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L'inconscient ou la conscience trompée

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Par   •  23 Novembre 2019  •  Cours  •  1 534 Mots (7 Pages)  •  448 Vues

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NOTION 1.2 : L’INCONSCIENT OU LA CONSCIENCE TROMPEE

  • Introduction :

Pour Descartes, la conscience est l’essence du sujet.

Distinction entre inconscient et inconscience :
        - L’inconscient est une notion philosophique et concept psychologique. Freud = fonction déterminante du psychisme.
        - L’inconscience est un état mental désignant une privation de conscience. Il y a trois types d’inconscience :
naturelle (sommeil) ; artificielle liée à l’alcool, la drogue ; et morale (= aveuglement du sujet qui agit quand il ignore sa conscience morale et ne se préoccupe pas des conséquences de ses actes).

  • I – Origine de l’hypothèse.
  1. Les limites de la conscience.

Leibniz (1646-1716) a déjà eu l’intuition que certaines choses échappaient à la conscience : « les petites perceptions » (page 247 du manuel).

Exemple du bruit de la mer : pour le percevoir, il a bien fallu percevoir la multitude des vogues qui le composent mais je suis incapable de distinguer consciemment chaque vague.

L’habitude quotidienne fait que l’on ne perçoit plus certaines choses comme vivre près d’une gare 🡪 on perçoit + le bruit des trains et certaines choses échappent à la conscience (on perçoit sans en prendre conscience). La conscience ne peut balayer que certains aspects de notre vie et ne le fait que momentanément. L’attention consciente est limitée et fonctionne comme le faisceau d’une lampe électrique ; la réalité est présente mais reste dans l’ombre. Ce qui n’est pas présent à la conscience n’est pas absent pour autant. Nos actes, nos désirs traduisent quelques fois des faits inconscient qui pourrait nous révéler beaucoup sur nous-même.  

  1. Hypothèse de l’inconscient Freudien.

Freud = fondateur de la psychanalyse 🡪 lieu de mise à l’épreuve de son hypothèse, et méthode de traitement de certains troubles. La psychanalyse naît de l’échec de la médecine somatique.

Il s’intéresse d’abord à l’hypnose avec Charcot, sous hypnose, les patients arrivent à verbaliser des épisodes dramatiques de leur passé. Mais, les symptômes réapparaissent avec le temps. Il va donc développer la psychanalyse (« talking cure ») 🡪 prise en compte de la parole. Donc selon lui, l’inconscient est une part active du psychisme humain (inaccessible) qui agit et détermine le patient. Pour Freud, le fait que l’on puisse observer les manifestations de l’inconscient prouve son existence (difficulté venant du fait que l’inconscient n’est pas atteignable directement). Sa thèse d’attention inconsciente psychologique permet de résoudre des problèmes que la médecine ne résout pas.

  1. Les preuves de l’existence de l’inconscient.

L’inconscient se manifeste toujours de manière symbolique :

- Les névroses 🡪 affections nerveuses sous liaisons organiques qui s’accompagnent d’une conscience pénible de la maladie (obsession, phobie). Cela produit des troubles du comportement sans altération de la personnalité.
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La psychose 🡪 maladie mentale affectant gravement la personnalité globale et se caractérise par une perte de contact avec la réalité (paranoïa, schizophrénie).
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Les rêves 🡪 « La voie royale de l’exportation de l’inconscient », Freud. Ainsi, les rêves nous concernent et nous révèlent l’expression d’un désir (le 1er étant de continuer à dormir, le rêve est donc le gardien du sommeil.) Dans le rêve, on satisfait des désirs refoulés à l’état de veille, ce qui est refoulé ne disparaît pas. Les rêves ou les désirs refoulés s’expriment et satisfont un contenu patent et un contenu latent (= nécessité d’une interprétation puisque tout apparaît de manière symbolique.
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Les actes manqués 🡪 acte qui, de point de vue de la conscience, manque son but mais qui, du point de vue de l’inconscient, est réussi (oublis, maladresses, lapsus,…) = expression d’une pulsion. L’inconscient est le second moi qui va guider la conscience, véritable moteur de la vie psychique.

  • II – La théorie Freudienne.  
  1. Psychanalyse.

Expérience basée sur l’écoute du patient, accès à l’inconscient à travers la parole et en présence d’un tiers. Cela fonctionne par association libre d’idées : dire tout ce qui passe par la tête dans l’ordre d’apparition. Ainsi, au bout d’un certain temps, le discours du patient s’organise, des thèmes récurrents apparaissent mais aussi constations de blocage (oublis de RDV, retards,…).

Au cœur de la théorie, on retrouve le concept de libido = énergie manifestant l’instinct sexuel et irrigue les canaux inconscients puis investit les représentations conscientes. 

L’inconscient a sa propre dynamique, indépendant du temps et du monde extérieur, régit par le principe de plaisir et soumis aux pulsions sexuelles.

  1. Le système psychique

Représentation spatiale de l’inconscient :

Surmoi, aussi appelé moi idéal (= gage permanent du moi émanent les interdictions et se forme à la liquidiation du complexe d’Œdipe par intériorisation des interdits (parentaux, religieux, moraux,...). Régit par le principe de réalité.
[pic 1][pic 2]

Moi (= assure la synthèse de la personne. Compromis les interdictions du ça, la réalité dont il a conscience et les interdictions du surmoi. Une part conscience qui commande les actes et une part inconsciente qui exerce la censure.)

[pic 3][pic 4]

Ça ou pulsions (= totalement inconscient, ensemble de mes désirs premiers. Les pulsions peuvent devenir conscientes si elles sont conciliables avec la vie sociable.

 

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