La conscience et l'inconscient
Cours : La conscience et l'inconscient. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Joe Dali Balta • 24 Mars 2019 • Cours • 5 802 Mots (24 Pages) • 1 337 Vues
Chapitre 1: la conscience et l’inconscient.
INTRO:
#remarque préliminaire sur l’importance de la définition en philosophie
#les trois sens du concept de conscience
#position du probleme
La définition est l’opération/ acte inaugurale qui initie a le pensée philosophique. Définir c’est distinguer les différentes redites auxquelles renvoient un concept . Définir c’est délimiter le contenu rationnel d’un concept pour permettre a esprit de s’emparer de l’objet a penser. - DEFINITIO,ONIS, F: FRONTIERE, LIMITE
La définition c’est ce qui permet d’identifier ce qu’il faut penser pour le distinguer de ce qui est étranger pour éviter la confusion et l’approximation. La définition permet de fixer l’attention de l’esprit sur ce qu’il doit penser.
A-la conscience est au sens moral une petite voix intérieur qui nous renseigne sur la valeur morale de nos actions et celle d’autrui. C’est un juge qui nous suit et qui nous évalue, qui nous approuve ou nous désapprouve et qui se manifeste par des jugement spontané et immédiat. Cette conscience se manifeste par des sentiments moraux, remords, honte, scrupules, culpabilité.
(scrupule: sentiment d’hésitation pratique liée au fait que la conscience nous retient de mal agir)
La honte qui découle de la conscience d’une déchirure ou décalage entre ce qu’on sait qu’on a fait et ce qu’on doit faire: c’est l’incapacité de se supporter car on est en défaut. (Full metal Jacket de Stanley Kubrick)
Et enfin les remords qui viennent du fait qu’on a fait quelque chose malgré le fait que la conscience nous a arrêté
La conscience ne fait pas que nous punir mais elle peut nous récompenser. Donc comparé a un tribunal intérieur, la conscience nous juge. Certains philosophes la compare a un instinct qui ne cesse de nous surveiller et de nous prescrire des devoirs.
On peut établir une distinction entre les jugements spontané/immédiat de la conscience en matière morale qui peuvent errer ( se tromper) en faisant exiger une exigence trop haute et des jugements médiats/réfléchi qui sont plus fidèle.
B-c’est le savoir immédiat qui reflète et accompagne les actions/ les sentiments/ les paroles. C’est le contraire de l’inconscience.c’est fondamentale d’être présent a soi. La conscience a des degrés. Le plus élevé c’est la concentration/l'attention contre le moins élevé qui est la somnolence.
Jean Paul Sartre (1906-1980) dans l’être et le néant (1943) affirme que la conscience défini la structure ontologique de l’homme et fait exister sur le mode de la présence extatique ou extérieur a soi ou la non conscience a soi: autrement dit le non dualité. Par la conscience je suis et je me suis c’est a dire je suis déterminer a le contempler comme de l’extérieur perpétuellement. Exister en tant que conscience c’est être pour soi même par opposition coïncider avec soi même ce qui définit le mode d’être de non soi.
C- sens gnoseologique: la conscience est une connaissance rationnel qui se construit par les études/les efforts de façon médiate.
Rene Magritte peintre de surréalisme, la reproduction interdite 1937.
La position du problème: nous sommes conscience et la présence a soi qui en résulte ne peut pas ne pas créer a long terme un sentiment de familiarité avec notre moi. Nous nous suivons, assistons a chaque instant a ce qui se passe dans notre vie intérieur, a nos sentiments, a nos projets, a nos actions/paroles et tout cela semble nous informer sur notre identité personnelle et réelle de sorte que être une conscience semble nous prédisposer a nous connaitre parfaitement. Pourtant comme le suggère le tableau de Rene, la conscience est peut être malgré tout impuissante, a nous révéler a nous même.
Un homme se contemple dans le miroir, de sa conscience, mais il se voit que de dos c’est a dire pas. Il demeure étranger a lui même, incapable de se saisir, comme pris au piège dans l’énigme de son identité.
La conscience est elle une source fiable pour la connaissance du moi? Ou au contraire existe il un décalage irréductible entre connaissance de soi et consciente de soi?
I-Etre une conscience c’est être prédisposé et condamné à connaitre son identité personnelle:
- Certitude indépassable des révélatrices de la conscience sur le moi:
Thèse souligne en vert sur le texte: Il n’y a personne mieux placé autre que nous pour savoir qui nous sommes.
Les règles sont des lois qui sont édictés collectivement pour rendre possible la vie collective, on parle des lois de l’état, impôts, …
Alors qu'une maxime s’applique a soi même pour bien s’orienter ou bien vivre( donc c individuelle)
Montaigne commence son texte par une maxime: accorder plus d’importance au jugement qu’il se porte qu’aux jugements des autres/ leurs opinions. Cette maxime se fonde sur une hiérarchisation des valeurs de la connaissance des soi par les autres et de la connaissance de soi par soi.
- Analysons la connaissance de soi par les autres; cette connaissance est caractérisé par « merveilleusement incertaines et douteuse » par Montaigne, parce qu’elle se fait par les apparences externes. C’est pas l’être c’est la paraitre. Quelles sont les apparences externes? La mode vestimentaire, la morphologie, les gestes, les postures, les signes de visage, le regard, les discours/paroles, et enfin les actions. Juger selon ces apparences externes c’est s’exposer a se méprendre ou a se tromper:
- L'autre homme est une conscience, il peut décider d’être hypocrite et de jouer la comédie, il peut être duplice et jouer des signes qui trompent ce qu’il ressent, ce qu’il pense et sur ce qu’il est. Autrui peut toujours se donner des contenances.
Se donner des contenances, c’est retenir ou contenir au dedans ce qui est vécu authentiquement et Produire au dehors des signes factices qui trompent sur ce qu’on dit.
- Les apparences externes n’ont pas un sens univoque, elles sont équivoques ( plusieurs sens possibles).
Conclusion provisoire: la vie intérieur d’autrui (émotions, désirs, pensées,…) peut être considère comme au delà de toute emprise par la connaissance. Or si autrui peut toujours me tromper sur ce qu’il vit, sur ce qu’il ressent et sur ce qu’il est, pour Montaigne, je ne peux pas me mentir a moi même, car la conscience installe un huit-clos étroit, intime, en me mettant face a moi même. Montaigne définit la conscience comme un « témoin »: chacun est témoin du moindre mouvement de la vie intérieur par la conscience. La conscience fait de nous des témoins direct, assidus et implacable de notre identité personnelle =>thèse.
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