La Philosophie et ses Commencements
Cours : La Philosophie et ses Commencements. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jean-Paul Garin • 24 Janvier 2016 • Cours • 1 478 Mots (6 Pages) • 805 Vues
La Philosophie et ses Commencements
I) Mythes, ou mythologie, et Savoir rationnel.
Le mythe était le moyen qu’avaient les Grecques de trouver des réponses aux questions qu’ils se posaient sur leur existence et sur celle d’autrui.
Savoir et Mythes ont le même but, arriver à une moralité. La différence réside alors dans le réalisme car, alors que le mythe se réserve à être un récit légendaire et sacré, le savoir, lui, est une recherche complexe de la Vérité.
Il ne s’agit donc plus de se reposer sur des explications faciles et confortables, mais bien de douter et d’expérimenter.
Ainsi, les deux trouverons des justifications a l’existence des éléments et des choses, mais l’un par le légendaire et l’autre, par des reproduction du réel par la science.
Avec l’arrivée de la Démocratie, le Savoir va permettre à l’art du discourt, l’éloquence, de se mettre en place car les politiciens de la cité vont devoir argumenter et démontrer afin de pouvoir critiquer les concepts.
On peut donc conclure que la Philosophie, c’est-à-dire la réflection sur ce qui nous entoure pour trouver la Vérité, existe depuis l’Antiquité, même si le terme propre, lui, n’apparaît que plus tard. Il faut savoir que la Philosophie c’est la curiosité et l’étonnement de chaque chose, c’est d’ailleurs ce qui va plaire a Aristote (élève de Platon), le fait que la philosophie soit désintéressée de tout ce qui est utile et de tout ce qu’il y a coutume de faire.
II) Les premières formes du discourt Philosophique.
- Enquête sur la Nature (Phusis en latin).
Avant l’époque où Socrate intervient, les gens se posaient déjà des questions sur les composants du réel, c’est-à-dire, tous les éléments (sauf surnaturels) comme l’eau ou le feu, ou encore la gravité (Newton).
- Un questionnement Métaphysique.
D’après les nombreuses expériences d’Aristote, la Métaphysique serait la science théorique des premiers principes et des premières causes.
Avec cette idée, de nouvelles questions apparaissent comme celle de la Liberté ou encore du Destin.
Plus tard, Aristote définira l’ontologie comme la science des êtres en tant qu’être. A ce moment les philosophes change de cible a leur pensée pour se diriger vers leur âme. Ils entre dans une phase d’introspection : “connais toi toi-même”. On rencontre alors un phénomène d’isolement où chacun va chercher à connaître son propre fonctionnement, et, plus tard encore, son identité personnelle.
- Une réflection sur l’humain (morale-politique).
Au V ème siècle, cette réflection concerne surtout l'intérêt que les gens portent au bien-être dans la cité. On s’intéresse à la politique (“polis”) et donc, se pose la question de la justice qu’il faut faire appliquer à tout prix afin de rendre chaque citoyens le plus vertueux et heureux possible.
La Philosophie est alors perçue comme étant une médecine de l’âme car elle vise a nous rendre meilleur, envers nous et envers les autres.
III) Origine intempestive de la Philosophie.
Socrate l’avait déjà compris, la Philosophie naît d’un étonnement volontaire ou non car c’est la curiosité même qui nous pousse à la recherche.
Il faut prendre du recul face à l’opinion que l’on sait, car c’est le seul moyen qu’on a d’avoir une critique juste et raisonnable.
Il s’agit de raisonner mais pas de donner son avis. Le problème, c’est que pour raisonner il faut une base qu’est l’opinion (la plus rationnelle possible) comme l’expliquera plus tard Alexis de Tocqueville, mais l’Homme est toujours influencé il est donc impossible de faire table rase de tout ce que l’on sait. Comme le dira Descartes, il faut “ajuster” l’opinion afin de pouvoir l’utiliser.
La plus grande barrière à la Philosophie, et donc du penser par soi-même le mieux possible, est le préjugé. Pour cela, les philosophes vont discourir avec autrui en brisant le mieux possible toutes leurs idées reçues.
Descartes, par exemple, va utiliser le doute qu’il soit volontaire ou non.
Penser par soi-même est d’autant plus complexe que l’individu doit quitter son confort morale de copier simplement le point de vue d’autrui (hétéronomie) qu’est la minorité morale, pour se diriger vers une réflection complexe qu’est la penser par soi-même (autonomie) c’est-à-dire, la majorité. Ce concept n’est pas une question d’âge, c’est une question de moralité. Ainsi les philosophes décréterons que quiconque à accès à la majorité (pas de handicape moral, etc) se doit de quitter la minorité, sans quoi, il commettrait une faute morale: on ne remplit pas notre fonction psychique de pouvoir réfléchir de manière autonomes sans sacrifier notre libre penseur par affection ou en dépit de s’attarder a quelques réflections complexes).
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