Thème 2 : idéologie et opinions en Europe de la fin du XIXème à nos jours
Dissertation : Thème 2 : idéologie et opinions en Europe de la fin du XIXème à nos jours. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Cathy Durand • 17 Mai 2017 • Dissertation • 4 618 Mots (19 Pages) • 850 Vues
Thème 2 : idéologie et opinions en Europe de la fin du XIXème à nos jours
Chapitre 1 : Socialisme, syndicalisme et communisme en Allemagne depuis 1875 (Cf, P.82 à 85)
Introduction : pages 83/82,
- Karl Marx ne veut plus de classes sociales (pour lui la bourgeoisie = la bourgeoisie et les ouvriers = prolétaires), objectif : enlever les classes sociales, plus de privatisation (tout à l’Etat), il souhaite le prolétariat et le changement par la révolution
- Ferdinand Lassalle : à les même idées que Karl Marx mais il veut le changement par des réformes donc opposition des marxistes, arguments : la révolution ne marche pas contrairement aux réformes (il donne l’exemple de la révolution de 1848 Le printemps des peuples)
- Wilhelm Liebknecht : association internationale des travailleurs, contre la bourgeoisie, il contribue à la diffusion du marxisme. Il crée, le parti ouvrier allemand en 1869 ; mais dans ce groupe il ya plusieurs petits groupes, donc leurs idée diverges (maintenant/plus tard, révolution/réformes…).
Allemagne cartes pages 84/85. L’Allemagne à eu plusieurs régimes politique : en 1871 c’est un Empire, puis après c’est la République de Weimar et en 1949, l’Allemagne est divisé en 4 morceaux (bloc soviétique, américain, français et britannique), aujourd’hui c’est devenu un état fédéral.
- Naissance et affirmation du socialisme de 1875 à 1918 en Allemagne
- Le 1er parti socialiste unifié d’Europe
L’union générale allemande des travailleurs (ADAV) et le parti socialiste des ouvriers (SDAP) de Ferdinand Lassalle et de Wilhelm Liebknecht fusionnent pour créer le SPD : le parti social-démocrate d’Allemagne au congrès de Gotha. C’est un parti marxiste qui prône la révolution mais dans la pratique il participe à la vie parlementaire et demande des réformes. Le SPD dénonce les structures politiques autoritaires de l’Empire allemand du 18 janvier 1871.
- De l’interdiction au triomphe électoral
De 1870 à 1890, le chancelier Otto Von Bismarck interdit le SPD mais aussi les syndicats à la suite du vote de la loi antisocialiste. Bismarck fait aussi voter d’importantes lois sociales pour désamorcer la contestation (début d’un système de retraite, une sorte de système de « sécurité sociale », cette loi anti socialiste est la conséquence du positionnement socialiste lors de la guerre 1870 à 1871 où les socialistes sont considérés par Bismarck comme des traîtres. Lorsque la guerre a éclaté, les socialistes ont dit « non » pour faire la guerre contre la France et ils ont ramené les idées de Marx pour les classes
Le parti SPD est finalement ré autorisé en 1890 après le retrait de Bismarck. Le Parti présente un nouveau programme marxiste à Erfurt mais ce programme est plus réformiste qu’auparavant. Parallèlement, les syndicats s’unissent au sein de la Confédération allemande des syndicats (DGB) en 1892. Les ouvriers s’organisent-en contre société. Ils se regroupent dans des coopératives, dans des associations, dans des clubs sportifs, ils impriment leurs propres journaux etc. C’est l’apogée de la culture ouvrière. En 1914, le SPD est le premier parti politique allemand en sièges et en voix.
- Luttes, débats et divisions
En 1902, les syndicats obtiennent d’importantes améliorations de vie dans les condition de travail. Dans les premières conventions collectives* (les différentes usines doivent s’aligner sur le temps de travail. L’État est derrière les ouvriers si le patron ne respecte pas certains objectifs) le système utilisé est celui du dialogue mais aussi de la grève. La guerre vient casser l’unité socialiste notamment en 1917avec la révolution bolchevique russe (ils souhaitent suivre cet exemple). Une partie des socialistes est de plus en plus hostile au conflit et s’oppose au SPD qui lui, est dans l’Union sacrée. Il fonde l’USPD. En 1918, la minorité révolutionnaire qu’on appelle la Ligue Spartakiste (tiré du nom de Spartacus qui soulève les esclaves et instaure une égalité totale dans son clan) qui va se soulever contre la République de Weimar. L’empire allemand vient de perdre la Première Guerre mondiale. En 1918 L’Empire disparaît et la République de Weimar apparait. Les Spartakistes soutiennent la révolution bolchevique et donnent naissance à un nouveau parti. Le Parti communiste, le KPD (les révolutionnaires) qui remplace le USPD. Le SPD (les réformistes) soutient la République de Weimar dont Friedrich Ebert est nommé chancelier. (la gauche est à la tête de Weimar).
L’opposition tourne à la Révolution et à l’affrontement physique ; les Spartakistes prennent les armes et tentent un coup d’Etat ils sont réprimés et le 15 janvier 1919, les chefs du parti Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht sont assassinés.
*(=ex : dans l’usine n°1 il y a des conditions de sécurité etc, n°2 conditions différentes mais pour les conventions collectives = ex : ne doit pas travailler + de tant d’h, payer tant etc, les conventions collectives doivent s’appliquer dans TOUTES les usines et si pas respecté apparition des bases du dialogue social car la mentalité des allemands est réformiste ou bien il y des grèves).
- Socialismes et communismes de 1918 à 1945
- Les années 20 apogée de la sociale démocratie
L’échec de la révolution spartakiste déclenchée le 1er janvier 1919 est définitivement consommée lors de la « Semaine sanglante » du 5 au 12 janvier 1919. Cette révolution qui divise pour très longtemps les réformateurs et les révolutionnaires.
La révolution n’a pas été suivie par les syndicats qui s’étaient engagés à ne pas soutenir la révolution en échange des accords avec le patronat le 15 novembre 1918.
La République de Weimar est gouvernée par le SPD et les partis du centre gauche auquel la droite reproche d’avoir signé le traité de Versailles en juin 1919. C’est la thèse du « coup de poignard dans le dos ». A l’extrême gauche l’USPD éclate. Certains membres rejoignent le SPD alors que d’autres rejoignent le KPD.
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