Fiche de lecture Discours de la méthode
Fiche de lecture : Fiche de lecture Discours de la méthode. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar tomlaurt • 5 Février 2023 • Fiche de lecture • 2 077 Mots (9 Pages) • 448 Vues
Le Discours de la Méthode écrit par le philosophe René Descartes, est publié en 1637
Thèses : - l’homme est doué de raison, il possède la conscience et la faculté de parler, contrairement aux animaux.
- Dieu existe, il nous offre la possibilité d’atteindre la vérité
- La conscience permet de se rendre compte de notre existence
- Descartes nous raconte comment il a trouvé « la vraie méthode pour parvenir à la connaissance de toutes les choses dont (mon) esprit serait capable »,
Notions : Vérité, Raison, Être
Le texte est divisé en 6 parties distinctes
1 Considérations touchant les sciences
2 Principales règles de la méthode
3 Règles de la morale
4 Preuves de l’existence de Dieu et de l’âme humaine ou fondements de la métaphysique
5 Ordre des questions de physique
6 Choses requises pour aller plus avant en la recherche de la nature
Ce texte est censé n’être qu’une explication de la méthode utilisée pour ses travaux scientifiques, qui sont publiés de façon liée. Il ne s’agit donc visiblement que de rappeler les principes essentiels pour « bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences » comme l’indique le titre complet de cette œuvre. Mais Descartes sait parfaitement que cet essai, dont nous vous proposons de revenir sur les grandes idées et propositions, bouleverse de façon beaucoup plus profonde la tradition intellectuelle.
1ère partie :
S’ouvre sur « le bon sens est la chose du monde la mieux partagée ; car chacun pense en être si bien pourvu, que ceux même qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose n’ont point coutume d’en désirer plus qu’ils en ont » chacun a du bon sens, c’est-à-dire chacun a de la raison, mais elle dépend de la manière dont chaque individu utilise cette faculté. C'est cela même qui crée la divergence des opinions. « Car ce n’est pas assez d’avoir l’esprit bon, mais le principal est de l’appliquer bien. » Descartes prend l’exemple de quelqu’un qui avancerait lentement, mais dans le bon chemin, irait bien plus loin que quelqu’un qui avancerait rapidement, mais en s’éloignant du chemin. cela peut être lié à la métaphore du chemin de Sénèque ; réfléchir sans méthode, c’est comme se précipiter en changeant sans cesse de direction.
Il a acquis une conscience aiguë de l’amplitude de l’erreur humaine. Il sait bien qu’il peut se tromper, donc il se méfie de lui-même comme des autres ; il cultive « la défiance » pour éviter « la présomption ».
Mais surtout, il a décidé de se consacrer à la philosophie authentique, et il est déjà content de ses progrès. Il regarde les hommes « d’un œil de philosophe », convaincu de la vanité des entreprises qui ne participent pas de la recherche de la vérité.
Il ne prétend pas que sa méthode soit universelle, il raconte sa vie et sa pensée il dit raconter seulement une « histoire », une « fable » dans laquelle des choses sont à prendre, d’autres à laisser. Il espère juste que son discours sera au moins utile à une minorité. La philosophie donne moyen de parler vraisemblablement de toutes choses, et se faire admirer des moins savants.
2ème partie :
Pensée en Allemagne : Il commence par réaliser qu’il vaut mieux repartir de zéro pour sa méthode. S’il s’appuie sur les réflexions d’autres penseurs, il risque de reprendre leurs erreurs. Il veut que sa méthode soit cohérente du fait qu’elle soit personnelle, qu’elle vienne uniquement de lui en prenant par exemple les bâtiments qui sont l’oeuvre d’un seul architecte
Ce choix lui fait dire que le raisonnement d’un homme de bon sens est supérieur à toutes les sciences humaines
La métaphore des bâtiments est filée : s’émanciper des préjugés, c’est comme reconstruire une ville après l’avoir détruite
Il pense à la méthode car il cherche la vérité, sa méthode servirait à repenser ce qui lui a été appris, à « examiner s’ils étaient vrais »
Les hommes ordinaires n’ont ni sagesse ni science, on retrouve, d’après Descartes, deux types d’esprit ;
ceux qui ont confiance en eux-mêmes, mais qui réfléchissent trop vite ;
ceux qui, parce qu’ils n’ont pas confiance en eux-mêmes, préfèrent suivre les opinions des autres (auxquels ils font confiance).
Du coup, un homme seul peut tout à fait trouver des idées profondes qui ont échappé à tout un peuple. Il ne doit pas se précipiter pour « ne pas tomber »
Enfin, Descartes résume sa méthode en 4 règles successives :
Il résume donc sa méthode à 4 règles successives :
la règle d’évidence, qui signifie qu’il ne faut pas se contenter de la vraisemblance ou de la probabilité
la règle de décomposition
la règle de l’ordre, qui demande d’aller du simple au complexe :
la règle de la vérification, selon laquelle on doit inspecter tous les éléments d’une longue déduction pour ne rien oublier
3ème partie :
Descartes file encore la métaphore du bâtiment : si on a détruit sa maison pour la reconstruire, on a, à court terme, un problème de logement. Une fois rejetées toutes les idées qui ne passent pas le filtre de la règle d’évidence, il ne lui reste pas grand-chose pour conduire sa vie, et il risque d’être dans l’hésitation permanente en doutant systématiquement.
Dès lors, il pense une « morale par provision », en attendant d’en découvrir de meilleurs.
suivre les conventions de la société où il vit.
agir fermement une fois qu’il a pris sa décision.
3. adapter ses désirs à la réalité.
4.
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