Est il nécessaire de travailler ?

Est-il nécessaire de travailler ?

    A la différence de l’animal, faute de dispositions naturelles pour survivre, l’Homme a dû s’adapter pour pouvoir subvenir à ses besoins à travers le « travail » car il n’était pas au départ un être « auto subsistant ». C’est un être qui possède à travers le travail, la faculté de concevoir et de réaliser un objet, en plus d’avoir la capacité à transformer un produit naturel

    Ici, l’Homme a dû entamer le processus du travail mais le fait de travailler est avant tout une nécessité, c’est à dire qui ne peut pas ne pas être, autrement dit il ne pouvait pas être autrement fait pour l’Homme que de travailler. En fait c’est avant tout une nécessité qui permet de survivre. Donc il est question ici du thème du travail et de la nécessité de travailler pour l’Homme afin de subvenir aux besoins de celui ci.

    Pour que l’Homme puisse vivre il faut donc travailler nécessairement. Ainsi il faut se demander en quoi dans la vie de l’Homme y a-t-il une nécessité du travail, qui est d’abord biologique mais souvent associé à un devoir moral, mais qui peut toutefois permettre à l’Homme de se développer en tant qu’humain ?

    Pour y répondre donc, nous nous demanderons en premier lieu si le travail était à l’origine une contingence et pourquoi l’homme a dû requérir au travail sous forme de nécessité.

Puis nous verrons que cette nécessité du travail peut être lié dans certains cas à une « punition divine », une contrainte de nécessité biologique ou lié souvent à un devoir moral.

Et enfin, nous aborderons le fait que le travail semble être une forme de nécessité pour permettre à l’Homme de se développer et de se « réaliser » en tant qu’humain.

    Était il possible à l’homme de ne pas travailler, ou la notion de travail était elle contingente ?

    Tout d’abord il a dû être nécessaire pour l’Homme de travailler car il n’était pas naturellement adapté à son environnement pour pouvoir survivre. En fait les humains n’étaient pas « auto-subsistants » comme la majeure partie des autres animaux qui sont dotés de crocs ou griffes, et par conséquent l’homme doit donc faire appel à ses semblables dans le but de survivre à travers une société organisée.

Pareillement, le mythe de Ptolémée fait référence au fait que l’Homme par lui-même ne peut survivre dans la nature et qu’en outre c’est pour cela que d’après la légende, Ptolémée leur a donné le feu afin de pouvoir survivre d’une autre manière que celle des animaux.

    De plus l’Homme a dû travailler car il n’était pas, à la différence de l’animal, un être « instinctif », il a dû donc requérir ainsi à sa réflexion. Afin de survivre, les humains, en modifiant la nature, se sont ainsi modifiés eux même en se détachant de la nature et comparé à l’animal, l’homme a acquit cette faculté de penser à produire un objet tout comme une nouvelle manière de conception d’une quelconque chose. En outre, il  lui a donc été nécessaire d’agir à travers la double médiation ; celle du temps ( l’homme se détache d’un moment instinctif pour subvenir à ses besoins ) et celle de l’outil ( l’homme conçoit des outils adaptés à réaliser un besoin en particulier).

Donc pour concevoir un projet, l’homme à la différence de l’activité animale doit savoir se détacher du moment présent ( il doit penser à la notion du temps ) en plus de créer un chose pour réaliser son projet à travers la réflexion et l’imagination ( conception de l’outil).

    La nécessité du travail peut être lié dans certains cas à une « punition divine », une contrainte de nécessité biologique ainsi qu’un devoir moral dans certains cas.

    Tout d’abord, l’homme a rendu le travail nécessaire dans une société.

En effet, les tâches du travail sont généralement réparties et la nécessité de travailler est plus ou moins divisé en chaque homme.

Les grandes civilisations se sont toutes développées à travers une organisation complexe de travaux nécessaires à leur croissance économique, politique, culturelle et à leur société, comme le représente très bien l’Égypte antique, l’alliance supra-étatique précolombienne ou encore l’Empire romain.

Cette nécessité du travail est en effet mise en valeur dans notre société, et celle-ci en fait un éloge, ce que conséquemment Nietzsche dénonce. Mais encore, cette nécessité du travail mis en valeur peut tout à fait être liée par la pensé du christianisme qui en faisait aussi l’éloge et faisant de l’homme un être qui gagne « le pain à la sueur de son front » dès lors que Adam et Eve furent chassé du paradis. Et la religion en est même venu à présenter la paresse comme l’un des sept péchés capitaux renforçant la glorification du travail et sa nécessité.

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