PPO funérailles de Victor Hugo

 Ilona Calabro                                                                                                                                                        1°J

Tâche complexe : les funérailles nationales de Victor Hugo

   « C’est ici le combat du jour et de la nuit…Je vois de la lumière noire » : telles sont les dernières paroles d’un des plus grand dramaturge, écrivain, poète et romancier du XIX° siècle, Victor Hugo.  Né en 1802 à Besançon, sa passion pour l’écriture lui vient très jeune. Ancien monarchiste, il s’engage dans les années 1850, après s’être exilé, dans des causes soutenues par la République comme la séparation des pouvoirs entre l’Eglise et l’Etat ou bien le suffrage universel.

    Décédé le 22 mai 1885, il laisse derrière lui une France fascinée par ses œuvres comme Les Misérables  (1862). Défenseur d’idées soutenues par le peuple comme la liberté, l’égalité, la fraternité ou l’interdiction de la peine de mort, il était un homme du peuple. Peuple, qui a célébré pendant 1 mois la mémoire de Victor Hugo comme il se devait Lors de son transfert au Panthéon : citoyens de tous âges et de toues associations  réunis de midi à 6 heures du matin. Son cercueil était  simple et noir, comme n’importe qui aurait pu avoir, assez symbolique.

    Cette célébration est organisée par la République : les députés votent en écrasante majorité la place qu’il mérite au Panthéon, lieu symbolique. Charles Floquet, président de la Chambre des Députés qualifie Victor Hugo de « défenseur en titre de l’humanité » ou même « précurseur du règne de la justice et de l’humanité » ce qui montre qu’il était idolâtré de tous, même des élites.

    Le parcours de la dépouille de Victor Hugo n’a pas été choisi au hasard : le parcours était tout de même stratégique. D’abord exposée sous l’Arc de triomphe la nuit du 31 mai au 1 juin pour permettre aux Français de se recueillir, le cortège passe ensuite devant les lieux symbolisant le pouvoir républicain : le palais de l’Elysée, la Chambre des députés et le Sénat.

    C’est une cérémonie historique qu’ont vécu les Parisiens : c’est l’hommage rendu au plus grand poète, intellect et politique du XIX siècle, mais c’est également un moment partagé entre tous les citoyens Français que se rassemblent et oublient presque les différences entre classes sociales en honneur de Victor Hugo, et qui reflète l’image rêvé qu’il aurait pu avoir d’une nation.

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