Titre 1 : le business plan, l’instrument pour entreprendre
Cours : Titre 1 : le business plan, l’instrument pour entreprendre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar tictac66 • 19 Avril 2018 • Cours • 2 297 Mots (10 Pages) • 694 Vues
12 janvier 2018[pic 1]
Plan du cours :
Titre 1 : le business plan, l’instrument pour entreprendre
Titre 2 : le management entrepreneurial
Chapitre 1 : le business plan
C’est quoi un business plan ?
Un business plan (plan d’affaires) est un document présentant l’activité de la nouvelle société ou du nouveau projet, aussi qu’une évaluation quantitative de la création de valeur du projet.
A quoi sert-il ?
- Instrument de négociation, il est le mode de communication privilégié entre un porteur de projet et un investisseur.
- Moyen de démontrer la capacité de projection
- Outil de clarification de la stratégie en interne
- Outil de suivi de la réalisation et du pilotage stratégique
Une stratégie ne vaut que si elle est réaliste
Planifier c’est aussi se donner de la souplesse
Stratégie
Non réalisées
Stratégie émergeante
*
Quatre bonnes raisons de ne pas faire un business plan
- La stratégie est gérée au quotidien
- L’environnement est trop mouvant pour pouvoir planifier quoi que ce soit
- Les marges de manœuvres sont de toute façon limitées
- Il n’est pas envisagé de faire appel à des investisseurs externes
Cinq bonnes raisons de faire un business plan
- Donne l’opportunité de clarifier ses idées
- Permet de mobilier une équipe autour d’un projet d’entreprise
- Permet de convaincre des tiers
- Contribue à l’élaboration d’un système de pilotage souple, flexible et dédié à l’entreprise
- Lancement de nouveaux projets à moyen d’un projet et initie une évaluation
Cinq occasions pour lesquelles un business plan est indispensable
- Création d’entreprise
- Recherche d’investisseurs ou appel aux marchés financiers
- Engagement d’une démarche d’alliance
- Anticipation de changements majeurs ou de restructurations
- Lancement de nouveaux projets à moyen ou long terme
Les sources de financement
Les trois sources principales :
- Autofinancement,
- L’emprunt,
- L’augmentation du capital.
Les autres sources de financement :
- Crédit bail,
- Prêts professionnels (FEI, AIRDIE…),
- Cautions mutuelles, garantie BPI France,
- Prêts d’honneur (PFIL, ACCRE, PCE…),
- Aides des collectivités territoriales ex : Région.
La structure d’un business plan
Elle est globalement fixée :
- Synthèse
- La société
- Le marché
- Les produits et les technologies
- Le plan de développement
- L’équipe
- Les données financières
La partie narrative
Cette partie présente à la fois l’entrepreneur, son équipe et son projet. On y trouve notamment :
- La genèse du projet
- Environnement familiale et personnel
- Les points forts du projet
- Les atouts par rapport à la concurrence
- Un état de la prospection
Les documents financiers prévisionnels
Ils comprennent trois types de documents :
- Un compte de résultat prévisionnel
- Un plan de financement
- Un bilan prévisionnel
Le premier document découle des simulations réalisées lors du choix d’investissement. Toutefois, l’équilibre du projet, en terme de trésorerie, doit être étudié. Le projet peut dégager des excédents ou des besoins de trésorerie. Le plan de financement vise (1) à les évaluer, (2) à étudier leur placement ou leur comblement. Le bilan prévisionnel découle de ces deux documents.
« Le plan d’investissement est un document pluriannuel prévisionnel des ressources et des emplois à moyen et long terme ». B. Pigé.
Construction d’un plan de financement
Il se construit en deux étapes :
- Evaluation des besoins (respectivement des excédents) de trésorerie à financer : ils s’obtiennent par différence entre les flux entrants et sortants, année par année.
- Etude des financements à mettre en place (capitaux propres, emprunts…). La mise en place de ces ajustements peut aboutir à la création de flux de trésorerie sortants (dividendes, intérêts, remboursements…).
La durée du plan de financement est normalement de celle du projet, soit de 4 à 6 ans en pratique.
19 janvier 2018
Les emplois de trésorerie sont :
- Les investissements (à retenir pour leur montant HT). Il faut retenir tous les investissements générateurs d’une sortie de trésorerie (financiers, industriels, immatériels…).
- L’augmentation du BFR. Certains auteurs préconisent de distinguer les variations du BFRE et BFRHE.
- Les remboursements d’emprunts. La nature des emprunts (anciens/ nouveau) à prendre en compte dépend du niveau du PF.
- Les versements de dividendes.
Besoin en fonds de roulement = stocks + créances – dettes.
Trésorerie = fonds de roulement – besoin en fonds de roulement.
Les ressources sont constituées :
- La CAF : ressources disponibles créées par l’entreprise durant son activité. Comme la ∆BFR est du coté emploi, on retrouve bien le flux de trésorerie lié aux questions de l’entreprise (CAF-∆BFR).
- Les produits de cessions d’immobilisations.
- Le montant des emprunts émis. Il faut retenir le montant effectivement encaissé, pas la valeur de remboursement. D’où un possible retraitement des PRO (primes de remboursement des obligations).
- Les subventions d’investissements reçues. Il faut enregistrer dès lors qu’elle est juridiquement acquise. L’adéquation entre ce flux de fonds et le flux de trésorerie se fait grâce à la ∆BFR.
- Les éventuels apports des associés ou actionnaires par une augmentation du capital (il faut appeler le capital pour qu’il soit libéré, distinction entre capital souscrit appelé et capital souscrit non appelé).
A l’issue de la première étape, tous les champs ne sont pas renseignés :
- Emprunts, capital, dividendes, subventions, cessions…
- Ils servent à équilibrer le plan de financement.
Plusieurs paramètres rentrent en ligne de compte pour l’ajustement des encaissements et des décaissements, notamment le choix du mix emprunts/ capitaux propres (la limite maximale est de 2, deux fois plus de dettes-emprunts que de capitaux).
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