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Commentaire de l’article XI du Discours de Métaphysique de Leibniz

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Par   •  13 Décembre 2019  •  Commentaire de texte  •  2 557 Mots (11 Pages)  •  570 Vues

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Commentaire de l’article XI du Discoure de Métaphysique de Leibniz[pic 1]

             Après avoir parlé de la perfection de Dieu dans les articles précédents, cet article précise ce qu’implique cette perfection. Il démontre la distinction commune entre la volonté ordinaire et la volonté extraordinaires de Dieu. Car en réalité, nous prenons les phénomènes que nous ne comprenons pas, pour des exceptions à ce que nous comprenons. Tout d'abord, on distingue une première thèse, tout est conforme à ce que Dieu a créé et ce qui semble extraordinaire ne l'est que pour nous simple individu. Puis, par plusieurs exemples, Leibniz nous démontre que rien n'est jamais vraiment irrégulier car l'on peut toujours formuler des règles pour rendre cela régulier. Il nous explique que l’ignorance de l'ordre universel qui nous confronte à croire que ce qui est désordonné est compliqué, est la raison de notre adhésion à cette croyance. Enfin, Leibniz nous dit que pour Dieu tout est conforme à l’ordre, il ne faire rien hors de l’ordre et donc qu'il a créé le meilleur monde possible.

 

                  Leibniz en utilisant les termes « volontés ou actions de Dieu » ne départage pas la volonté ou l’action comme le fait l’opinion commune mais les met sur un pied d’égalité, pour Dieu ces deux termes sont pareils. Par « volontés ou actions de Dieu », nous pouvons comprendre que cela désigne l’ensemble des phénomènes dans la vie des individus. Toute action dans le monde est donc une volonté de Dieu. Leibniz divise les actions ou les volontés en deux catégories, ordinaire et extraordinaire. Cette division est remise en question dans le texte. Quelque chose d’ordinaire est dans l'ordre commun, c’est ce qui a coutume d'être, de se faire, d'arriver. A l’inverse quelque chose d’extraordinaire n'est pas selon l'ordre, c’est un événement extraordinaire. Ils ont tous les deux la même racine et viennent du mot « ordre ». Donc on peut en conclure que les actions de Dieu sont sois commune, en respectant tous les évènements de l’ordre naturel, comme le fait que la Terre tourne, c’est une action ordinaire ; sois ce sont des actions extraordinaires voire des miracles, qui ne sont pas habituels comme une aurore boréale.                                                                                                                            Quand l’article nous dit : « Mais il est bon de considérer que Dieu ne fait rien hors d’ordre. Ainsi ce qui passe pour extraordinaire ne l’est qu’à l’égard de quelque ordre particulier établi parmi les créatures. » On peut comprendre que Dien ne fait rien d’extraordinaire car il ne fait rien qui sort de l’ordre. L’ordre est une loi générale, règle générale, dépendant de la nature. Donc pour une simple créature, comme l’homme cela semble extraordinaire mais pour Dieu ce n’est rien qu’une action ordinaire. Ce sont les humains qui n’ont pas inclus dans leurs ordres particuliers des phénomènes qui semblent les dépasser. Mais Leibniz n’affirme pas cette phrase come une vérité absolus, il utilise les termes « il est bon de considérer que » Car cette affirmation ne fait que confirmer la perfection de Dieu, car sinon cela veut dire qu’il aurait pu mieux faire, or comme Dieu est parfait, il n’a donc pas besoin de rectifier ses créations. Parler ou mettre en doute que certaine action de Dieu soit extraordinaire c’est remettre tous les principes de la perfection de Dieu, vu dans les articles précédents. Ce qui équivaux à revenir sur la thèse de Descartes, la puissance arbitraire de Dieu.                                                                                                                                                                                                        Pour Leibniz ce n’est pas possible, il propose donc de différencier deux ordres. Il y a donc l’ordre particulier qui est ce que les créatures ont instauré. Et l’ordre universel qui lui englobe l’ensemble des phénomènes. Dans l’ordre universel, aucune action semble extraordinaire. Donc pour les créations de Dieu qui vivent dans l’ordre particulier, certaines actions sont considérées comme extraordinaire. Mais dans l’ordre universel, rien n’est extraordinaire, tout semble ordinaire. Il n’y a pas de différence entre extraordinaire et l’ordinaire.  Les hommes sont dans un ordre qui les enfermes dans l’ignorance d’une partie du monde créé par Dieu.

                Partant du principe qu’il n’y a plus de différence entre les actions extraordinaire et ordinaire, on peut dire que comme Dieu est le créateur du monde et que tout ce que fait Dieu est parfait, le monde ne peut avoir d’irrégularité.                                                                                                                                                       Tout personnes vivant dans le monde créer par Dieu, ne peut nier l’existence de l’irrégularité. C’est pour cela que Leibniz va nous démonter grâce a des exemples que sa thèse de la première partie n’est pas qu’une thèse difficile à comprendre. Mais que cela ce produit tous les jours, et donc nous prouver que l’irrégulier n’existe pas.                                                                                                                       Supposons que l’on trace une quantité de point sur le papier, de façon la plus désordonnée possible, Leibniz affirme que l’on pourra trouver une réglé pour trouver une ligne géométrique dont la notion sera soit constante, soit uniforme. Leibniz nous confirme que tout individus trace les points, sans ordre ni fin. Mais pourquoi Dieu ne peut pas non plus produire hors d’ordre ?                                                            Mais étant nous même le sujet de notre action, nous avons conscience que nous traçons sans ordre ni fin, Leibniz compare cela a « l’art ridicule de la géomance » La géomance est une manière de prédire l'avenir en jetant des pierres ou de la terre sur une table. Car pour Leibniz il est toujours possible d’avoir une règle qui explique une irrégularité. Donc dans l’exemple de Leibniz il y a une règle qui démontre, sans jamais parler de hasard, de manière exacte la façon dont les points sont formés en un ordre, il est donc possible de trouver « une ligne géométrique »                                                  Leibniz nous prouve encore sa théorie avec deux autres exemples qui fonctionne sur ce modèle. Pour une ligne qui semble tracer au hasard, soumise à aucune règle, il existera toujours une règle mathématique derrière cette ligne. Pour le contour du visage qu’il soit normal ou difforme est toujours tracer d’un seul mouvement qui appartient à une règle, donc un ordre.                                                                Tous ces exemples prouvent la thèse de Leibniz qui nous dit que rien n’est hors d’ordre. Il en conclut pour ce paragraphe, en nous donnant la raison de notre croyance a l’irrégularités. Pour Leibniz, nous croyions à l’irrégularité parce que la règle de régularité est trop complexe pour nous, donc nous l’éliminons.  

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