En quel sens peut-on dire que le temps nous appartient, si celui-ci en fait que passer?

En quel sens peut-on dire que le temps nous appartient, si celui-ci

en fait que passer? Ce que répond Sénèque dans Lettres à Lucilius et

notamment dans la première lettre, c’est que le temps nous appartient

mais qu’il faut en faire bon usage. Il développe sa thèse en s’adressant à

l’un de ses amis Lucilius, cette thèse est composée en deux parties. Il

commence par nous montrer que l’on n’estime pas le temps à sa juste

valeur. Puis, il explique qu’il dépend seulement de nous de nous en

saisir. L’intérêt de ce texte est donc de montrer à quel point le temps

nous est précieux que l’on doit l’utiliser sans le perdre, d’où l’expression

« perdre son temps ». Il faut aussi revoir sa perception de la mort qu’elle

n’ai pas devant nous mais derrière par tout les instants déjà passés.

L’intérêt est aussi de montrer le pouvoir que l’on peut avoir sur le temps

mais dont beaucoup d’Hommes négligent.

Dans un premier temps Sénèque explique comme quoi nous

n’estimons pas le temps à sa juste valeur. Pour cela il décrit le temps

comme ayant un coût : « le prix du temps ». Il va même jusqu’à dire que

nous ne connaissons pas son prix. Aujourd’hui, tout ce qui a un prix est

un bien matériel que l’on puisse manipuler, manger ou tout simplement

se servir dans la vie. Le fait qu’il utilise la notion d’argent avec le temps

signifie que le temps est un bien matériel que nous utilisons. La notion

d’appartenance est donc mis en avant. Cette notion est généralement

utilisé lorsque l’on a un objet en notre possession que l’on peut l’utiliser

comme l’on souhaite, en somme que l’on est maître ultime de cet objet. Il

utilise même ce nom de « maître » dans le texte. C’est à dire que l’on est

maître de notre temps que l’on peut l’utiliser comme l’on souhaite et en

faire ce que l’on veut. On verra plus tard que le temps est le seul à être

en notre possession. Pourtant tout ce qui a un prix et nous appartient est

donc précieux à nos yeux. Le temps n’étant pas un bien matériel on ne

peut pas forcement si l’on peut donner un prix à quelque chose

d’immatériel comme le temps, tout comme nous ne donnons pas de prix

à la confiance, à l’amour ou encore la joie. On peut donc se demander

pourquoi il utilise la notion d’argent pour ce bien immatériel. Ce qui est

sur c’est que l’on ne se rend pas forcement compte de ce qu’est le

temps et de ce qu’il nous apporte, le temps est fragile et peut nous

échapper à n’importe moment comme lorsque l’on laisse le temps

passer ou que le temps file. Le temps peut nous échapper à n’importe

quel moment, dès lors que l’on s’ennuie le temps nous échappe, il ne

nous appartient plus car on ne sait plus comment l’utiliser, on ne sait

pas quoi de notre temps. Pourtant nous avons des dizaines de projets en

tête mais parfois on est incapable d’utiliser le temps que l’on a.

Par la suite il associe le temps à la mort plus précisément que la mort

compte notre vie. Il dit que chaque Homme « meurt un peu chaque

jour » Cela signifie que depuis la naissance depuis le premier instant de

notre vie nous sommes en train de mourir qui plus est chaque minute qui

passe nous rapproche un peu plus de la mort. Pourtant lorsque l’on né et

jusque l’âge adulte nous grandissons, nous nous développons avant de

vieillir et puis de mourir. Ne serait ce donc pas cela comme le dit

Sénèque que dès que l’on né nous nous rapprochons déjà à chaque

instants de la mort par le fait de grandir et de se développer ? Nous ne

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sommes pas conscient du fait que l’on meurt chaque jour et pourtant

c’est sûrement le cas, depuis le premier jour nous sommes dans un

processus de mort lente. On peut rapprocher cette citation à un passage

de la mythologie lorsque Cronos dévore l’un de ses fils pour fuir la

prédiction de l’oracle où il serait tué par l’un de ses fils. Cronos se

rapporte fortement au grec Chronos qui signifie le temps. Cronos étant le

temps il dévore l’un de ses enfants. Les enfants peuvent donc être

rapportés à nous même. En quelque sorte nous sommes les enfants du

temps et il nous dévore lorsque le moment est venu pour nous de mourir.

Ensuite, il explique que la mort n’agit que par ce qui s’est déjà passé

autrement dit que « son domaine est le passé » ainsi pour fuir cette mort

l’Homme va utiliser plusieurs moyens tel que le divertissement que ce

soit lire un livre, faire du sport, ou faire un jeux. Ces divertissements ne

seraient ils pas pour fuir la mort ? Nous étudierons cela

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