Introduction sur le sens de l'existence

             La question du sens de l'existence fait depuis toujours l'objet d'un questionnement rattaché à la question de l'absurdité de l'existence humaine, exprimé depuis toujours par le sens communs (nous les Hommes) mais aussi par certains écrivains et philosophes ,tels que Albert Camus par exemple. Ce dernier dit un jour : «Chaque jour possède son lot de pensées, de mots et d'actions. Vivez au diapason du jour ». Cette citation peut nous permettre de mettre en évidence la définition de l'existence et le sens que nous pouvons choisir de lui donner en tant qu'être humain, et donc d'amener un raisonnement philosophique à notre question. En effet, chaque jour que nous vivons compte parmi les jours ou nous existons, seulement, l'existence de l'Homme se différencie de celle des animaux car elle dépasse le cadre de la vie (le cadre biologique soit la croissance et la conservation d'un être par des principes biologiques) puisque l'homme lui est le seul à pouvoir se représenter son existence et à en désigner le sens.On peut en déduire que la pensée de l'être humain et ce à quoi elle est directement associée (le langage donc les mots, et nos actions qui en découlent logiquement), est un facteur directement associée à notre existence  (l'existence humaine), puisque l'être humain est « animée intellectuellement », ce qui le dépasse de l'âme « sensitive » des animaux, lui procurant ainsi une perception des choses et un recul,sur son existence. Ainsi, chaque jour possède son lot de pensées, de mots et d'actions par la raison même qu'il découle du sens que nous donnons à notre existence, et que nous ne choisissons plus seulement de vivre mais d'exister. Mais comment notre existence peut -elle avoir un sens alors que le sens même de l'existence est de pouvoir se représenter notre existence humaine ? Choisir d'exister et non de vivre, donc de dépasser notre condition animale  en acceptant notre existence humaine, reviendrait t-il alors à choisir des principes qui régissent notre existence afin de ne pas céder à notre nature animale et donc, ne pas oublier notre existence ? Enfin, par ce raisonnement, exister ne reviendrait donc pas à donner un sens à son existence par le fait même que nous avons choisit d'exister? Enfin, nous pouvons nous demander, en suivant la citation de Camus, si la question du sens n'est pas absent de l'existence humaine, et donc si exister ne reviendrait pas finalement à vivre, à composer avec cette « absurdité » de l'existence et donc « à vivre au diapason du jour »,  soit à choisir entre une infinité de sens possibles.

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