Commentaire corpus de textes.
Cours : Commentaire corpus de textes.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar elxlga • 17 Septembre 2018 • Cours • 1 885 Mots (8 Pages) • 803 Vues
Extrait 4 :(Louis Ferdinand Céline, Voyage au Dans le roman de Céline on retrouve l’archétype du anti-héros typique=personnage de la banalité de la quotidienneté plongé dans un univers incertain. Le XXème siècle est un siècle de désillusion au sens de la littérature. Dans l’extrait Berdamu montre son échec il se dévalorise constamment. Imparfait→valeur itérative→répétition monotonie et banalité de la vie du personnage→se dévalorise. Ex : Il se compare à Robinson « j’avais pas été aussi loin que Robinson dans la vie ! » =comparaison d’infériorité. Il se dévalorise en utilisant des formes négatives. « Jetais plus prêt non plus » « J’avais pas réussis » « j’en avais pas acquis ».
Enfin le langage familier confirme le statut d’anti-héros du personnage de berdamu en effet il manque toujours la première partie d la négation ce qui rapproche le style du langage parlé à l’orale.
Extrait 2 :(Zola, Germinal,Expicit,1885) : Enfin pour finir l’échec explique le soulèvement des mineurs. Certes le texte comporte un personnage qui fait l’objet de la narration dans les premières lignes ce que souligne l’utilisation de la 3eme personne du singulier : « il apercevait … » « Mais Etienne… ». Cependant sa présence s’estompe progressivement et le personnage se fond dans une sorte de masse (ses camarades(mineurs=ouvriers)) , on remarque le passage au pluriel à la ligne 5 « Les camarades… » « Il les entendait ». D’autre part une sorte d’agrandissement : « à gauche, à droite, plus loin » sous forme de la juxtaposition de 3 CCL permet au personnage de prendre une autre dimension et de se poser en porte-parole du groupe sociale→ héro collectif.
SEANCE 2 : Lecture analytique n1, Mme de La Fayette, La princesse de Clèves, scène de première vue, 1678
Formulation de la dialectique : A priori cette scène est une rencontre idyllique, ceci étant cette rencontre est surtout tragique pour Mme de Clèves.
INTRO : La PDC est un roman qui est publié sans nom d’auteur en 1678. Pourquoi ?
-on ne se vente pas d’avoir écrit un roman car le roman est un genre mineur au XVIIème.
-Mme de La Fayette est une femme (donc n’a pas le droit d’en écrire).
Mme de La Fayette est d’origine aristocratique. Elle est une intellectuelle et fréquente le moraliste La Rochefoucault. Son roman la PDC fait office de rupture dans l’histoire du genre puisqu’il est considéré comme le premier roman d’analyse psychologique en France et il met fin à la fois aux romans héroïques et à la pastorale. Pourtant ce roman qui fait date semble aux lecteurs du XXIème siècle particulièrement simple. Une jeune fille sévèrement élevée par sa mère Mme de Chartres épouse sans l’aimer un homme qu’elle estime=prince de Clèves. Peut de temps après ce mariage de raison elle rencontre lors d’un bal de fiançailles au Louvre DDM. C’est cette scène de première vue qu’on va étudier aujourd’hui.
PROBLEMATIQUE :
Il s’agit de voir en quoi cette scène constitue une véritable idéalisation du réel. Dans un premier temps nous montrerons qu’a priori le lecteur assiste à une rencontre d’une perfection absolue (I) avant d’étudier dans un 2eme temps la manière dont cette scène est minée de l’intérieur par le drame intime qui s’y noue (II).
Ou I : scène de première vue idéale.
II : Une rencontre fatale.
I :
a) un cadre spatio-temporel idéal.
-En effet on a à faire à un lieu et un temps prestigieux (Louvre). A cet égard présence d’un toponyme « au Louvre » ligne 5 associé au CCT de la ligne 4 « le soir au bal et au festin royal » permettent déjà le caractère extraordinaire de la rencontre.
-cl du merveilleux : Ce cl est servi par le cl de la royauté. On note ici plusieurs occurrences comme plusieurs termes : roi rêne princesse dauphine ; puis le champ lexical de l’apparat avec « parure » « parfaite beauté » et donc grâce a ces cl on est proche de l’univers du luxe.
-Enfin il y à un procédé d’assonance en « a » (première phrase du premier paragraphe) et une alternance de « l » et de « r » comme dans « festin royale ».
- On a bien un cadre spatio-temporel tout à fait exceptionnel.
b) Les personnages sont héroïques
-La rencontre se fait entre deux personnages qui sont hors du commun et absolument admirable en tout point : portrait mélioratif/laudatifs des deux personnages en témoignent les nombreux superlatifs à valeur d’hyperbole « le mieux fait » (l.1) « de plus agréable » « d’une parfaite beauté » « tellement surprise de sa beauté » (intensif)
Les personnages incarnent dans un premier temps une perfection physique il s’agit d’une des caractéristiques habituelles du héros.
-Ces personnages sont également d’une extraction élevée et deviennent l’incarnation de l’élégance aristocratique. Le langage qu’ils utilisent montre bien leur statut social comme avec des litote (dire le négatif pour une chose positif). Ex : « je n’ai pas d’incertitude » = je suis certain.
- Enfin la solarité de ces deux personnages sont nettement misent en valeurs. Cl du regard associé à celui de la lumière.
3) Enfin un coup de foudre immédiat et réciproque,
- en effet les personnages sont amoureux au premier regard :
-les pp mettent nous montre d’abord la 3eme personne du singulier « elle » « Mme de Clèves » ensuite on passe à « il » mais ça change avec la 3eme personne du pluriel « Ils » pour l’union. Ce jeu de pp qui met en avant l’union, le couple est préparé par la proximité syntaxique « elle lui fit la révérence ».
-cl de la découverte avec les termes « surprise » « première fois » « étonnement » associé au cl de la reconnaissance ils ne se connaissent pas mais se reconnaissent
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