Historique du véganisme
Chronologie : Historique du véganisme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar RayhanGnd • 17 Mai 2022 • Chronologie • 1 647 Mots (7 Pages) • 336 Vues
Historique du Veganisme
Le vegansime se verrait avoir comme point de départ l’antiquité. Par ailleurs, dès le 6e siècle, en Grèce, la question pour cette cause a été émise par les disciples D’Orphée et de Pythagore qui ont pris la décision d’arrêter de manger de la chair et de ne plus s’habiller avec de la laine. [1]Une citation de celui-ci, qui a été faite vis-à-vis des mangeurs de viande dans ses écrits, qui vécut au 6e siècle avant J.-C.: « Abstenez-vous, mortels, de souiller vos corps de mets abominables. [...] la terre, prodigue de ses trésors, vous fournit des aliments délicieux ; elle vous offre des mets qui ne sont pas payés par le meurtre et le sang. Ce sont les bêtes qui assouvissent leur faim avec de la chair, et encore pas toutes car les chevaux, les moutons et les bœufs se nourrissent d’herbe. Il n’y a que les animaux d’une nature cruelle et féroce, les tigres d’Arménie, les lions toujours en fureur, les loups, les ours, qui aiment une nourriture ensanglantée. Hélas ! Quel crime n’est-ce pas d’engloutir des entrailles dans ses entrailles, d’engraisser son corps avide avec un corps dont on s’est gorgé et d’entretenir en soi la vie par la mort d’un autre être vivant ! Quoi donc ? Au milieu de tant de richesses que produit la terre, la meilleure des mères, tu ne trouves de plaisir qu’à broyer d’une dent cruelle les affreux débris de tes victimes, dont tu as rempli ta bouche, à la façon des Cyclopes ? » [2].
Cependant, c’est seulement à partir du 10e siècle avec la religion du jaïnisme qui est une religion hindoue dérivée du brahmanisme qui repose sur le respect de toute forme de vie,[3] que nous pouvons observer les premiers codes moraux en matière de respect et de non-violence de n’importe quelle vie présente sur Terre.[4] Cependant, ce n’est pas la seule religion qui prône la non-violence des animaux. Premièrement, l’hindouisme qui prône « la préservation de toute vie animale ». Les hindoues ne différencient donc pas l’homme d’une autre vie quel soit animale ou non. Nous pouvons donc comprendre qu’à travers ces religions il y a une corrélation entre « le développement de l’âme et l’alimentation ».[5] Deuxièmement, le judaïsme qui possède divers interdits comme « tuer ou castrer un animal, tout manquement à cela entraîne la colère divine », dans la Bible hébraïque.[6] Troisièmement, la religion musulmane qui n’échappe pas à la règle car elle met en évidence que l’animal est au même pied d’égalité qu’un homme malgré le fait que de se nourrir d’animaux n’est pas un « péché » à proprement parler, mais doit être effectué dans un rituel précis pour la survie l’homme.[7]
La fête appelée donc « L’aid » doit respecter certaines règles pour pouvoir tuer l’animal sans que celui ne voit sa mort arriver et qu’il ne doit surtout pas souffrir durant l’abattage . On parlera alors de viande Hallal. Toutefois, malgré le fait que toutes les religions parlent de ce respect envers les animaux, le christianisme lui est légèrement différente. Dans le premier récit, Dieu créa l’Homme à son image après les animaux soit mis sur Terre. Même si dans ce récit, l’animal est arrivé avant l’Homme, nous pouvons dès lors comprendre qu’ils ne sont pas égalitaires vis-à-vis de Dieu, qui porte plus d’importance sur l’espèce humaine qui est à part de toutes les autres et cela laissera place à une hiérarchisation des espèces.[8] Pour confirmer cela, Pierre de Martin de Viviès, un enseignant à l'Université catholique de Lyon[9] expliquera même que « si Dieu a une parole pour les animaux, il n’instaure pas avec eux un dialogue comme il le fait avec l’homme». Dans le deuxième récit, Dieu créa L’Homme en premier qui « est placé au beau milieu d’une terre vide », suivi des plantes et des animaux. La création de l’Homme dans ce récit donne à celui-ci pour mission de cultiver les terres sur lequel il vit et de protéger l’animal même si il peut le manger.[10] De plus, Nous pouvons également parler de Jean-Jacques Rousseau, un écrivain et philosophe du moyen-âge qui a pris la parole sur la maltraitance animale et fortifieront les fondements de l’éthique animale d’aujourd’hui. "L'animal a le droit de ne pas être maltraité car, comme l'homme, il a la capacité de souffrir. Le critère qui doit gouverner la relation entre les hommes et les animaux n'est plus la supériorité intellectuelle, mais la capacité de souffrir, qui est commune aux deux ».[11]
A travers c’est deux premiers paragraphe que Nous avons essayé de trouver un semblant de point de départ sur la philosophie Vegan.
Maintenant Avançons dans le temps jusqu’en 1847, où une définition du veganisme avait été émise lors de la fondation de la « Parent Society ». Il disait qu’il fallait bannir tous les aliments venant de produits à base de viandes animales, mais il laissait libre choix aux végétariens de choisir de bannir ou non les produits laitiers comme le lait, le fromage, le beurre et les oeufs. Depuis cette date, la plus part des végétariens ont essayé d’adopté ce régime alimentaire, pas toujours avec le succès attendu. Vers la fin du 19e siècle, certaines personnes qui voulaient adoptées ce nouveau régime, ils ont finalement exclus tous les produits laitiers en plus de la viande animale qui était déjà à bannir dans le vegetarisme. Mme Ellen White, une des premières dirigeantes adventistes a expliquée dans « The Ministry of Healing » que certaines vegans vénézuéliennes, qui sont revenues aux produits laitiers pour retrouver leurs santé. De plus, Ellen White a prédit que certains aliments comme le lait, le beurre, les oeufs,.. seront remplaçables et disponibles progressivement dans le futur.[12] En 1806, Nous pouvons voir un semblant de notre vegansime actuelle grâce au Dr William Lambe et Percy Bysshe Shelley qui font partis des premiers a s’être mis en opposition publiquement vis-à-vis des produits laitiers pour des raisons purement éthiques selon eux.
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