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Dissertation sur la conscience

Dissertation : Dissertation sur la conscience. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  17 Novembre 2020  •  Dissertation  •  1 408 Mots (6 Pages)  •  1 816 Vues

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Au quotient, il y a de nombreuses personnes qui souffre d’un manque de liberté. Leur conduite, leur choix de vie mènent à ceux que nous sommes. Chacun d’entre nous, en effet à conscience de soi. Nous avons tous conscience de soi-même, de notre existence, de nos états d’âmes, de son identité. Si je suis conscient de moi-même, je suis sujet, un être singulier, qui a ses propres pensées et ses propres décisions. Je suis l’auteur de chacun de mes gestes et de chacun de mes actes : personne n’agit à ma place. Ainsi, il semble bien que je sois libre, puisque la liberté consiste à ne dépendre de personne et de pouvoir agir sans contrainte.

Mais plus j’ai conscience, plus j’aperçois les limites de ma liberté avec toutes ces contraintes qui nous empêchent d’être totalement libre. Ce n’est pas parce que nous pouvons nous distinguer du monde extérieur, grâce à notre conscience, à notre connaissance immédiate de notre propre activité psychique, que nous sommes indépendants de lui. Alors, la conscience est-elle une réelle liberté ou bien une liberté illusoire ? Nous aborderons tout d’abord la conscience comme origine de la liberté pour ensuite en venir aux contraintes qu’elle impose à l’homme.

La conscience permettrait à l’homme de se questionner sur lui-même et de se connaître intérieurement. Il pourrait savoir ce qu’il est (un homme) et qu’il est unique. Il aurait ainsi avoir conscience de lui-même à la différence des animaux qui une conscience spontanée. Descartes, dans son discours de la méthode cherche une vérité absolument certaine, il veut montrer qu’il est possible de douter de la conscience que l’on a de soi-même. Le fait même de penser prouve que l’on existe. Pour lui, il y a un fond stable, connaissable qui définit l’humain : c’est sa pensée. La conscience fait de nous des sujets, des êtres singuliers, capables de dire « je », donc responsables de leurs pensées et notamment de leurs décisions. Nous ne pouvons donc pas prétendre que quelqu’un d’autre ou quelque chose d’autre a agi à notre place.

C’est pourquoi on dit que l’être humain est un sujet, voir un « je », il semblerait y avoir un sentiment d’identité personnelle en lui d’être toujours le même sujet, il y aurait quelque chose d’essentiel en lui qui le définirait.

Il est toutefois possible d’acquérir une conscience de soi plus objective. Le sujet humain peut, en effet avoir conscience en croyant savoir, mais il peut aussi par la réflexion, réinterroger ce qu’il pense et ainsi prendre conscience. L’apprentissage, la culture, les livres permettent d’enchérir son savoir et d’avoir plus de connaissance et donc avoir plus conscience. C’est ce que Descartes à fait pour prendre conscience et cela lui a fait naître un désir d’une vérité certaine dans son discours de la méthode. Hegel montre aussi que l’homme peut acquérir une conscience de soi par la pratique il peut se connaître et se reconnaître à travers ce qu’il fait.

 La philosophie et la psychanalyse, qui se réfère à une forme précise de traitement de la souffrance psychique et s'appuie sur une méthode qui cherche à traduire la signification des conflits restés inconscients, visent cet effort réflexif, pouvant s’exercer aussi dans le domaine moral.

On peut croire aussi que l’homme a un sens inné du bien et du mal, qu’il sait ce qu’il doit faire et que sa conscience morale est le meilleur guide pour bien agir. A l’inverse d’un animal qui ne réfléchit pas aux conséquences de ses actes, il suit son instinct. Le bien et le mal orientent nos actions et nos jugements faisant part de ce qui mérite d’être poursuivi et réalisé et de ce qui mérité d’être condamné et empêché. La morale, considérée sous cet aspect, peut donc être définie comme « science du bien et du mal ».

S’inspirant de Rousseau, qui montre, dans Emile ou de l’éducation la présence en tout homme d’une conscience morale innée et universelle. Kant soutient que tout homme a en lui « la loi morale » permettant d’agir « par devoir ».

Au terme de cette première réflexion, la conscience, en permettant à l’homme d’avoir connaissance de lui-même ainsi que du monde qui l’entoure, semble être la source de la liberté de choix inhérente à l’individu. Cependant, cette volonté peut-elle réellement être qualifiée de libre ? Les facteurs extérieurs, interférant avec la conscience, ne constituent-ils pas des barrières, des contraintes ?

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