Souffrance de masse guerre mondiale

Morts et souffrances de masse

Pour la première fois, les combattants sont confrontés à une puissance de feu moderne. Les armées sont équipées d'armes modernes et meurtrières.

En effet, l’artillerie prend une importance croissante. Les soldats ont pour armes des assauts ( comme on peut le voir dans le document 1 à la page 50- Pratiques de combat ), des feux roulants, des tirs de barrage, des mines, des gaz, des mitrailleuses, des grenades ( comme on peut le voir dans le document 2 à la page 50 - Combat en première ligne: Remarque, A l'ouest, rien de nouveau écrit par Erich  Maria en 1929 ) et des obus ( comme on peut le voir dans le document 5 à la page 51 - Eclats d'obus et dégats corporels : Sous Verdun écrit par Maurice Genevois en 1916 ). Effectivement, l'utilisation de ses armes puissantes créent des violences et des souffrances auxquelles sont confrontés les soldats durant les combats. De plus, les attaques, les bombardements, commencent très tôt : comme on peut le voir dans le document 3 à la page 50 - Corps impuissants: Sous Verdun écrit par Maurice Genevoix en 1916:  "A deux heures" et cela ne s'arrête pas mais se suit et se répète en boucles, en rafales.  

Les soldats sont gravement blessés, "le crâne a été enlevé", "les deux pieds ont été fauchés", "genoux blessés" (doc 2), "bas-ventre broyé" (doc 5)  et d'autres ont même les membres de leurs corps qui se détachent  "une jambe décollée" (doc 5)... Le lexique de la mort est omniprésent dans le document 2 : "mortellement", "mourants", "la vie s'arrête", "mort"..  Ils souffrent atrocement, parce qu'en même temps, avec leurs affreuses blessures douloureuses, des soldats restent en vie tandis que plusieurs autres, meurent, qu'on retrouve à "chaque mètre". Des cimetières militaires sont même creusés sur place (comme on peut le voir sur la photographie du document 4 à la page 51 - Hécatombes quotidiennes (Champagne, 1915) ) , vu le nombre de morts, et comme ils sont étalés un peu partout, ils peuvent bloquer le passage ou remplir le front.  

Face à la puissance des armes nouvelles, les corps sont impuissants. Les pratiques de combats rendent ainsi les soldats très vulnérables, mais également la guerre très meurtrière.

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