La Culture
Cours : La Culture. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Thomas Blanchet • 7 Décembre 2018 • Cours • 2 959 Mots (12 Pages) • 509 Vues
LA CULTURE
- CULTURE :
1er sens : agriculture
2ème sens : savoir acquis 3ième sens : communauté, civilisation colere:(latin), mettre en valeur, prendre soin de.
Brainstorming : Création de l’Homme, idée de transmission us et coutumes, patrimoine, histoire peuple- ethnie, propre à une nation enrichissement, savoir domaines : religion, art premier sens : culture= agriculture, culture de la terre savoir acquis par l’Homme, la culture.
Par association d’idées, la culture c’est l’éducation, tout ce qu’un individu a pu acquérir au cours de son existence., différencie les individus entre eux.
La culture= ce que l’homme a pu produire de nouveau matériellement et intellectuellement Instinct : manière d’agir automatique, irréfléchie, involontaire. L’Homme peut prendre du recul par rapport aux choses, le langage par exemple l’aide à progresser La culture est en opposition à ce qui est innée.
Nature= inné (dans la naissance) (appartient au patrimoine génétique, l’hérédité) culturel=acquis soit par expérience, par enseignement (héritage)
La culture est une transformation constante de l’esprit. L’instinct est quelque chose d’innée qu’on va travailler. La nudité : Vêtements apparence physique : maquillage, tatouages, coiffures grotte : maison
Education personnelle acquise au fil de l’existence.
LA CULTURE COMME COMMUNAUTÉ
L’Art de La Guerre, Clausewitz (La Guerre n’est pas quelque chose de brut, d’instinctif, c’est un « art ») Volonté de cohésion sociale, de lutter contre l’hostilité, la violence des Hommes entre eux. Les lois, les droits permettent une protection universelle. L’Homme va au-devant de la Nature. Rien dans nos civilisations n’est laissé à l’état brut, naturel. La majeure partie des choses qui nous entoure est modérée. Cultures (les), (aztèque, hindou…) : communautés, civilisations, ensemble des règles, des coutumes propres à une collectivité donnée, Elles nous éloignent de l’animal et de nos ancêtres. (Je ne mange pas comme l’animal, je suis plus raffiné que les hommes du Moyen Age) L’Homme a besoin de laisser une trace, de livrer un héritage. L’Homme doit lutter contre l’hostilité de la nature, toutes les créations matérielles visent à nous défendre de celle-ci. La science (ses progrès) vise à nous protéger. (Maladies)
AUTEUR : Marcel Mauss, (sociologue) = Sociologie et Anthropologie
Ce qui est spontané n’est pas forcément naturel, inné. Peut être vécu comme une seconde nature, mais en réalité cela relève de l’acquis. (Serrer la main, dire bonjour de telle ou telle manière) Tout dépend du lieu de naissance, des dogmes, états d’esprit qui nous entourent. Le sourire est quelque chose d’acquis. Le sexe est quelque chose d’acquis, les positions sexuelles opérées par les Hommes diffèrent selon leur géographie. (En Australie, telle pratique sexuelle, indépendamment du Pérou par ex) -Particulier (partie) s’oppose à universel Tous les Hommes sont membres d’une communauté à part entière, y sont rattachés.
Le groupe social auquel ils appartiennent va permettre la création d’une identité unique.
Exemple : les moines bénédictins se rassemblent et s’éloignent des autres pour « porter le monde », s’y connecter. Ce que l’on a acquis devient une disposition, une manière de faire permanente. Le sociologue Bourdieu, appelle des « habitus ». Chacun est pétri de plis, d’habitudes qui lui semble naturels. Ces « habitus » sont « sédimentés » et empêchent une quelconque ouverture d’esprit. Ils deviennent des mœurs, des us et coutumes difficilement modifiables. L’Homme devient alors souvent intolérant et agressif, hostile à ceux qui ne partagent pas sa façon de penser, de voir les choses. Jules Ferry : code de l’Indigénat, création d’une différence entre les citoyens français et des citoyens colonisés par les Français.
AUTEUR : Bourdieu avec la théorie de « l’habitus »
II- La Culture fait-elle l’Homme ?
Introduction : On reconnaît d’abord que la culture est nécessaire. Sans culture, l’Homme probablement mourrait. La culture donne une identité aux membres de cette culture. L’Homme est le seul être culturel. C’est également un être historique. L’animal vit dans l’instant, il ne possède pas les savoirs pour irréfléchie, créer. Culture= ensemble des institutions, des règles, des mœurs, des interactions sociales avec l’Homme. Inversement :
La Culture pourrait détruire son instinct ? Pervertir l’Homme ? « L’homme qui pense est un animal dépravé » Rousseau L’Homme dépend-il uniquement de la Culture pour devenir ce qu’il est ? Existe-t-il d’autres facteurs ?
(Savoir qui on est permet de mieux agir.) Peut-on considérer que l’Homme est uniquement façonné par sa culture ? La culture transforme l’Homme. L’Homme peut faire mémoire de ce qui s’est passé avant lui. L’homme est le seul à transmettre, à accumuler des connaissances, des techniques, des valeurs et à se transformer au cours de cette histoire.
Il faut distinguer deux états chez l’Homme :
- L’état de nature
- L’état social, civilisé.
L’homme à l’état de nature est en puissance civilisé selon lui. (L’intelligence repose sur la raison.) L’animal est initialement parfait, parfaitement adapté à son milieu mais borné.
Posséder quelque chose en puissance : quelque chose qui existe à l’état de potentialité, de possibilité. (Antonyme : quelque chose qui existe en acte, qui existe dans les faits)
AUTEUR : Rousseau fait une distinction entre l’homme à l’état de nature (l’homme en dehors de toute organisation) et l’homme à l’état social. Il s’interroge sur la condition de l’homme à l’état de nature. Voir Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes : Rousseau imagine qu’à l’état de nature les gens ne vivaient pas dans une société organisée.
L’homme à l’état de nature a peu de désir, n’a pas de besoins secondaires, il ne rentre guère dans une société de consommation. L’homme n’a pas l’intention de nuire. Il est indépendant, il est « amoral ». Rousseau va jusqu’à dire qu’il a même spontanément un instinct bon. Voir aussi Le Contrat Social L’Homme à l’état de nature (selon Rousseau) est indépendant, serein, plutôt bon, il vit en autarcie, se suffit à lui-même et est animé par deux facultés :
• instinct de survie, « l’amour de soi » (selon Rousseau) ne sent que ses vrais besoins
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