DM Français
Commentaire de texte : DM Français. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar FatalMr • 14 Janvier 2016 • Commentaire de texte • 502 Mots (3 Pages) • 2 040 Vues
LA QUESTION PRÉALABLE
Ce corpus nous présente trois textes qui sont les suivants : Si c'est un homme, récit autobiographique de Primo Levi, écrit en 1947, L’espèce humaine, œuvre de Robert Antelme où il raconte son expérience en tant que déporté des camps de concentration nazis écrite en 1947 également, et L'écriture ou la vie, roman dont l'auteur est Jorge Semprun, écrit en 1994.
Mais comment l'inhumanité est-elle traitée dans ces textes ?
Dans un premier temps, nous verrons comment est décrite l'humanité pour ensuite voir comment elle est opposée à l'inhumanité de l'environnement des textes.
Tout d'abord, Primo Levi nous présente un personnage, faisant au passage hommage à un de ses camarades détenus, du nom de Jean. Ce personnage, bien qu'il soit le plus jeune détenu de son Kommando, y était Pikolo, c'est-à-dire le livreur-commis aux écritures. On voit donc bien que ce personnage n'est là que pour représenter l'humanité au travers de qualités comme son amitié avec les autres détenus, sa maîtrise parfaite de la langue allemande et française, qui lui permet une plus grande communication, ainsi que le poste qu'il occupe qui fait de lui l'intermédiaire entre les détenus et leurs précieux destinataires. Il est aussi bon de noter que Jean utilisait sa place pour sauver certains détenus des punitions SS. Contrairement à Primo Levi et son Jean, Jorge Semprun fait jaillir l'humanité qu'on ne voyait plus, qu'on croyait perdue, grâce au poème Le voyage tiré des Fleurs du mal de Charles Baudelaire. En effet, en faisant revenir ce brin d'humanité, le professeur souffrant s’éteint comme apaisé. Robert Antelme lui nous fait un exposé sur la nature de l’espèce humaine. Il nous dit que sa distance avec les autres espèces en sera « intacte » quelques soient les idées malveillantes des SS voulant à tout prix diviser l’espèce humaine, que Antelme nous affirme être « une unité ». De ses qualités, à sa nature, en passant par la manière de l'entretenir, ces trois textes nous font un parfait résumé sur ce qu'est l'humanité.
Après avoir évoqué l'humanité et ses caractéristiques, voyons comment elle se débat pour rester ce qu'elle est dans des milieux plutôt hostiles, pour échapper à la déshumanisation. Robert Antelme nous décrit l'inhumanité comme étant au final impuissante contre l’unité de l’espèce humaine, qu'on imagine du coup être une force indestructible, c'est la force de la réalité. Pendant ce temps, Jorge Semprun et son extrait de roman nous conte l'horreur des camps, de la maladie qui pousse à l'inhumanité. Heureusement, la poésie est là pour apaiser les maux et faire revenir l'humanité où elle devrait être. De son côté, Primo Levi met beaucoup moins l’accent sur la déshumanisation car il nous conte son histoire de façon naïve. Comme pour nous montrer seulement le bon côté de l'endroit.
Pour conclure, on peut dire qu'à trois, ces textes nous rappellent l'essence, ce qui constitue l’humanité. Comme endroits inhumains sont souvent pris comme exemple les camps de concentration car ils ont hantés
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