Faut-il toujours chercher la vérité?
Dissertation : Faut-il toujours chercher la vérité?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar neda1407 • 7 Juin 2018 • Dissertation • 1 554 Mots (7 Pages) • 3 567 Vues
Devoir de Philosophie
Sujet : Faut-il toujours chercher la vérité ?
Au cours de l’histoire, on a souvent définit le philosophe comme celui à la recherche de la vérité. Par conséquent, Aristote dit, dans Métaphysique, que « la philosophie c’est la science de la vérité. » En effet, la vérité peut être définit comme un accord de la pensée avec le réel. Seuls nos propre jugements peuvent être considéré comme faux ou comme vrai. Selon St. Thomas d’Aquin, une des premier philosophe a s’avoir intéressé à la vérité, celle-ci est « l’adéquation de la chose et de l’intellect».
Or cette vérité est beaucoup questionné. En effet, existe-t-il une vérité universelle et absolue ? De plus, l’homme ne tente-il plutôt de se satisfaire du mensonge (donc le contraire de la vérité) au lieu de la vérité, car celle si peut ne peut-elle lui apporter plus de malheur que de bonheur ? Mais in fine, la quête à la vérité n’entraine-t-elle pas le progrès ?
La vérité est, comme déjà mentionné, quelque chose de propre à nos jugements, car celle-ci peuvent être considérée comme vraie ou faux. Ceci-dit, peut-il y avoir de jugement qui sont universellement faux ou universellement faux ? En effet, il est certain que la réalité et donc notamment la vérité d’une tel chose peut changer. Ce qui était vraie à un moment et donc considéré comme vérité universelle, peu facilement devenir inexacte à un autre moment. Pour expliquer ceci, revenons premièrement aux critères de la vérité. En effet, pour assurer qu’une chose soit véritablement vrai, il faut justifier ce que l’on dit. Ainsi, on peut avoir recours à faire une démonstration c’est à dire, le fait de prouver par une déduction logique la vérité d’une proposition, en la déduisant d’une proposition de départ qu’on sait qui est vraie. Cependant, cette démonstration peut être vrai à un instant, mais se terminer par être faux plus tard. Cette idée peut être illustrez par exemple avec le passage du géocentrisme à l’héliocentrisme. En effet, avant le XVIème siècle, l’homme pensait que le soleil tourne autour de la terre, qui elle se trouve immobile dans l’univers. Après avoir acquis de plus en plus de connaissance au cours des siècles, des scientifiques comme Nicolas Copernic ont pu démontrer de manière juste que en effet, c’est la terre qui tourne au tour du soleil et non pas l’inverse. Ainsi, on voit donc bien qu’une chose jugé comme la réalité, et donc comme vrai à un instant, peut devenir une fausseté, à un autre instant.
Ensuite, il est aussi important de mentionner que j’affirme une chose comme vrai ou non selon mes propres représentations. Or rien ne dit que le monde est conforme à ma perception. Ainsi, peut-on être sure que ce que moi je perçoit comme rouge par exemple, est de la même couleur pour un autre individu, qui connais cette couleur aussi selon le nom rouge, mais cependant la perçoit de manière différente de moi, sans en l’être conscient ? Ainsi, ne pouvons-nous donc pas questionné la vérité de tout, tous et toutes ?
C’est ainsi que ce créent donc des doctrines philosophiques comme le scepticisme, selon laquelle le pensée humaine ne peut déterminer aucune vérité avec pleine certitude. Cependant, selon Pyrrhon, le fondateur de cette doctrine, cette incertitude nous permet d’obtenir l’ataraxie, c’est à dire l’absence de trouble dans notre âme, car comme il est impossible d’établir la vérité, l’homme est à l’abri de douleurs. Ainsi, la vérité peut-elle nous apporter plus de mal qu’un mensonge ? C’est la question que nous allons aborder maintenant dans notre deuxième partie.
L’homme tente souvent de se satisfaire plus d’un mensonge que d’une vérité. Une des raisons pourquoi il ne cherch pas la vérité est la peur de se faire blesser et donc, pour l’exprimé dans une vision « scépticiste » comme évoqué avant, de ne pas atteindre l’ataraxie de l’âme. En effet, si par exemple une personne proche de la famille est dans un état de santé très défavorable, le docteur va être incité de peut-être mentir à la famille sur la longueur de vie que cette personne à encore devant soi. Ainsi, le médecin estime que c’est mieux de garder la vérité pour soi, pour ne pas décourager la famille de perdre l’espoir sur l’amélioration de l’état de santé de ce membre proche de la famille.
On voit donc bien que l’homme lui-même peut être dans des situation dans lesquelles il préfère de se tourner vers un mensonge. Ceci a été aussi bien montré dans l’allégorie de la caverne, une théorie développé par Socrate et reprise par Platon dans Livre VII de la République. En faite, l’allégorie de Platon mets en scène des hommes qui sont prisonniers dans une caverne, n’ayant jamais vu la lumière du soleil. Tout ce qu’ils connaissent c’est des ombres qui se forment sur un mur. Rien d’autre n’est visible pour eux. Ces homme représentent la condition humaine. Toutefois, quelques-uns réussissent de sortir de cette caverne est donc de voir le « véritable monde », donc la réalité . En effet, les hommes qui ont vécu dans la caverne auparavant ont en quelque sorte vécu dans une illusion, pensant que ceci est la réalité. Le problème qui se pose est maintenant est d’expliquer aux hommes étant resté dans la caverne, qu’ils vivent dans une illusion et que la vrai vie en effet est en dehors de la caverne. Ces hommes cependant, croirons pas nécessairement au personnes qui sont sortis, dû au fait aussi qu’il préfèrent rester dans ce qui leurs est connu et confortable (qui est la caverne donc l’illusion). Cette allégorie montre donc bien la condition dans laquelle les hommes se situent. Des fois ils évitent donc de voir la vérité, pour rester dans leurs propres bulles de confort, illusion et de mensonges, afin de ne pas être blessé par la vérité.
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