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L'existentialisme

Fiche de lecture : L'existentialisme. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  2 Mars 2022  •  Fiche de lecture  •  1 502 Mots (7 Pages)  •  342 Vues

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1. Que veut dire Sartre quand il explique que pour le coupe-papier l'essence précède l’existence ? Peut-on en dire de même pour l'être humain ? (P. 26-30)

Sartre prend l’exemple du coupe papier, il dit qu’il existe un concept de coupe papier définissant une certaine utilité, une fonction précise de cet objet. C’est son essence, ce qu’il est, « L’ensemble des recettes et des qualités permettant de le produire (le coupe papier) et de le définir » ; ce dernier peut s’apparier à une recette. Cette essence précède l’existence car l’essence de l’homme a précédé sa création.

« Dieu conçoit l’homme exactement comme l’artisan avec un coupe papier, suivant une définition et une technique » (P.28). Cependant si l’on prend la conception existentialiste de l’homme c’est tout le contraire, « L’homme tel que le conçoit l’existentialiste, s’il n’est pas définissable, c’est qu’il n’est d’abord rien » (P.29) : « l’Homme n’est rien d’autre que ce qu’il se fait », c’est-à-dire qu’il dépend de ce qui produit, de son essence.

2. Selon Sartre, la responsabilité quant à ce que l'on choisit d'être se restreint-elle à nous-mêmes ? (30-33)

Selon Sartre, l’Homme est responsable de la « « totalité » de son existence », mais pas seulement. Il est également « responsable de tous les hommes », car lorsqu’un homme agit, c’est l’humanité tout entière qu’il engage, du fait de sa propre humanité. De plus, il ne cesse de souligner que chacun, en agissant, pose des valeurs et n'est ainsi plus seulement responsable de lui mais de l'humanité tout entière puisqu'il affirme ces valeurs comme exemplaires.

Donc la responsabilité de ce que l'on choisit d'être se restreint à nous-mêmes mais aussi à toute l’humanité.

3. Peut-on comparer l'angoisse dont parle Sartre à la peur devant un objet ou un être quelconque (34-37) ?

On ne peut pas comparer l'angoisse dont parle Sartre à la peur devant un objet ou un être quelconque. En effet, Sartre rappelle une distinction de Kierkegaard entre deux émotions que nous pouvons ressentir : la peur (vis-à-vis des autres êtres du monde) et l’angoisse (vis-à-vis de moi-même). Ces deux émotions sont totalement différentes, si on reprend l’exemple de d’Abraham, celui-ci craint Dieu, et plus particulièrement de sa demande, mais il angoisse au fait de tuer son fils. L’angoisse est la « responsabilité d’un homme directe vis-à-vis des autres hommes qu’elle engage », c’est-à-dire le vertige qui saisit l’homme lorsqu’il est confronté à une liberté sans limites. Alors que la peur est ressentie généralement en présence ou dans la perspective d’un danger, c’est-à-dire d’une situation comportant la possibilité d’un inconvénient ou d’un mal qui nous affecterait ici « tuer ».

Ainsi, la peur a une forme naturelle se devant d’être acceptée et l’angoisse démontre la présence de multiples voies possibles à une situation précise sur lesquelles le chois semble au premier abord complexe.

4. Que veut dire l'idée de « délaissement » (p. 37-40) ? Peut-on selon Sartre trouver un fondement pour nos valeurs en Di ou en l’essence humaine ?

Le « délaissement » signifie que « Dieu n’existe pas et qu’il faut en tirer jusqu’au bout les conséquences ». L’homme doit donc diriger le monde, se faire à la fois accuser et juger. Or, si Dieu n’existe pas, alors l’homme est entièrement libre car tout lui est permis. Il doit donc créer ses propres lois qui seront favorables à ces valeurs morales, il est donc « condamné à être libre » et doit assumer tous ses actes car il en est entièrement responsable, étant donné le fait qu’il se forge lui-même au cours de son existence et qu’il ne peut rejeter la faute sur sa nature humaine puisque, dans cette hypothèse, n’y en a pas.

Néanmoins s’il y avait la présence de Dieu, cette dernière un fondement de nos valeurs, elle permettrait de mettre des barrières à l’existence humaine.

5. D'après l'exemple du jeune homme confronté à un dilemme (p. 4-44), peut-on trouver un code de règles morales qui permettrait de répondre à tous les problèmes qui pourraient se poser en la matière, ou est-ce impossible ? Se concentrer sur la morale kantienne et la doctrine chrétienne.

Sartre montre que toutes les morales classiques se révèlent impuissantes à trancher concrètement pour l'une ou l'autre des possibilités. Aucune morale basique ne peut nous dicter notre choix ; les dogmes moraux sont toujours trop abstraits pour indiquer clairement la voie à prendre ; chacun est donc forcé d'inventer sa règle, sa loi morale personnelle,

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