Compte Rendu de 1984, George Orwell

Compte Rendu de 1984, George Orwell

[pic 1]

1. 1984 est un livre de George Orwell publié en 1948 pour la première fois.

2. Qui ?

1984 raconte l'histoire de Winston, un homme pris au piège dans un régime totalitaire.

Où ?

Cela ce passe à Londres, dans un mode fictif où trois « continents » enchaînent guerres et alliances sans relâche, l'Estasia, l'Océania et l'Eurasia.

Quand ?

Comme l'indique le titre, bien qu'écrit en 1948, le scénario se déroule en 1984.

Quoi ?

Winston est piégé dans un système formaté par l'ignorance et la manipulation, malgré le fait qu'il soit lucide par rapport à sa situation et à l'absurdité du système en place.

Pourquoi ?

En imaginant un gouvernement totalitariste associé aux techniques futuristes et ses avancées technologique, George Orwell fait rentrer « Big Brother » dans l'intimité de chacun et veut ainsi avertir les gens des dangers d'une domination politique associée aux nouvelles technologies.

3. « Ils ne se révolteront que lorsqu’ils seront devenus conscients et ils ne pourront devenir conscients qu’après s’être révoltés. […] Mais en même temps que ces déclarations, en vertu des principes de la double-pensée, le Parti enseignait que les prolétaires étaient des inférieurs naturels, qui devaient être tenus en état de dépendance, comme les animaux, par l’application de quelques règles simples. En réalité, on savait peu de chose des prolétaires. Il n’était pas nécessaire d’en savoir beaucoup. Aussi longtemps qu’ils continueraient à travailler et à engendrer, leurs autres activités seraient sans importance. Laissés à eux-mêmes, comme le bétail lâché dans les plaines de l’Argentine, ils étaient revenus à un style de vie qui leur paraissait naturel, selon une sorte de canon ancestral. Ils naissaient, ils poussaient dans la rue, ils allaient au travail à partir de douze ans. Ils traversaient une brève période de beauté florissante et de désir, ils se mariaient à vingt ans, étaient en pleine maturité à trente et mouraient, pour la plupart, à soixante ans. Le travail physique épuisant, le souci de la maison et des enfants, les querelles mesquines entre voisins, les films, le football, la bière et, surtout, le jeu, formaient tout leur horizon et comblaient leurs esprits. Les garder sous contrôle n’était pas difficile. Quelques agents de la Police de la Pensée circulaient constamment parmi eux, répandaient de fausses rumeurs, notaient et éliminaient les quelques individus qui étaient susceptibles de devenir dangereux. » p.99 / 100

Cet extrait survient à dans un passage où Winston est en pleine écriture de son journal et en pleine réflexion sur les capacités de révolte des prolétaires. Il s'aperçoit notamment que les prolétaires sont enfermés dans un  fonctionnement presque naturel, sans issue, qui les empêche de les révolter.

Cet extrait m'a marqué car il présente un modèle idéologique et social où les prolétaires engendrent eux même un fonctionnement autonome au service du parti sans l'utilisation d'une propagande de masse de la part de ce dernier, qui se contente de surveiller que ce système de s'enraie pas en éliminant simplement les individus potentiellement gênants. Cet extrait m'a alors amené à me poser la question : « Ne sommes-nous pas esclaves d'un système que nous entretenons nous-même au-delà de ce que la société nous propose ? »

...