet quotidiennement, on met la conscience en jeu lorsque qu'il mérite son attention mais la laissons de côté lorsque nous la jugeons non indispensable. Par exemple, prenons un cas personnel de ma vie. Quand je vais à ma salle de sport, je dois passer un code. Cette action est devenue automatisé au fil du temps que je n'en prends plus conscience, l'action s'est intériorisé. Cet exemple, comme des milliers d'autres, appuie le fait que la conscience peut disparaître, comme mentionner dans sa thèse.
Malgré ça, la conscience, même si elle devient faible dans les actions quotidiennes, ne se, pour autant, retire pas totalement de la personne. L'action exécuté résulte bien au début de notre choix, on a bien décidé de faire l'action. Dans mon cas, quand je passe mon code dans ma salle de sport, même si l'action est automatisé, j'ai bien décidé de passer le code. Pourquoi l'automatisme prendrait le dessus sur la conscience, nous « dispensant ainsi de nous décider et de choisir... » (l.7). Dans sa thèse, Bergson nous donne l'exemple de l'apprentissage pour répondre à cette interrogation : « Dans l'apprentissage d'un exercice, par exemple, nous commençons par être conscients de chacun
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