LA METAMORPHOSE DU MOI

LA METAMORPHOSE DU MOI

1. Le moi en question

1.        La certitude du « je pense »

Descartes cherche à montrer qu'il est possible de trouver une vérité indubitable : une fois qu'il a tout mis en doute il reste le sujet en doute. À travers le « je pense donc je suis » Descartes met en évidence l'existence de ce sujet pensant et comme il a tout mis en doute cela signifie qu'il est certain qu'il est le sujet qui pense, alors il peut se revendiquer comme l'auteur de ses propres pensées → je peux me définir comme l’auteur de mes pensées et de surcroît toutes les pensées que j'ai me sont immédiatement accessibles = je sais ce que je ressens.

Descartes en enduit les principes auxquels appartient la vérité, il s'agit de l'évidence car ce qui est évident est vrai.

L'évidence repose sur la clarté et la distinction et relève de l'intelligence et non de la logique → L'évidence n'a pas besoin de raisonnement, elle est immédiate.

Soit j'ai des pensées conscientes soit j'ai des pensées inconscientes mais dans ce cas on les ignore et n'en connaissons pas l'existence. Pour Descartes il n'y a aucun mystère sur l'évidence du « moi » et le « moi » est transparent à lui-même.

Selon le philosophe, l'idée de métamorphose du moi n'existe pas car le moi est = au sujet pensant (sujet pensant = substance pensante → sub = sous et stane = être → ce qui se passe sous l’être) donc le sujet ne peut pas se métamorphoser.

Le « je » marque notre identité, un sujet pensant est toujours identique à soi peu importe ce que l'on fait où ce que l'on ressent.

Le moi ne change pas en dépit des différentes formes que nous pouvons être, malgré tous nos changements nous restons nous-mêmes c'est-à-dire indépendamment de nos états de conscience → on comprend donc pourquoi la substance pensante est identique.

Le moi dont Descartes revendique est questionnée : le moi est-il inaccessible à autrui ? qu'est-ce qui nous garantit notre identité ?

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