La conscience morale n'est elle qu'une forme d'angoisse ?

La conscience morale n'est elle qu'une forme d'angoisse ?

La conscience morale est indispensable au quotidien , pour juger du bien ou du mal d'une chose . La connaissance du bien et du mal intégré la notion de devoir et nous ramène à nos devoirs et responsabilités. On demande ici si la conscience morale n'est qu'une forme d'angoisse .

Dans un premier temps nous verrons que la conscience morale est une forme d'angoisse tout d'abord face à la liberté , puis face au néant et enfin face à la responsabilité , cependant elle permet une nouvelle forme de la liberté , un accès à la dignité et pour finir elle est une d'expressions de la raison pratique .

La morale nécessité la liberté car de la morale découle la notion d'être libre . Par conséquent une moralité sans liberté esy une moralité qui se nie elle-même . Pour Rousseau par exemple la conscience morale est un instinct qui nous ne conduit pas à l'aveuglement mais est au contraire le signe de la liberté . Il suggère aussi que la domination de la force annule tous les ressorts de l'action morale . Ainsi lorsqu'on est libre on ne se contrôle pas .

C'est le cas d'un dirigeant d'un pays . S'il ne croit pas en D. il n'a personne pour le diriger et lui indiquer ce qui est bon ou pas de faire , de tuer par exemple dans le cadre de ses fonctions . Par conséquent si la conscience morale nécessité la liberté , elle est une forme d'angoisse . Dostoïevski dit :!" Si D n'existait pas , tout serais permis " .

L'angoisse a pour définition aucun objet si ce n'est le rien ou le néant , selon Sartre . Mais lorsqu'il s'agit d'angoisse vécue par la conscience morale ce néant peut ce transformer en plusieurs concept , tels que l'origine de la morale et de nous même . Si on ne se connaît pas l'origine des règles de morale ni leur raison d'être . On est donc angoissé face au néant de cet inconnu. De plus lorsqu'il s'agit de nous même la morale stoppe la liberté s'agir et on ressent un sentiment de gêne qui nous fait hésiter.

Ainsi la morale nous apparaît involontaire car elle réduit le chant de liberté volontaire. Pour Freud la morale n'est rien que l'intériorisation pour l'homme de l'autorité. C'est le "surmoi " qui exerce une fonction de censure en retournant l'agressivité de l'individu contrôle lui même.

En effet lorsqu'un individu veut par exemple commette un vol , sa conscience va le pousser à réfléchir et à peut être renoncer à le faire . Là encore elle est une forme d'angoisse car elle va metrre l'individu dans une situation complexe où il ne sait que faire . Or le surmoi est une instance inférée par nous , la conscience morale une fonction que nous lui attribuions à côté d'autres , ayant à surveiller et juger les actions et les visées du moi , exerçant une activité de censure . En sûrs de l'opacité du sujet , la conscience chez Freud est dominée par des forces pulsionnelles , faisant de l'ontologie de Freud une ontologie déterministe où l'homme se trouve aux prises avec une force qui le transcende . Les pulsions rendent l'homme passif , alors que Descartes et les philosophes classiques faisaient de la conscience un pouvoir actif . En affirmant que les pulsions sont la " cause de toute activité " ( psychanalyse) , Freud recuse l'ensemble de la philosophie du sujet .

La responsabilité est l'attention portée aux conséquences des actions que l'on effectuée . Ainsi elle anticipe , conçoit et compare . Elle a un regard porté vers l'avant . Cette conscience de la responsabilité nous pousse à assumer les conséquences de nos actes . En effet c'est nous de choisir si l'on veut être responsable ou non . In se crée donc un sentiment d'angoisse car à chaque initiative que l'on prend , on doit se projette me vers l'avenir

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