La conscience, le sujet.
Cours : La conscience, le sujet.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar TIGGER • 14 Novembre 2016 • Cours • 598 Mots (3 Pages) • 544 Vues
La conscience, le sujet
I-La Philosophie commence avec la conscience.
Dans l'allégorie de la caverne, le prisonnier libéré est un bel exemple de prise de conscience (prise de conscience = se réveiller). Il réalise son état d'ignorance (ses compagnons se trompaient), se qui lui permet la tache pénible de s'instruire (apprendre à voir les objets à la lumière du jour / Apprendre à penser = penser par soi-même, sans ses compagnons).
Prendre conscience = accéder à un savoir nouveau qu'on ne soupçonnait pas.
C'est pourquoi la prise de conscience est accompagnée par l'étonnement. Ce savoir nouveau peut-être négatif (savoir qu'on ne sait pas / qu'on est ignorant).
Cf. Platon, Apologie de Socrate.
Chéréphon (anecdote célèbre où Socrate explique pourquoi il a consacré sa vie à la philosophie. Il cherchait à vérifier l'oracle de Delphes).
La prise de conscience est la condition de toutes sciences et donc la condition de la philosophie.
On peut commencer à définir la conscience et l’étymologie de la conscience = cum-scientia = Accompagné de savoir, de sciences.
J'ai conscience de quelque chose quand je peux me la représenter.
A contrario, l'inconscient est celui qui n'est pas présent en lui même.
Par conséquent, la conscience de quelque chose sous-entend la conscience de soi.
-1ère conscience (définition) : Elle serait cette spontanéité qu'à mon esprit, de réfléchir à soi-même.
La capacité que j'ai de prendre une distance par rapport à moi, à ce que je sens, ce que je fais, ce que je veux, ce que je suis, …
La conscience me fais passer de l'état d'objet à celui de sujet et inversement, de l'état de sujet à celui d'objet.
-Est-ce donc parce que la conscience est la faculté qui fait de l'Homme un sujet, qu'elle le définit?
-Que pouvons nous dire de la conscience ?
-En quoi rend-elle humain ? En quoi distingue-t-elle ?
II- La conscience et le sujet.
Si la philosophie commence avec la conscience, on doit à Descartes ce commencement. Car il a placer la conscience au centre de toutes les fonctions et même au début de toutes les connaissances.
C'est donc de ce «cogito» (1ère certitude libre affirmé évidente) que l'on peut tirer toute conscience.
- « Je pense donc je suis », Discours de la méthode (1637)
- « Je suis, j'existe. », Méditations métaphoriques (1647)
L'existence du sujet conditionne l'existence de la science entière. Mais ici, le « cogito » semble confondre sujet et conscience : Peut-on les confondre ?
On constate qu'il n'y pas de 7
-La conscience immédiate : C'est le savoir immédiat de soi-même
« Je n'ai pas besoin de réfléchir pour sentir et savoir que c'est moi qui sent », de même pour toutes les activités de la pensées.
Un animal n'a pas de conscience, a un sentiment de soi tant qu'il ne peut pas se dire que c'est lui qui pense.
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