Collectif de penser Beauvois et Pansu
Compte rendu : Collectif de penser Beauvois et Pansu. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Raybeauty • 30 Septembre 2022 • Compte rendu • 1 939 Mots (8 Pages) • 354 Vues
17 responses
Un texte qui brosse un portrait malheureusement réaliste et normalisé (encore plus malheureux) de la situation qui prévaut en recherche dans le milieu universitaire.
La construction du savoir est une question complexe en elle-même. Dire que la science est soumise à des intérêts financiers, c'est évidant. Ce qui me dérange, c'est quelle se fait au détriment de l'expérience des individus qui s'exprime par la parole, mais on des connaissances réel du terrain sans avoir les approbations des diplômes.
Les auteurs amènent des points pertinents sur les limites de l’attribution d’une cote. Ces limites peuvent s’étendre à plusieurs autres systèmes de cote. Lien intéressant à faire avec le palmarès des écoles où un nombre est associé à chaque école ce qui pousse certains milieux à revoir leurs critères de sélection tel que démontré dans le texte. Au point 8 lorsque les auteurs parlent des articles qui ne sont pas en anglais et donc qui ont moins de chances d’être publiés, cela va au détriment des sujets locaux qui sont justement plus pertinents en langue locale. Par exemple, l'éducation est un enjeu local et donc le fait de publier en langue locale permet d'aller toucher les acteurs locaux de l'éducation.
Je suis surprise que des revues spécialisées pervertissent le FI en ne choisissant pas des articles par ce qu’ils «n’intéresseraient pas suffisamment de monde» et que des articles soient écrits dans «le seul but d'être très souvent cités parce qu'avançant des énoncés aisément critiquables».
Cette lecture était intéressante. J'avais déjà entendu parler des problématiques du monde de la publication et de la course aux bourses qui interféraient avec la qualité et la pertinence des recherches donc le texte ne m'a pas surprise. Je ne pensais toutefois pas qu'il y en avait autant. Je suis un peu découragée de constater que les EUA semblent avoir le monopole de tous les sujets, en technologie, en science humaine, en science naturelle? Je m'étonne que l'Europe n'ait pas une base de données/recherche pour leur faire compétition. J'ai trouvé le 3e paragraphe sur les biais très éclairant. Je m'étonne que ce soit les éditeurs qui gagnent au change. J'aurais pensé que ce serait les universités les plus riches. Les maisons d'édition leur sont-elles reliées?
J'ai trouvé le texte un peu difficile à saisir. J'ai eu de la difficulté à établir des liens entre le texte et l'éducation. Ce que j'en retiens, c'est que l'évaluation des revues scientifiques sert d'avantage à inciter à consommer des revues scientifiques (et donc faire des profits) plutôt qu'au développement de la sciences. J'en retiens aussi que ce mode d'évaluation n'encourage pas a explorer ce qui se passe ailleurs et à s'ouvrir aux monde.
Suite à ma lecture de ce texte, j'avoue être très surprise, étonnée par les affirmations données. Au départ, j'étais très septique car les auteurs ont utilisé le terme "tyrannie" en parlant du FI. Par contre, plus ma lecture avançait, plus je voyais la pertinence de ce terme. Je me suis dit que s'il pouvait y avoir un tel "trafic d'influence" (citer surtout des auteurs en anglais, américains ...), qu'on pouvait oublier la science au profit du principe consommatoire, je n'ose même plus penser à quel point mon AppelNews peut être biaisé... Je n'aurais jamais cru que pour avoir plus de vu sur un article, il y aurait autant de stratégies.
C'est un article abstrait pour moi. Je trouve que la notion de consommation est un procédé non polyglotte, sélectif, abstrait. Elle fait référence au propre imaginaire de chaque personne pour intérioriser ce dernier. L'acceptation des chercheurs ou les moyens utilisées pour mesure la consommation est différente et peut être influencer par plusieurs en fonction de leur idéologie, leur origine, leur savoir.
Je crois que l'important c'est dans être conscient, afin de prendre le FI pour ce qu'il est: une mesure de fréquence et non une mesure qui détermine la valeur.
Je crois que dans le texte il est question d'éthique. Une règle détermine la valeur d'instruction d'un pays. Avec la globalisation de plus en plus de pays ont accès à différentes ressources et deviennent apte à communiquer dans une autre langue que la leur. Donc, cela leur permet de lire et de publier en anglais. Même si les Américains ne sont pas intéressés de lire ces articles, ils sont tout de même accessible aux autres nations du monde.
Je pense que ce FI encourage seulement certains types de recherches populaires et provoque un phénomène de mode en sciences et en recherche. Il oriente les recherches et les articles vers ce que les lecteurs connaissent uniquement. C'est en résumé la mise en marché de la recherche qui devrait selon moi être plus exploratoire et encourager les jeunes ou nouveaux chercheurs à ne pas seulement orienter leur recherche sur des sujets en demande uniquement. Ce n'est pas un outil fiable d'évaluation. Je me questionne également sur l'orientation des recherches en anglais plus que les autres langues. Pour terminer, le ISI est une entreprise privées aux États-Unis, je crois que ce genre d'institue devrait être plutôt être publique et internationale afin de ne pas monopoliser les article et recherche en anglais uniquement.
Le texte de Beauvois et Pansu fut intéressant, puisqu'ils abordaient un sujet qui m'était encore inconnu, soit le principe du Facteur d'impact. J'ai trouvé pertinent de prendre conscience que les Américains (Étasuniens) avaient le quasi-monopole grâce à l'ISI. Un fois de plus, les Étasuniens réussissent à avoir le monopole de ce qui est publié scientifiquement grâce à un indice qui n'a en fait rien de scientifique. Je trouve dommage d'apprendre que les scientifiques doivent citer des scientifiques précis (Américains) dans l'unique but de se voir publier leur revue ou leur article scientifique. En résumé, ce que j'ai retenu, c'est le fait que le FI garantit l'activité d'un groupe géographiquement localisé de chercheurs soutenus par des société ou associations puissantes. D'ailleurs, le FI est un élément de comparaison qui n'estime pas vraiment bien la qualité des écrits scientifiques.
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