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Enquête sur l'entendement humain John Locke

Commentaire de texte : Enquête sur l'entendement humain John Locke. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  8 Novembre 2017  •  Commentaire de texte  •  1 579 Mots (7 Pages)  •  1 792 Vues

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Nous sommes tous des êtres vivants, mais chacun possède sa propre personnalité, sa propre identité. Tel est le sujet, l'identité personnelle, que John Locke essaye de définir.

Cependant comment pouvons nous penser la notion d'identité, une notion essentielle pour définir la responsabilité morale et juridique de la personne, dès lors que jamais un individu ne reste absolument identique à lui même ?

C'est ainsi que John Locke, nous annonce que ce qui caractérise notre identité personnelle, c'est notre conscience. C'est elle qui constitue le fondement de notre identité, qui nous permet de devenir des êtres moraux et qui nous différencie des animaux.

John Locke présente sa thèse en trois mouvements. Dans un premier temps, il aborde et présente au lecteur les bases de sa thèse. Dans un deuxième temps, il prouve que l'homme a bien une conscience, et il montre que celle-ci caractérise chacun. Pour finir, il indique le rôle essentiel de cette dernière dans l'identité personnelle de chaque individu.

L'auteur annonce au début de l'extrait ce qu'il va démontrer, « ce que représente la personne ». Locke emploie le pronom « nous », le lecteur dès le début se sent concerné et s'intéresse ainsi davantage à l'explication. L'emploi du verbe « faire » permet à l'auteur de montrer l'importance de cette première étape. Sans cette dernière, son raisonnement ne pourrait être justifier.

Il énonce ensuite la définition de l'homme : « un être pensant et intelligent, doué de raison et de réflexion ». Nous constatons cependant une rupture avec la proposition suivante. En effet, Locke la sépare par une virgule et par la conjonction de coordination « et ». Nous comprenons par là, la volonté de l'auteur de présenter dans un premier temps, la définition de l'homme connue par tous, qui a été évoqué à de maintes reprises par d'autres philosophes avant lui, puis, d'annoncer son avis. Il met, par ce fait, en évidence ce qui pour lui est l'essentiel, « se considérer soi-même comme soi même, une même chose pensant en différents temps et lieux ». John Locke évoque ici le fait qu'un être humain puisse se considérer en tant que sujet, qu'il peut mettre une distance entre lui et sa pensée, se voir d'un avis extérieur. Il évoque également la notion de changement « différents temps et lieux ». Le fait pour un être humain de ne jamais rester la même personne, d'être en évolution constante. En effet, lors d'une vie, un être humain grandit et ne reste pas le même entre son enfance et lorsqu'il devient adulte. Il introduit, de même, implicitement, qu'il y a quelque chose, qui même si l'homme évolue, reste et fait de lui la même personne qu'avant « une même chose pensant ». Le verbe penser indique au lecteur que ce quelque chose est d'ordre spirituel. Ainsi, dès la première phrase, Locke pose le problème qu'il approfondit par la suite.

Dans la phrase suivante, Locke expose explicitement sa thèse. Il évoque pour la première fois la notion essentielle, la « conscience ». Dès cette première citation, il l'accompagne de la pensée, « cette conscience qui est inséparable de la pensée ». Par l'adjectif « inséparable », l'auteur appuie sur le lien qui existe entre les deux. Effectivement, la conscience, étant quelque chose de spirituel, s'accompagne de la pensée. On a conscience de quelque chose lorsqu'on pense à cette chose. On ne peut donc pas avoir conscience de quelque chose sans y penser, y réfléchir. C'est pour cela qu'un être humain lorsqu'il fait quelque chose, il sait qu'il le fait. Assurément, lorsqu'il fait une action, il y pense. La conscience et la pensée sont donc deux notions inséparables.

John Locke continue par des explications qui permettent au lecteur de mieux le comprendre. L'auteur par l'utilisation des deux points « : » et de la conjonction de coordination « car » indique qu'il illustre ses propos. Il y introduit le concept de la perception « il est impossible à quelqu'un de percevoir sans percevoir aussi qu'il perçoit ». La conscience, chez l'homme, est donc naturelle. Naturellement, lorsqu'un homme fait une action, il en est conscient. Cette hypothèse est valable pour tous les êtres humains. Elle affirme que l'Homme a une conscience, que chaque individu en a une.

L'auteur, ensuite, emploie une longue énumération afin d'illustrer au mieux sa théorie et de laisser place à aucune réfutation. « Quand nous voyons, entendons, sentons par l'odorat ou le toucher, éprouvons, méditons ou voulons quelque chose, nous savons que nous le faisons ». Locke évoque les différentes sensations de l'homme. Nous les connaissons toutes. Le lecteur peut ainsi s'identifier dans cet exemple et mieux comprendre. L'auteur en employant des termes plus généraux, plus familiers permet l'adhésion de son lecteur.

À la suite de ces exemples, le lecteur comprend bien que lorsque l'homme fait quelque chose, il en est parfaitement conscient. L'homme est donc capable d'analyser son propre comportement, d'avoir

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