La conscience
Cours : La conscience. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ClemSxmmm • 16 Septembre 2022 • Cours • 487 Mots (2 Pages) • 408 Vues
La conscience:
Dans l'Antiquité, la conscience n'existait pas : seul le “noos”, l'esprit connaissant, avait une valeur. C'est la modernité philosophique qui a donné au sujet une conscience. Descartes l'a posée comme le socle de la connaissance car la conscience a résisté au doute méthodique, elle peut donc servir de fondement sur lequel s'édifierait l'ensemble du savoir (cf. La Métaphysique de Descartes). Kant, Hegel, ou encore Sartre reprennent à leur compte cet acquis de la philosophie moderne. La conscience est une expérience humaine qui semble irrécusable: celle de ma personne comme sujet pensant.
Plan: 1) Qu’est ce que la conscience ?
- Comment se manifeste-t-elle ?
- La conscience fonde-t-elle la morale ?
- caractéristique principale de la conscience est sa permanence: c’est parce que je ne cesse d'être conscient, c’est à dire présent à moi même, que je peux affirmer l'identité du moi au delà de tous ses changements. Le “je pense” écrit Kant, doit accompagner toutes mes représentations. Conscience défini comme présence immédiate et constante de soi. Le sujet pensant et conscient de lui-même devient ce à partir de quoi s’ordonne toute vérité.Selon Hume, l’identité du moi, comme celle du cogito est une illusion métaphysique, selon lui, l'esprit est le produit de perceptions multiples dans la mémoire et l’imagination.
- Difficile de croire que la conscience est fondée sur une simple introspection coupée du monde, d’une conscience isolée. Descartes sortira du doute grâce à la découverte de la véracité divine, il complète le cogito par la connaissance du monde. Husserl critique la conception chosifiante de la conscience, le tort de Descartes à été de considérer la conscience comme une chose pensante pouvant exister par elle-même. Husserl: la conscience n’existe pas par elle-même, elle est une intentionnalité. Hegel affirme: le monde est une méditation nécessaire entre nous et nous-mêmes: c’est le monde que nous avons façonné qui porte la marque de l'esprit.
Sartre s’oppose lui aussi à la chosification de la conscience et selon lui, le sujet conscient est “pour soi”, il n’est pas défini une fois pour toute mais choisit librement sa vie.
- La conscience est un juge intérieur auquel nous n' échappons pas. Pour Kant, la conscience repose sur la raison et sur la bonne volonté, la raison nous dicte la loi morale et la bonne volonté choisit le bien. Pour Freud, la conscience morale est le résultat d’une éducation qui refoule les pulsions condamnés par la société.
Conclusion: La conscience se définit, certes, par son activité quant à la connaissance, mais aussi par ses lacunes, ses errances, son opacité. En approchant l’homme relativement à cette opacité de la conscience, force est de constater que celle-ci n’est pas transparente à elle-même. Il y a en elle des choses qui lui échappent et qui signalent que par-delà ce que la conscience affirme d’autres choses se disent. Penser la conscience signifie donc aussi penser ce qu’elle ne maîtrise pas au sein du psychisme et qui peut la remettre en question quant à son autorité.
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