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Débat philosophique

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Par   •  4 Février 2019  •  Discours  •  777 Mots (4 Pages)  •  553 Vues

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Texte

Avant de commencer je voudrais que vous sachiez, que je sais que tout ce que je dirai ou défendrai ce soir s’avérait finalement fausse, c’est à dire  ¨les animaux sont conscients ou peuvent l’être ¨. Aussi vous et tous les autres professeurs de philosophie enseigniez depuis des années que les animaux ne sont pas conscients et ne pourront l’être et ce n’est pas aujourd’hui que cela changera. Je ne défends pas cette thèse pour qu’on puisse le généraliser ou qu’on l’écrive dans notre cahier de cour, non loin de là. Mon intention c’est vous convaincre  que c’est bel et bien possible que les animaux soient conscients.

Rappeler vous c’est vous qui m’aviez enseigné la philosophie de 2nd en Tle et vous m’aviez appris que l’être humain n’est pas omniscient c'est-à-dire que l’homme ne connait pas tout, et aussi qu’en philosophie, il n y a pas de ¨oui¨ définitive ; c'est-à-dire que ces même ¨ oui¨ pourront se transformer en ¨non¨ un jour.

La séance passée, j’ai donné l’exemple du processus du dressage du chien (animal).et j’ai dit que le chien ne pourrais pas comprendre ce qu’on l’apprenait si en réalité (1) il était pourvu uniquement de l’instinct, et(2) s’il ne pensait pas et n’était pas conscient qu’on l’apprenait quelque chose. Pourquoi je dis  ça, je mets juste à la place du chien. Nous par exemple si on(1) n’était dépourvu de penser et, (2) qu’on n’était pourvu uniquement  d’instinct (3) qu’on n’était pas conscient qu’on nous apprenait quelque chose, je ne crois pas qu’on pourrait comprendre quoi que ce soit.

Définissons l’instinct

Selon le dictionnaire l’instinct est une tendance, une impulsion, souvent arraisonné qui détermine l’homme et les animaux dans leurs comportements. Moi je le  définis comme cette petite voix en nous qui devant une situation nous dit ¨fais comme ça fais ceci.¨

Par rapport à mon argument mon camarade Délivrance dans son expression ¨laisser moi le délivrer¨ nous a donné un exemple irréfutable et très convainquant  par rapport au contraire. Il disait que le chien devant une situation d’extrême faim, est capable de dévorer et de manger l’enfant de son maitre ce qu’un être conscient ne pourrait jamais faire. Ceci est tout à fait normal et cet argument si vous suiviez bien ma logique ; vous verrez que ça ne nous prouve rien. Comment ? Prenons l’exemple  de l’homme de la jungle dont nous avait parlé notre professeur de français. Cet homme a été socialisé dans la jungle ce qui fait qu’il n’a pas la parole humaine et ce qui parait à la fois concret et bizarre, c’est qu’il pousse des cris de loup exactement comme un vrai loup, et malgré tout les efforts scientifiques pour qu’il commence à s’exprimer  comme une personne normal ils n’ont pas pu. Et ils étaient obligés de le relâcher dans la jungle. Je crois que si cet homme se retrouve dans la même situation que le chien qu’avait évoqué Délivrance, il ferait exactement la même chose malgré qu’il est un être pourvu de penser par conséquent de conscience. Le chien s’il est dressé dès son enfance dans la famille qu’il est et que l’on l’apprend que l’être humain n’est pas quelque chose mangeable, je crois  que même dans la situation qu’a évoqué Délivrance il n’agira pas de la même manière ; la grande preuve, il y a des personnes qui laisse leur chien avec un bébé de moins de 8 mois   et ils s’amusent bien ensemble. Je ne saurais dire si ces chiens étais affamé ou pas, mais je sais que l’homme ; être intelligent  s’il pensait que son chien peut dévorer son enfant dans un état donné, ne laisserait jamais ce chien s’en approcher encore moins si cet enfant n’est pas encore conscient. Prenons encore un autre exemple, pourquoi le bébé quand il est bébé peut chier dans son caleçon et que quand il devient grand il ne le fait plus ? C’est juste parce que quand il était bébé on ne pouvait pas l’apprendre que lorsqu’on veut chier il faut demander le pot ou aller sur les latrines. Je crois que si l’homme on l’avait appris qu’on mange avec la bouche directement dans le plat, il le ferait sans problème comme le chien.

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