Etat de nature et état de société

Séquence IV : Les hommes sont-ils faits pour vivre en société ?

Introduction :Selon Aristote, la figure patriarcale est assimilé au roi. Un village par exemple associe des familles. L’homme est un être social vivant dans une société, un village. Le village fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui en tant qu'Homme et c'est la conséquence de notre condition d'Homme. Il y a aussi cette présence de lien et d'inspiration entre la hiérarchie familiale pour une hiérarchie sociale. Nous allons voir en trois différentes parties, à travers l'analyse de texte si les Hommes sont fait pour vivre en société ?

Sommaire :

Introduction...................................... p.1

Partie 1 : L'état de Nature................. p.2

Partie 2 :Le contrat social

Partie 3 :Le rapport d'autonomie

Conclusion

I – L'État de Nature

A – Définition

L'État de Nature peut être considéré comme l'état premier de l'homme. C'est-à- dire son état d'origine sans société, sans aucune autorité. Dans cet état, les hommes sont libres et égaux, et ne subissent aucune loi. Un état autour duquel l'homme à rajouter un ensemble d'activité humaine pour se perfectionner.

L'état de Nature est une théorie, c'est un état qui n'a peut-être pas existé, qui n'existe plus et n'existera jamais. Il est utilisé en philosophie afin de comprendre ce qui en l'homme vient de la nature ou de la société. Cette réflexion philosophique permet de comprendre ce qu’est l’ « homme naturel » sans société.

B – État de nature selon Hobbes

Selon Hobbes, l'Homme à l'état de Nature est un animal. Son existence est gouvernée par son instinct de survie et de conservation. C'est donc la loi du plus fort qui règne, comme celle qui règne dans le monde animal. Or, à l'état de Nature, l'homme ne subissant aucune loi autre que celle du plus fort, est donc libre de faire ce qu'il veut et donc d'utiliser n'importe quelle stratagème afin de survivre.

Pour résumé, l'égalité naturelle des hommes va se transformer en rivalité, car l'homme cherche à survivre dans un monde dépourvu de raison. L'état de nature est donc un état de guerre où chacun se bat pour soi. « Hors de la société civile, les passions règnent, la guerre est éternelle, la pauvreté est insurmontable... » Hobbes, Le citoyen, p. 195, Garnier-Flammarion

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Selon Hobbes, l'homme a donc besoin de la société. Cela est nécessaire pour contraindre même les plus forts et qu'il y est une égalité entre les hommes. L'homme quitte ainsi l'état de Nature par mesure de sécurité.

C – État de Nature selon Rousseau

Comme Hobbes, Rousseau suppose l’existence d’un « état de nature » dans lequel l'homme a vécu avant les débuts de la société. Mais ce dernier contrairement à Hobbes, considère cet état comme le meilleur état de l'Homme.

Pour expliquer son point de vue, nous pouvons étudier le Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes de Rousseau dont le thème est l'état primitif de l'homme.

Dans ce texte, Rousseau suggère qu'à l'état de Nature les hommes sont tous égaux au même titre que les animaux. « lesquels d'un commun aveu sont naturellement aussi égaux entre eux que l'étaient les animaux de chaque espèce ». Comme Hobbes, Rousseau suggère que l'homme à l'état de Nature est guidé par l'instinct de survie. Mais contrairement à Hobbes, Rousseau déduit qu'aucune loi ne dictant sa conduite, l'homme est donc libre. Dans cet état, l'homme est bon, car il est libre et physiquement robuste afin de survivre dans cet état. Il détient une liberté totale qui n'est limité que par la mort ou la maladie. C'est pourquoi selon Rousseau, cet état est le meilleur état que puisse connaître l'homme.

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Pour Rousseau, l'homme passe de l'état de Nature à l'état de société à cause du développement de la technique. La création et la production des hommes modifient les rapports humains ce qui contraint le passage de l'état de Nature à la société.

D – État de Nature selon Freud

Selon Freud, à l'état de Nature, les hommes sont rassemblés telle une famille. Où la figure du père est la figure de l'autorité et de la supériorité. L'homme à l'état de nature est dominé par ses désirs mais également par le « chef de famille ». La figure patriarcale est donc très présente.

On peut prendre l'exemple des lions dans la savane afin de représenter les hommes à l'état de Nature. Comme les lions, ils se rassemblent en groupe autour d'un unique chef. À l'état de Nature, les hommes possèdent donc les mêmes manières que les animaux, c'est-à-dire d'être réuni en un groupe avec généralement un « mâle dominant ».

Selon Freud, l'homme à besoin de puissance, à l'état de Nature il ne peut donc supporter la figure patriarcale et passe alors à la civilisation. Dans Totem et Tabou, Freud explique ce passage de l'état de Nature à la société civile. « Un jour, les frères chassés se sont réunis, ont tué et mangé le père, ce qui a mis fin à l'existence de la horde paternelle » et provoquer l'apparition de la société. Or malgré, la haine que les frères éprouvaient pour le père, ils l'adoraient également pour sa puissance et sa force. Le fondements de la société serait donc la culpabilité de la mort du père.

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