La conscience.
Cours : La conscience.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jnar • 6 Novembre 2018 • Cours • 973 Mots (4 Pages) • 592 Vues
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LA CONSCIENCE
Déf
- Etre conscient, c’est sentir, agir, penser et savoir que je sens, que je pense et que j’agis et que j’existe. (pas un simple objet) j’ai un rapport avec le monde.
- La capacité de réflexion et de faire un retour sur nous-mêmes, et capacité de se confronter au monde et de le comprendre (analyser).
La conscience empirique (conscience immédiate)
- Conscience minimale : elle est liée à la perception et aux sens (conscience sensitive). Tout provient de nos 5 sens. Une conscience de base sensible.
- Ex : Le simple fait de savoir que je sens et je vois (description d’un paysage).
- Ex : Le chat mange ses croquettes, il exécute une action et il en est conscient par ses perceptions car il sent l’odeur.
- Donc les animaux ont également une conscience mais empirique.
La conscience réflexive
- L’Homme : faculté de penser (conscience supérieur). Notre conscience et se prend pour objet. On est conscient d’avoir pris conscience.
- Cela signifie, faire un retour sur soi-même et être conscient de soi-même en tant qu'individu.
- L’Homme se prend lui-même comme objet de conscience par un mvmnt de retour sur soi-même.
- La conscience est donc le propre de l’Homme.
Hegel : L’Esthétique :
- « L’Homme parce qu’il est esprit, a une double existence, d’une part il existe au m titre que les choses de la nature, d’autre part existe pour soi ».
- L’Homme : conscience de soi (différente de la perception).
- Il distingue L’être pour-soi (H) doté d’une conscience de soi et l’en-soi : les choses de la nature.
- Explication citation : Les êtres vivants sont "conscients" de leur milieu, ils ont une interaction avec leur environnement. Ces relations sont immédiates. L'animal est donc en continuité avec le milieu naturel.
- L'homme ds son rapport au monde et à lui-même : relation double : 1) L'homme aussi en tant qu'être naturel a une relation immédiate à la nature
- 2) Cependant, il est aussi capable de prendre du recul vis-à-vis de cette nature, de sortir de l'immédiateté de cette relation, pour penser, s’observer dans sa relation avec la nature et faire retour sur soi.
Pascal : Pensées
- « L’Homme est un roseau, le plus faible de la nature, mais c’est un roseau pensant ». Un paradoxe : « roseau » et « faible » : L’homme c’est un être fragile (petit, faible et méchant) et misérable (mort) comme une herbe fragile, mais c’est un être grand, pcq il est grand par sa conscience.
- La conscience : grandeur de l’Homme, on est grand car on est conscient qu’on est limité ds le temps, misérable et petit (que les autres n’ont pas). Avoir conscience de notre finitude nous rend misérable (l’angoisse).
- Therefore, L’amour-propre, l’imagination et le divertissement : 1. Amour de soi : évite de songer au néant qui menace notre vie, 2. L’imagination : attribuer aux choses des qualités inexistantes : combler le vide, 3. Divertissement (alcool, drogue..) : se détourner de qlq chose : nous éloigne : pensé de mort.
La conscience, subjectivité, intentionnalité
Le cogito Cartésien : Méditations métaphysiques
- On doute du + simple au + complexe : + simple : douter des 5 sens : Cf texte du morceau de cire et de la tour qui semble carrée et qui en fait est ronde. Les sens sont donc trompeurs. Descartes remet en cause (doute) également son éducation.
- Si les sens sont trompeurs, il est nécessaire de douter ce qui fonde mes 5 sens : le corps. Descartes doute de l’existence de son propre corps.
- Dans ses Méditations métaphysiques cherche une vérité certaine et l’évidence. Contrairement aux sceptiques, il affirme qu’il est possible de remettre en question la plupart des idées considérées comme le sens commun.
- Cependant le « cogito ergo sum » : la seule vérité certes et évidente. Pour lui ce qui est vrai est certes et évident et le cogito est une évidente qui nous emmène à la vérité. Douter = Penser.
- Pour lui, Je suis une chose pensante, la pensé constitue l’humanité.
- « Je pense donc Je suis » : je suis un être humain qui doute donc pense, je suis donc un être humain conscient car je suis une chose pensante. Le fait de penser est générale.
- Qui suis-je ? Je suis une chose pensante, une conscience
Husserl : Méditations Cartésiennes
- « Toute conscience est conscience de quelque chose »
- Tout cogito porte en lui son cogitatum auquel elle se relie et dont il se distingue. La conscience est toujours relation avec autre chose qu’elle-même.
- La conscience est « intentionnelle». La conscience n’est plus une intériorité close sur elle-même, elle est visée, projection.
- Avant d’être réflexive, retour sur elle-même, la conscience est initialement relation au monde en tant que je suis un être qui désire, qui agit et qui anticipe, la conscience est donc toujours déjà au-delà d’elle-même.
- Il fond la Phénoménologie : l’étude de l’expérience vécu et du contenue de la conscience. La description de ce qui se passe dans notre conscience. C’est le fait d’être conscient qu’on est conscients.
- La conscience est immatérielle, pcq la matière ne peut jamais faire retour sur elle-m.
La conscience morale
- La conscience : se regarder faire, se juger, évaluer si ce que je fais est bon ou mauvais.
- La conscience nous dicte nous devoirs moraux, responsabilités (être responsable de mes actes), elle nous permet de juger les choses.
- La volonté ou libre arbitrage est propriété de la conscience. La conscience agit elle-m sans toute contrainte extérieur. Nous sommes donc libres. Descartes l’appelle : faculté de choisir.
- Bergson : Energie spirituelle : conscience synonyme de choix. Pour lui, plus je fais des choix, plus ma conscience est vive et exaltée. L’inverse : ma conscience s’endort et s’efface.
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