Avons-nous du temps à perdre ?

 Avons nous du temps à perdre

Introduction :

Le temps est l’entité la plus importante de la vie humaine ou animale. Le règne de l’espèce humaine repose sur le temps de part son histoire. Or l’homme ne le maîtrise pas, le temps lui échappe et ne s’arrête jamais de s’écouler. La mort est inévitable et entraîne avec elle toute une vie. La perte de temps est considérée comme le fait de ne pas utiliser son temps pour réaliser un acte utile. Si l’on ne veut pas gâcher sa vie, nous n’avons pas de temps à perdre. Mais il peut-être toutefois nécessaire de perdre une partie de se temps.

Avons-nous du temps à perdre ?

Il faudrait alors réussir à faire bon usage du temps précieux qui compose notre vie. Premièrement nous verrons que la perte de temps est limitée au maximum par l’innovation humaine. Puis que la perte de temps est toutefois nécessaire. Et enfin comment transformer son temps en investissement.

I)La perte de temps est limitée au maximum par l’innovation humaine :

        La vie d’un homme est bornée par la naissance et la mort. De plus l’homme ne peut contrôler le temps, il ne peut pas le stopper ni l’accélérer. Le temps qui nous est imparti pour vivre est donc limité. On ne sait pas non plus quand la mort va survenir et nous enlever la vie. L’incertitude qui règne en la mort est la raison première qui nous pousse à la craindre. Cette crainte ordonne à l’homme d’utiliser correctement le temps qui compose sa vie afin de ne pas le gâcher.

C’est ainsi que depuis toujours l’homme cherche à gagner du temps. Or, le gain de temps est en réalité une économie de temps. En effet, on ne peut pas gagner du temps puisqu’on ne le maîtrise pas, on peut simplement éviter de le gâcher. Pour cela l’homme invente de nouvelles technologies et de nouveaux procédés qui lui permettent de raccourcir la durée des tâches que qu’il a à réaliser quotidiennement. On le remarque notamment dans l’évolution des transports. Au Moyen Âge, les gens se déplaçaient majoritairement à pied et grâce à la traction animale. Puis la machine à vapeur émergea au XIX ème siècle permettant d’atteindre la vitesse de 120 kilomètres à l’heure. Au XXe l’aviation se développa et permis de relier tous les continents du monde en quelques dizaines d’heures. Dans les années 60 l’avion commercial Concorde permettait de transporter 120 passagers de Paris à New York en 3 heures seulement grâce à sa vitesse hallucinante de 2 fois la vitesse du son. Cette évolution des transports nous montre bien la course effrénée à la vitesse que l’homme entreprend depuis toujours. L’augmentation de la vitesse des transports lui permettant de réduire ses temps de trajet et donc d’éviter de gâcher son précieux temps en déplacement. Et il en va de même pour une grande majorité des objets et des services que nous utilisons durant notre vie. Les entreprises vont vendre ces produits et services pour permettre aux consommateurs d’économiser leur temps. On remarque alors la marchandisation du temps. L’expression « le temps c’est de l’argent » résume cette problématique actuelle.la perte de temps est présente tout au long de notre vie que ce soit lors des trajets ou même lors d’une discussion à contre sens avec un individu.La perte de temps fait partie de notre quotidien mais elle est limitée au maximum par l’innovation humain. On en conclu donc que l’homme n’a pas de temps à perdre. Pourtant la perte de temps subsiste dans notre société.

II) La perte de temps est nécessaire

Si ce phénomène persiste, c’est soit qu’il est un désir humain soit qu’il lui est imposé. La perte de temps au sens strict du terme n’existe pas. En effet, le temps est indivisible de l’homme, de la vie, d’une existence. La perte de temps peut alors être considérée comme la mort puisqu’on ne peut plus en disposer pour l’utiliser. Mais si l’on s’en tient à l’expression populaire du terme, le perdre ne voudrait pas vraiment dire que nous ne le possédons plus, mais que nous l’avons mal occupé. Mal occuper son temps serait alors de ne pas le rendre productif ou utile. Pour certain, les loisirs ou plus largement les divertissements seraient une perte de temps. Ainsi, par exemple, faire une partie de jeu vidéo le serait aussi puisqu’on ne produit rien. Pourtant les ventes de ces même jeux ne font qu’augmenter depuis leur invention allant jusqu’à plusieurs millions d’unités vendues pour un seul jeu. Il en va de même lorsqu’on regarde des séries télévisées. Ces activités permettent aux êtres humains d'occuper leur temps libre en s'amusant et de se détourner ainsi de leurs préoccupations. On voit donc ici le désir croissant de divertissement qu’éprouve l’homme.

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