La conscience

LA CONSCIENCE

1. Le doute et la prise de conscience de soi

A/ La pensée est-elle critère de l’existence ?

NOTES

Descartes /

La conscience c’est ce qui nous donne des représentations symboliques = souvent assimilée à l’âme, l’esprit, l’entendement, la raison

l’âme à une connotation religieuse, c’est la partie immatérielle de l’Homme

Descartes se demande s’il n’y a pas un malin béni (dieu trompeur) qui lui fait croire qu’il est vrai. il se demande, qu'est ce qui prouve que ce qui est autour de lui n’est pas faux, pour lui il vit dans l’illusion, il se considère comme victime du malin béni, il pense qu’il n’existe pas, qu’il est faux.

alors il se dit que s’il pense quelque chose c’est donc bien la preuve qu’il n’est pas mort, qu’il existe

pour lui le doute est important : il enclenche le doute méthodique qui donne accès à la connaissance de soi-même = ce doute prend fin quand il prouve qu’il est vivant, qu’il a le savoir

subjectivité, la pensée fait que les objets sont les objets de notre esprit

 descartes :  “je pense donc je suis”, sans conscience pas d’humanité, pas de vie humaine

B/ Pensées et sensations s’excluent-elles ?

NOTES

David Hume/

 18ème siècle = courant de l’empirisme, on connaît par l’expérience

Descartes : lui pense que du moment que je pense, quelque soit ma pensée alors j’ai la preuve que j’existe, avec lui il existe 0 vide dans la tête, il y a toujours une continuité de la conscience même quand on dort

→ avec lui, si on pense qu’on est faux, qu’on existe pas alors on à la preuve qu’on existe justement, ça nous donne la preuve qu’on est un être pensant

David Hume lui : empirisme : on connait et on existe en premier lieu par la sensibilité puis par les éléments particulier

 → on analyse, théorique puis on a confirmation grâce à l’expérience sensible

les perceptions sensibles particulières arrivent de manière continues

Selon Hume la pensée vient en second, on a la preuve de notre existence au contact des objets (sensations)

si je ne perçoit plus et que j’existe c’est impossible, inconcevable / Je percoit puis je pense

Il est alors en opposition avec Descartes

RÉSUMÉ

David Hume considère que l'acte de penser n'est pas de nature à apporter la preuve de l'existence, selon Hume se sont les perceptions particulières, les perceptions sensibles des différents objets particuliers qui représentent la preuve de l'existence.

Dans cette perspective, la perception sensible ne peut pas s'interrompre tant que l'organisme est vivant, si tel n'était pas le cas l'organisme ne serait plus en vie donc en affirmant cela Home considère que les sensations sont premières tandis que les pensées sont secondes.

Cela signifie que l'expérience sensible est indissociable de la vie, la pensée ne faisant que se greffer sur la sensibilité.

Cette démarche considère donc qu'il n'y a pas lieu d'évoquer le “moi " comme une sorte d'entité propre au-delà ou au-dessus de l'expérience sensible.

vie humain = vie de la conscience à partir de là sans conscience = pas d’humanité “je pense donc je suis”

1. Comment se manifeste la conscience ?

A/ Dire “Je” : de la sensation de soi à la pensée de soi

NOTES

Kant/

18ème siècle philosophe allemand des Lumières, souhaite l’émancipation de l’Homme

Pour les Hommes → la pensée va avec le langage, c’est indissociable

Kant met en place la notion de subjectivité

Selon Descartes le fait de penser prouve l’existence

Nous sommes nous même le sujet et ce qui nous entour sont objets pour nous

Selon Kant : l’enfant imite et apprend le langage, il commence par s'appeler comme les autres l'appelle “Charles” par exemple, il se désigne à la 3ème personne car il imite comment on parle de lui

Problème pour s’extraire de son environnement, quand il parle à la troisième personne c'est pour faciliter la compréhension pour ses parents

Après plusieurs mois de langage, il s’arrête : prise de conscience de soi, il dit enfin “Je”. Il prend alors conscience de sa propre subjectivité, la conscience de soi se traduit par le langage

Avant : sensation de soi avant de dire “Je” = à partir de “Je” la conscience de soi se greffe =accumulation

processus non biologique, l’immatériel se greffe

Donc ce que Descartes pense, le “je pense donc je suis” c’est faux pour Kant qui lui pense que Je sent donc je suis, puis après on a la pensée de soi-même

RÉSUMÉ

La prise de conscience de soi se fait par le moyen du langage dès l’instant où l'enfant va se distinguer par le “Je” au lieu de son prénom, de la 3ème pers.

Pour Kant, dans un premier temps : l’identité à soi prend la forme des sensations de soi, l’enfant se sent lui-même, il ressent des sensations.

Dans un second temps, par l’emploi du “Je” il se pense lui-même.

A partir de là, la manifestation de soi va être double = d’un côté sensation de soi et de l’autre pensée de soi.

Or la pensée s’exprime avec le langage par conséquent la conscience du sujet va reprendre en permanence à la fois le ressenti de soi et la représentation de soi comme celle d’un être à part de l’environnement;

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