Guerre juste

Guerre juste

INTRODUCTION

Notre demarche : expliquer en profondeur le concepte, invite les interventions (car on ne presente pas les objections mais il y en a plusieurs). On a évaluer les trois différentes théories et juger laquelle, derrière le voile d’ignorance, serait la plus approprié.

Présentation des trois différentes théories :

• Pacifisme : « Just war is just war »^[1]R

Les théories pacifistes excluent toute forme de guerre et n'admettent en aucun cas qu'une situation puisse justifier un recours à la guerre, peu importe comment et de la façon dont la manière dont cette dernière pourrait être menée (moralement condamnable)

• Réalisme : « Inter arma silent leges »^[2]S

En temps de guerre, la loi est muette : À la guerre, tout est permis.

Selon eux, l’usage de la force na rien a voir avec la moral et cest pure hypocrisie que de pretendre de faire la guerre juste. Il existe ni norme ni critere de justice qui permette de delimiter les raisons legitime de recourir à la guerre; L’homme est naturellement un être de guerre et il ne pourra pas être changer

• Moralisme : « Jus ad bellum; Jus in bello »^[3]R

THÈSE

→ Notre thèse s’inspire du moralisme : La notion de guerre juste est envisageable dans la mesure où certaines normes sont honorées dans son déclenchement, son déroulement et son achèvement. Ceci est une vision purement moraliste. R

DÉROULEMENT

EXPLICATION D’UNE GUERRE JUSTE

La guerre doit être séparé en deux partis : l’avant guerre et le déroulement pendant la guerre.

Jus ad bellum : Critères établies avant de s’engager en guerre afin de déterminer la légitimité de celle-ci. S

1- Pour rentrer en guerre, il faut une Cause juste. Ce principe se divise en 4 sous-aspects.

a) Le premier est La légitime défense d’un État.

Réaction de défense face à une attaque ou une invasion non justifiée. R

Ex : Défense de Mélos face à l’invasion d’Athènes (415 av. J-C). S. la colonie de Mélos avait comme choix de se faire assujettie ou se défendre. Leur guerre défensive est une juste cause.  

b) le deuxième sous aspect est celui de L’intervention de porter secours à un État en légitime défense.

Appui apporté à un État ou à une nation attaquée, mais incapable de se défendre. Un État faible se fait attaqué injustement alors un autre État peut lui porter secours justement. R

c) Ensuite, il y a les interventions préventives présent sous trois formes.

i- Frappe préemptive : Défense anticipée qui répond à une menace éminente.

→ Un État attaque avant d’être attaqué.

ii- Frappe préventive : Très semblable au premier. Ceci consiste à Lancer contre un pays au moment où celui-ci est en train de se constituer des ressources militaires qui le rendront capable d’attaquer un État ou menacer la paix du monde.

Ex : Frappe d’Israël qui détruit un réacteur nucléaire irakien (1981). Les deux pays avaient des tensions historiques dans le conflit Israelo-Palestinien

L’irak s’arme de plus en plus et s’engage à la course de l’armement nucléaire. L’isreal détruit cette menace avant que cela dégénère en une guerre.

iii- Guerre préventive : On ne se limite plus à une simple frappe, c’est l’entrée en guerre menée contre un État présenté comme une menace pour l’État ou pour l’ordre international.

→ Frapper l’adversaire avant qu’il ne soit dans l’état de frapper pour avoir une avance sur ce dernier.

d) Les interventions humanitaires. S

Impossible de ne pas agir et il faut empêcher une telle situation de se prolonger comme un nettoyage ethnique, un génocide, un massacre… 

→« Question morale ne concerne plus la décision d’agir, mais plutôt l’impossibilité de ne pas agir. »^[4]

Ex : les alliés venu en défense pour freiner l’atrocité de la Soah

2- L’autorité légitime R

Une guerre peut être déclarée par une personne ou une institution qui représente un État. Ces sociétés doivent être minimalement justes et reconnues.

Ex : l’État islamique. Dans notre conception, leurs mouvements et leur guerre est illégitime.

3- Solution de dernier recours S

Avant un recours à la force, toutes les possibilités non violentes doivent avoir été épuisées. (on doit évaluer les solutions politiques, diplomatiques avant d’entrer en guerre vu son caractère dévastateur)

Nuance : En cas d’urgence humanitaire.

Ex : Guerre civil du Rwanda (1994) pratiquement un génocide des Tutsis au main des Hutus où la communauté internationale à pris trop de temps pour intervenir.

Contre-exemple : il ne faut cependant pas négligé l’importance de l’évaluation de ce critère. On peut penser à l’invasion illégitime américaine en Irak (2003). Ces derniers n’ont d’ailleurs pas eu l’approbation de l’ONU.

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