L’Union européenne depuis 1992 : Entre Projet fédérateur et réalités
Fiche : L’Union européenne depuis 1992 : Entre Projet fédérateur et réalités. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Magie Easy • 11 Décembre 2017 • Fiche • 7 859 Mots (32 Pages) • 800 Vues
Chapitre 2 : l’Union européenne depuis 1992 : Entre
Projet fédérateur et réalités
Au début des années 1990, l’Europe sort d’une longue période de division liée à la guerre froide (chute du mur de Berlin, 9 Novembre 1989) et cela entraîne une question sur le devenir d’une Union Européenne. A-t-elle toujours sa place ? De plus, à quoi sert l’OTAN sans Bloc soviétique ?
Sous quelles formes les organisations internationales (l’OTAN) doivent-elle survivre, ou se construire ? 3 décennies plus tard, la question se poser toujours, car l’UE à 28 (27 bientôt) n’est ni une simple zone de libre-échange, ni un état fédéral de type USA, ni un Etat supranational. L’UE est toujours un objet politique non identifié. Elle est en plus de plus en plus confrontée à des crises de plus en plus rapides (la crise de l’Euro, la crise migratoire)
Pour les populations, l’Europe ne protège pas assez. « Si l’Europe souffre ce n’est pas qu’elle est trop ouverte c’est qu’elle n’est pas suffisamment armée dans la mondialisation ». P. Moscovici
Ce que l’on nomme la construction européenne correspond à un processus mis en place sur une période de 50 ans, dont l’organisation s’est progressivement imposée aux Etats membres et qui tente de faire reconnaître sa légitimité par le reste du monde. Cette attiture rompt avec le bellicisme des siècles précédents, et l’édification et le fonctionnement de cet ensemble constituent un cas unique au monde d’association, sur une base contractuelle, d’Etats de plus en plus nombreux, respectant les intérêts de chacun. Les traités successifs confèrent aux différentes institutions européennes des responsabilités de plus en plus importantes et dessinent les contours de ce que l’ont peut désormais nommer un projet européen, édifié selon une dialectique balançant entre élargissement et approfondissement, entre concurrence et coopération, entre fédéralisme et confédéralisme.
Avec les politiques communes (agricole, monétaire, régionale, environnementale), l’Union tente de mettre en conformité ses valeurs et ses pratiques. Ces politiques permettent par l’interdépendance qu’elles créent, d’améliorer sans l’alourdir l’efficacité de l’ensemble, tout en bénéficiant, en théorie, à chacun des participants. L’ensemble de ces politiques communautaires a pour objectif de dépasser la mosaïque des spécificités nationales et de la transformer en un espace commun qui rapproche les activités et les peuples. Parmi ces politiques, l’union économique et monétaire constitue un tournant majeur dont dépend, pour l’Union, une capacité à relever le défi d’une certaine prospérité économique et sociale. Les politiques régionales d’intégration, visent, quant à elles, à réduire les disparités, créées du fait de l’arrivée de pays différents au cours des élargissements successifs, ou de la mise en concurrence de divers ensembles territoriaux.
Cependant, entre les objectifs de ces politiques d’approfondissement et leur efficacité réelle, il est indispensable d’établir un bilan.
Comment l’Europe peut-elle alors rebondir ?
Table des matières
Leçon IV) Les années 1990, le projet fédérateur en marche ? 2
1) Maastricht : le redémarrage du projet européen ? 2
Le résultat d’une longue évolution et un contexte international 2
Les piliers de Maastricht 3
2) Les succès 3
Elargissements et libre circulation 3
La monnaie unique 3
3) Cependant des difficultés demeurent 4
L’Otan comme porte d’entrée obligatoire de l’UE 4
Les premiers refus d’adhésion 4
Leçon V Le retour aux questionnements dans les années 2000 5
1) Comment gouverner l’Europe à 25, 27, 28…etc ? 5
La question de la gouvernance 5
La question identitaire et sociale 5
Quelles orientations ? 5
2) La crise de l’Euro entraîne de nouvelles fractures 5
La crise liée au manque de gouvernance monétaire 5
Rebonds mais fractures 5
Leçon VI) Depuis 2011 les doutes sur un nouveau rebond européen 5
1) L’OPNI européen, ou la difficulté de parler d’une voix 5
2) Quelles politiques pour gérer l’UE ? 6
La remise en cause des politiques communes 6
« L’abonné absent » dans de nombreux cas. 6
3) Une Europe à géométrie variable, une solution ? 6
Quel approfondissement alors ? 6
Quel élargissement ? 6
Conclusion : 6
Leçon IV) Les années 1990, le projet fédérateur en marche ?
L’Union européenne compte aujourd’hui 28 membres, Cette configuration est le résultat d’une construction progressive, irrégulière dans le temps, et marquée par les bifurcations successives qui ont scandé la géopolitique européenne. Les adhésions qui ont eu lieu entre 1957 et 1995 présentaient un certain nombre de caractéristiques aui, a contrario, mettent en relief le caractère particulier de l’élargissement de 2004. Alors que les premières adhésions concernaient uniquement des Etats de l’Ouest européenn qui partageaient les mêmes valeurs et avaient en commun des systèmes politiques et économique analogues, le passage de 15 à 25 puis à 27 membres en 2007 est un tournant important dont les enjeux et les implications justifient de parler d’élargissement majeur. Il entérine la fin de plus de 40 ans de division de l’Europe issue de Yalta et de Postdam, et il clôt une période de près de 15 ans d’attente pour réaliser la « réunification » de l’Europe.
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