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L’Homme doit-il tout attendre de la culture ?

Cours : L’Homme doit-il tout attendre de la culture ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  22 Avril 2018  •  Cours  •  1 907 Mots (8 Pages)  •  796 Vues

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LOMBARD Mathéo                                                                                                                                              TS4

Dissertation philosophie

L’Homme doit-il tout attendre de la culture ?

       Cicéron est le premier à utiliser le terme de culture par analogie : cultiver l’homme c’est prendre soin de lui et l’épanouir en lui donnant les savoirs, les savoirs faires, les coutumes grâce auxquelles il réalise son humanité en s’arrachant d’un état originaire brutale. La culture comporte donc un sens mélioratif. Cependant l’étymologie du terme permet-elle de rendre compte de la complexité du phénomène culturel ? L’homme civilisé ne témoigne-t-il pas une sorte de dépendance a cette culture ? Ou est-ce plutôt l’Homme qui est à l’origine de cette dernière ? La réponse logique serait que l’homme doit tout attendre de la culture car c’est cette dernière qui le définis. Mais d’un autre coté l’Homme ne doit-il pas tout attendre le lui-même et de sa capacité à la création ? Il serait alors légitime de se demander si la culture n’est pas dépendante de l’homme à son tour.

       Dans un premier temps il peut paraitre évident que l’Homme doit tout attendre de la culture. En effet l’homme dans son état de nature (état caractérisé pas le seul fait de subvenir a ses propres besoins vitaux à savoir manger, boire , dormir, procréer, le tout dans une profonde indifférence entre individus ) lenait une vie simple dans l’indifférence de son prochain. Mais la culture a amené un ensemble de transformations par lesquelles l’Homme c’est vu changé. Ce qu’est devenu l’Homme aujourd’hui est le fruit du processus d’évolution propre à l’espèce humaine : la culture. Elle a permis à l’homme de créer la société ce qui la rendue plus fort (mais également plus dépendant sur certains points), sans la culture l’Homme serait toujours dans cet état solitaire de nature caractérisé comme le dit Rousseau par un « amour de soi ». De plus la capacité de l’Homme à la culture provient de sa capacité à transmettre, à accumuler des connaissances ou encore des techniques. Ce sont ces capacités qui permettent a l’Homme de s’écarter de la nature et de se différencier de l’animal. Car l’Homme a la particularité de pouvoir se perfectionner indéfiniment pour lui permettre de s’adapter a son milieu et à son mode de vie qui n’a pas cessé de changer au cours du temps.                                                 On peut également dire que ce que nous sommes dépend de la culture dans laquelle nous naissons et évoluons. La culture peut aller jusqu’à façonner notre corps, c’est-à-dire la manière que nous avons de marcher de nous tenir et encore plus flagrant la manière que nous avons de parler. C’est pour cela que la grande diversité de langue reflète une grande diversité de culture différentes et autant d’évolution de l’Homme. Au terme de notre première partie nous avons donc pus montrer que la culture façonne l’homme et impact son mode de vie, en effet la culture a permis à l’Homme d’instaurer une société qui nous permet d’être ce que nous sommes aujourd’hui grâce à son influence sur notre manière de vivre ou d’être. De plus comme nous le montre le mythe de Prométhée la culture et la technique sont naturelles chez l’homme car ce sont les moyens naturelles dont l’Homme dispose pour assurer sa survie, Si l’Homme a transformé la nature par des techniques c’est qu’il est incapable de survivre sans outils. Ce qui signifie que l’Homme n’est naturellement pas apte à assurer sa survie sans la culture et les techniques qu’elle apporte. Cependant nous pouvons nous interroger sur la logique de cette réponse, l’Homme ne pourrait-il pas être devenu Homme par sa volonté et par sa force et non uniquement grâce à la culture.

    L’Homme pourrait également tout attendre de ses seules capacités sans s’en remettre à une instauration de la culture. En effet l’Homme a mis en place le système de culture pour instaurer des techniques, des règles et une société lui permettant de survivre plus aisément dans ses différents milieux. Mais si cette instauration n’avait pas eu lieu que ce serait-il passé ? On pourrait penser qu’en l’absence de collectivité sous forme de société ou de pensées communes sous formes de cultures (propre à chacun mais communes pour certaines) l’homme aurait trouvé de manière individuelle une manière de subvenir à ses besoins sans l’instauration de la culture ou de la société qu’elle engendre. Si les hommes n’avaient pas instauré la société ils auraient dû trouver des moyens pour subvenir à leurs besoins. Les besoins primaires étaient plutôt simple a assouvir dans l’état de départ qualifié d’état de nature (d’aucun pense que cette état n’est qu’une représentation imaginaire pour mieux comprendre les mécanismes ayant poussés les hommes à s’allier), mais les besoins survenant avec le temps comme se protéger des autres prédateurs ou encore des catastrophes naturelles naissantes son, avec les capacités basiques de l’Homme (celles acquises à sa naissance mais non développés par le biais de la culture une d’une quelconque vie en société), très difficile à combler. L’Homme agissant alors en solitaire aurait donc dû étendre ses capacités afin d’y répondre. Le tout n’étant pas dans une optique de culture propre à sa personne instaurée à cause de ses propres besoins, mais dans un pur instinct de survie presque animal. Il serait alors poussé à développer de nouvelles capacités dans le but de s’adapter à son milieu changeant. Cela traduit bien le modèle d’adaptabilité et de perfectionnement perpétuel sur lequel l’espèce humaine repose. On peut aussi imaginer le fait que la culture existe mais qu’elle n’a pas tout apportée à l’Homme. En effet la culture a donc permis à l’homme de se développer en tant que communauté et également dans les techniques individuels et collectives. Mais ceci a seulement permis à l’Homme une facilité d’adaptation. Ce qui constitue le propre de l’homme c’est-à-dire l’empathie, la volonté de survivre et de trouver le bonheur était déjà présent chez lui avant l’apparition de la culture. Apparition ayant certes servie a les faires ressortir et a les faires s’exprimer mais sans culture l’Homme serait ce qu’il est aujourd’hui (en enlevant les caractères culturels de nos comportements), il le serait simplement d’une manière moins expressive et plus solitaire. Au terme de notre deuxième partie nous avons donc pus montrer que l’homme ne devait pas tout à la culture, en effet la culture n’a fait que réveiller le propre de l’homme qui dormait en lui dans une période ou sa vie se résumait à survivre en répondant à ses propres besoins. Cependant on pourrait s’interroger sur la question de base et se demander si ce n’est pas plutôt la culture qui est dépendante de l’Homme.

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