Changer le monde commence par se changer soi-même

                                               Edgar Morin, Science avec conscience, 1982

                                               Sujet n°2

    Changer le monde commence pas se changer soi-même.

Ce que Pierre RABHI a déclaré dans « L’agroécologie, une éthique de vie » est une vision de la société à peine caricaturée, en effet, si nous regardons à l’heure actuelle l’image de l’agriculture moderne nous nous rendons bien compte que cela ne fonctionne pas. Regardons combien de milliards de tonnes de céréales cette planète produit chaque année, comment est-ce possible qu’avec autant de production il y est approximativement 1 milliard d’humains qui souffre de mal nutrition. D’où vient le problème ? Cela est mal géré car le problème est avant tout économique, car nous privilégierons toujours l’économiquement rentable que le scientifiquement faisable, il y a 2 questions fondamentales à se poser, avons-nous la capacité de nourrir tout le monde ? Voulons-nous le faire aux dépens de notre train de vie pro matérialiste ?

Nous avons fait des progrès colossaux en l’espace de 50 ans, je parle d’avancer technologique entre autres, de révolution industrielle, de conservation de produit, de traitement. Il est prouvé que nous produisons bien plus que nous consommons et la technique y a belle est bien contribuée. Mais pourquoi a-t-elle ne pas enrayer le problème du mal nutrition mondiale ? Car la technique coute cher, si nous mettons une technique couteuse derrière un produit cela se ressentira forcément sur le tarif global du produit fini, si nous ajoutons à cela les taxes, le cout devient exorbité. Pour les Occidentaux cette marge de prix se ressent beaucoup moins que pour les Africains ou même les Asiatiques. Si le kilo de riz augmente de 10 centimes, 90 pourcents de l’affriqué tremble vu qu’il est leurs éléments premiers de nutrition. Pour beaucoup, le problème de pauvreté, donc de mal nutrition vient avant tout d’une poignée de personne qui contrôle les grandes firmes internationales, ce sont elles qui gèrent le monde et non les états.

Pour beaucoup, le problème de pauvreté, donc de mal nutrition vient avant tout d’une poignée de personne qui contrôle les grandes firmes internationales, ce sont elles qui gèrent le monde et non les états. Certaine des firmes transnationales dépasse le produit intérieur brut de quelque pays, comment font-elles ? Cela est simple, elles jouent avec les fluctuations boursières pour générait un maximum de profit, mais cela se fait bien évidemment aux dépens du consommateur. Chaque fois que nous passons un palier, nous restons insatisfaits et nous cherchons à aller encore plus haut, sans jamais être rassasiés. C’est dans la nature humaine de vouloir toujours plus, de découvrir, inventé, crée, nous sommes d’éternels insatisfaits. Toute la connaissance que l’homme a acquise c’est toujours fait pour le profit d’une pincée et aux dépens d’une poignée. Car l’air du temps n’est pas à la philanthropie mais plutôt au bénéfice. Il n’est qu’une question d’image et de paraître pour l'esprit occidental moderne, en ignorant la misère, en regardant notre propre confort, en se disant même que si les pauvres restes pauvres ces biens la preuve d’une éminente fainéantise, il est toujours plus facile de blâmer les autres pour ce faire valoir au lieu de vraiment tout faire pour changer les choses. Il faut savoir que changer cette boulimie en normalité collective est faisable, Pierre RABHI en est la preuve vivante. Il est le fondateur d’un écovillage en Ardèche qui est totalement en autonomie face au reste du monde.

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