Faut-il promettre pour ne pas décevoir ?

promettre est une action délicate, la déception qui en résulte peut être grande , des lors la promesse est un acte :"dire c'est faire". Nous sommes donc dans un système de don, et aussi dans celle d'une parole qui vaut seulement pour elle-même et non pas pour ce qu'elle signifierait , autrement dit, dans la promesse , si le contenu importe évidement, c'est l'acte qui compte.

Il n'y a pas de déception sans attentes explicites ou non. Elle se distingue de la simple insatisfaction par le fait qu'elle indique non seulement que l'être est insatisfait , mais encore qu'il y a un écart entre les attentes qu'il avait et e qu'il c'est réellement passé.

Suite a cela , nous allons répondre à la problématique suivante: "est-il nécessaire de ne rien promettre pour ne pas décevoir?", pour répondre a cette question , nous allons , dans un premier temps voir en quoi la promesse est-elle créatrice de déception , puis nous verrons cependant que la promesse peut également être un remède à la déception et enfin, nous verrons donc que la promesse est un mal pour un bien.

La promesse est un objet philosophique singulié , seulement vrai depuis David Hume, elle correspond à un engagement pris par le locuteur en raison même de la parole qu'il profère , et ce faisant elle se rapproche du contrat juridique , en même temps qu'elle s'en distingue par un aspect plus poche de la moralité.

Promettre est un acte naif, vain et potentiellement irresponsable qui condamne son auteur et son destinataire à subir les revirements d'une contingence définitivement imprevisible.

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