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A-t-on le droit de sire "c'est plus fort que moi"?

Dissertation : A-t-on le droit de sire "c'est plus fort que moi"?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  22 Mai 2017  •  Dissertation  •  2 110 Mots (9 Pages)  •  2 771 Vues

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                                     Devoir maison de philosophie                Paul et Rohan Ts1

A t-on le droit de dire c'est plus fort que moi ?

         De nos jours nous sommes constamment sujet à des choix moraux. Cette morale différente d'individus en individus régit nos actes . Ai-je le droit ou non tel est la question ?  Certains choix pourrait être influencer par un désir profond tout en abandonnant toute idée de moralité. Par exemple, Quelque chose de plus fort que soit est de l'ordre de ce qui nous dépasse : la tentation...  Ceci laisse à réfléchir, la question suivante se pose  : A t-on le droit de dire c'est plus fort que moi ? Nous étudierons les raisons qui font tomber notre moralité dans le « c'est plus fort que moi », cependant ce n'est pas suffisant ,  le fait que l'on puisse  dire que c'est VRAIMENT plus fort que soit , ne serait il pas un leurre.

        L'homme est avant tout un être pensant et vivant, or tout être pensant, vivant aime se simplifier la vie. La faciliter de l'immoralité l'attire souvent du mauvais côté. La cause ? Un désir , une passion, une envie qui s'oppose en partie à la volonté et au choix .  En outre l'homme est en proie au désir, ou à d'autres sentiments qui peuvent altérer sa perception sa pensée du monde extérieur. Ce qui nous différencie des animaux est notre conscience morale, bien que nous ne la contrôlions pas complètement. L'animal qui arrive devant un mur cent fois plus grand que lui, le contourne ou fait demi tour , l'homme lui surmontera l'obstacle. Encore plus s'il est animé par un désir , comme celui de vivre. Dans plusieurs cas de l'histoire l'homme était prêt à tout pour obtenir l'objet de sa convoitise tel que le pouvoir ou l'argent !  Les guerres naissent d'une envie de domination, ou d' expansion d’idéologie. Prenons le cas d'un jeune homme a qui l'on dit «  tue ton village ou je te balance par dessus bord ! », le lendemain le jeune homme tue son village. Quelques temps plus tard, un vieillard lui demande pourquoi n'a t-il pas refuser. Pour toute réponse le jeune homme dit «  c'était plus fort que moi ! ». Mais qu'est ce qui était plus fort que lui, ici ce n'était non pas le désir de tuer, mais le désir de vivre qui surpassait sa moralité ! Sa vie a plus d' importance  pour lui que celle du village. Dire qu'une chose est plus fort que nous même reviens à dire que c'est dans notre nature notre instinct de dire ou de faire cela, c'est considérer qu'il y a une forme de déterminisme naturel ou social en nous, cet à dire la succession de chaque événement est déterminée en vertu du principe causaliste (cause et effet), du passé et des lois de la physique. Or l'instinct, l’irrémédiable est de l'ordre de l'animal. Ce qui reviendrais a dire que ce qui était plus fort que nous, c'était notre instinct ( cas du jeune homme). Le fait d'accepter que quelque chose soit plus fort que soit ramène notre conscience à celle d'une bête. Nous avons donc affaire a un leurre !

Prenons un autre exemple: une jeune fille fume, elle a conscience que c'est mauvais, pourtant elle fume, et nous dira parfois: « c'est plus fort que moi ». C'est quoi moi? Le moi,c'est la personne, c'est à dire une unité du corps et de l'esprit. Fumer étant de l'ordre du désir, des pulsations alors c'est sont corps qui est plus fort qu'elle. Mais aussi son envie qui influe l’esprit, car l'envie de fumer a pour source l'esprit qui répond au désir corporel de fumer.  

         Est ce que ce qui se passe là est plus fort que les déterminations, la volonté du moi?

Le jeune homme avait il le droit de dire que c'était plus fort que lui ? Ou étais ce de l’ordre de l'immoralité ?  

        Penchons nous sur la composition de notre problématique. Il n'est pas formulé « peut-on » mais « a t-on le droit », je sais que le droit se fonde sur notre perception du juste, il a pour but d'établir une morale universel qui permettra de juger et de considérer les actions d'autruis. Reprenons le cas de notre jeune homme, quand il a tué son village au niveau du droit il ne pouvait pas dire que c'était plus fort que lui . Si quelque chose prouvais que ce jeune était fou et qu'il disait que c'était plus fort que lui , alors là il aurait droit. Car qu'est ce que la conscience morale d'un psychotique, on sait juste que la psychose est un trouble de l'esprit, évoquant le plus souvent une« perte de contact avec la réalité». En effet de la lettre sur les aveugles à l'usage de ceux qui voient de Diderot, celui-ci développe l'idée que notre morale dépend de  notre sensibilité, il considère qu'un aveugle qui se met soudainement à voir ne comprend pas immédiatement ce qu'il voit, et qu'il mettra du temps à faire le rapport entre son expérience des formes et des distances acquises par le toucher, et les images qu'il perçoit avec son œil. L'on peut donc affirmer qu'il est difficile d'établir un droit en philosophie, car un changement de perception du monde ou de sensibilité d'un individus à un autre remettra toujours en question cette notion de droit.

Du côté du droit civique, un homicide ne sera jamais excusé par un « c'était plus fort que moi ».  Cette phrase étant encore flou, le meurtre ne peut être justifier par un argument qui divise les avis. Il n'empêche que la liberté d'expression, autorise dans un cas légal à le dire. L'état ne réprimandera jamais notre jeune fille de fumer, et donc encore moins de dire que c'était plus fort qu'elle, car l'état considère qu'il y a une part d'elle, l'inconscient qui amène, qui pousse cette personne à fumer.

        Attardons nous encore sur un autre mot de la problématique, « dire ». Qu'entend la question par « dire ». Quand l'on pense que c'est plus fort que nous, on ne va pas le dire pour autant. Ce qui signifie que la problématique ne couvre pas tout les cas du « c'est plus fort que moi ». cette phrase est dîtes dans certains cas et avec une certaine attention. Notre jeune fille qui fumait l'a dit : pour  trouver une excuse à se pourrir la santé ou pour éviter les sermon d'autrui. Malheureusement nous ne savons pas tout ce qui se passe dans l'esprit d'un individus, car c'est sa personne qui le différencie de nous, donc son esprit est différent.

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