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Tpe médecine du 18e siècle

Rapport de stage : Tpe médecine du 18e siècle. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  10 Avril 2016  •  Rapport de stage  •  2 294 Mots (10 Pages)  •  702 Vues

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 II- APPARITION D'UNE MÉDECINE SCIENTIFIQUE

 

I- Quels changements à partir du 19e siècle

Le 19e siècle est un siècle fécond en découvertes médicales. C'est le siècle de Louis Pasteur et de   qui vont révolutionner la compréhension et le traitement de nombreuses maladies. Cette époque est aussi marquée par des progrès techniques majeurs comme l'anesthésie ou l'antisepsie dans le domaine chirurgical.La médecine du 19e siècle cherche désormais davantage à élucider les mécanismes des maladies qu'à les interpréter. Ce siècle marque aussi  le début de la sociologie avec une nouvelle approche des maladies et de leurs traitements.

A/ Une évolution médicale

Plusieurs inventions importantes sont découvertes au cours de ce siècle. Elles vont permettre de soigner plus rapidement et plus soigneusement les patients,  ce qui va entraîner une amélioration de l'espérance de vie.

La première est l'anesthésie, découverte en 1842, elle a pour but de faire perdre, à un patient, sa sensibilité à la douleur sur une partie du corps (anesthésie locale)ou sur la totalité(générale). Avant sont invention la chirurgie était considérée comme une épreuve de torture pour les patients. En effet, les opérations étaient très douloureuses, et pouvaient provoquer l’évanouissement des malades. C'est pourquoi les chirurgiens utilisaient de l'alcool ou des drogues pour apaiser leurs souffrances. Mais ces techniques artisanales se révélaient bien souvent inefficaces.

C'est le médecin américain Crawford Williamson qui découvre pour la première fois les caractéristiques anesthésiantes d'un gaz. À cette époque il avait l'habitude d'inhaler de l'éther, un célèbre gaz hilarant, en compagnie d'amis. Remarquant que l'on pouvait se cogner sans ressentir le moindre mal, il eut l'idée d'administrer le gaz à ses patients et réalisa la première opération sous éther au printemps 1842. Malheureusement il oublie de faire part à ses confrères de sa découverte, qui finit par tomber dans l'oubli. C'est le chirurgien William Morton qui «redécouvre» en 1846, les propriétés anesthésiantes de ce gaz grâce au chimiste Charles Thomas Jackson qui lui indique de quelle façon le préparer et l'administrer aux patients.Ce sont ces deux médecins qui se partagent ou  plutôt se disputent une des plus grandes découvertes de l'histoire du 19eme siècle

D'abord utilisé par les dentistes pour les extractions dentaires, le gaz anesthésiant (éther) fait la preuve de son efficacité lors d'un acte chirurgical qui a lieu en public en 1946 aux États-Unis. C'est un an après que l’éther est utilisé pour la première fois en France. Différentes techniques se répandent alors très rapidement à travers le monde. Les premiers accouchements sous chloroforme ont lieu quelques années plus tard.

Quelque temps après l'anesthésie, arrive une autre innovation qui va significativement améliorer le pronostic des opérations chirurgicales à une époque ou l'on opère sans gants et ou le matériel stérile n'existe pas ; l'antisepsie. C'est une méthode qui est utilisée pour détruire les bactéries déjà  présentes dans l'organisme, suite à une infection.Le chirurgien britannique Joseph Lister (1827-1912 ) fut un des premiers à comprendre que bien des maladies post-opératoires étaient dues aux déplorables conditions d'hygiène que connaissaient alors tous les hôpitaux.

C'est grâce aux travaux originaux de Louis Pasteur (1822-1895) sur la découverte des microbes comme organisme vivant qu'à pu se fonder la théorie microbienne des maladies contagieuses. Elle a permit leur prévention (asepsie), et traitement (antisepsie) dont les chirurgiens furent les premiers bénéficiaires. Ceux-ci, anatomistes convaincus et opérateurs habiles, ont tardé à comprendre que si leurs efforts étaient souvent ruinés par des échecs, c'est parce qu'ils transportent avec eux sur les instruments et leurs pansements un germe qui sème l'infection et la mort. et qu'il est plus important d'être propre que rapide. Pasteur ne fut pas le premier à expérimenter dans le domaine médical ; il fut cependant à l'origine du raisonnement qu'il y a conduit.

Influencé par les travaux de Pasteur et par la théorie de germes, le chirurgien Joseph Lister va faire l'hypothèse que la putréfaction des chairs est due à des germes et qu'on peut l’empêcher en appliquant des solutions antiseptiques sur les mains des opérateurs et sur le matériel chirurgical.  C'est ce que l'on va appeler plus tard «l'asepsie»(méthode préventive contre les infestions). L'asepsie va cependant se répandre plus tardivement que l'antisepsie.  L'application de l'asepsie progresse ainsi parallèlement aux progrès de l'hygiène. Elle n'apparaît à Paris qu'à la fin des années 1870 et n'est véritablement appliquée qu'à la fin des années 1880. Des gants en caoutchouc vont ensuite être utilisés pour assurer une antisepsie plus complète.

Lister invente un moyen pour détruire les bactéries au sein même des tissus lésés. II pense possible de tuer les germes grâce à une substance qui ne serait pas toxique pour les tissus humains. C'est l'acide phénique, qui devient le premier antiseptique du 19e siècle. Lister parvint en 1869 à réduire le taux de mortalité opératoire de 60 à 15%. Il publia les résultats de ses premiers essais réussis en 1867 dans le "Lancet" sous le titre: "Le principe de l'asepsie dans la pratique de la chirurgie".

La médecine, grâce à ces nouvelles inventions, va  commencer a évoluer, cependant quelques personnes restent réticentes, mais certains événements retentissants vont aider à faire évoluer les mentalités. La « révolution pastorienne » est l’un des plus marquants. Cette technique consiste à éliminer en chauffant à de grandes températures certains aliments afin de détruire les microbes qui peuvent nuire à la santé. La découverte par Louis Pasteur (1822-1895) des agents infectieux, venus du milieu extérieur pour envahir le corps du malade et dont la destruction amène la guérison de la maladie, joue le rôle d’un véritable symbole, d’une preuve par l’exemple que tous peuvent comprendre et même expérimenter. La théorie microbienne pouvait être difficile à élaborer compte tenu des moyens matériels de l’époque. Mais une fois formalisée, elle est à la fois si simple et si convaincante que sa vulgarisation va, pour ainsi dire, s’effectuer d’elle-même. Cette technique est notamment utilisée pour détruire les microbes causant l'acidité de la bière du vin et du lait. Elle est encore utilisée aujourd'hui notamment pour le lait.

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