Omar radad
Analyse sectorielle : Omar radad. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar homer95 • 10 Janvier 2016 • Analyse sectorielle • 648 Mots (3 Pages) • 818 Vues
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Mougins est une ville située dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur dans le département des Alpes-Maritimes. La ville de Mougins se trouve à un peu plus de 30 KM de la de Nice.
Cette affaire a été rapidement saisi par les médias qui ont énormément médiatisé cette affaire. Cette affaire a même inspiré un film « Omar m’a tuer », elle a le droit aussi à de nombreux reportages à la télévision comme dans l’émission « faites entré l’accusé ».
- Les gendarmes sont alertés par les voisins de la victime le 24 juin 1991 au soir. Ils n’ont plus de nouvelle de la victime. Les gendarmes trouvent le corps vers 19H portant des traces de coups. Sur une porte menant à la cave, les enquêteurs trouvent l’inscription « Omar m’a tuer ». Cette inscription est écrite avec le sang de la victime. Le 27 juillet, l'heure et la date du crime sont fixées par trois médecins légistes entre six et huit heures le lundi 24 juin 1991. La défense s'appuiera sur cet élément du rapport pour invoquer une pression du juge qui aurait fait avancer le moment du crime au 23 juin car le 24, Omar Raddad avait un alibi : il a pris le train au petit matin pour se rendre à Toulon chez sa belle-sœur pour fêter l’Aïd-el-Kébir en famille. Selon l'accusation et la partie civile, il ne se serait agi que d'une erreur de frappe. Les résultats de l'autopsie controversée révèlent un corps percé d'une dizaine de coups d'une arme tranchante, une gorge entaillée, un crâne fracassé par au moins quatre coups, un doigt fracturé et une phalange presque sectionnée à la main gauche suggérant qu'elle a cherché à se protéger en portant ses mains au visage, et précisent également l'heure du crime : entre 11 h 00 et 13 h 30.
- A cause de l’inscription « Omar m’a tuer », les enquêteurs suspectent le jardinier de Gislaine Marchal, Omar Raddad. Une voisine de la victime dit que Omar Raddad est venu travailler chez elle ce jour-là. Ils apprennent que le suspect est de nationalité marocaine et craignent une fuite vers son pays. Il est alors activement recherché et est placé en garde à vue. Son interrogatoire durera plusieurs heures. Il donnera son emploi du temps précis de la journée : il affirme avoir travaillé chez Francine Pascal et s’être absenté de son lieu de travail entre 12 h et 13 h 10 pour aller déjeuner à son domicile situé au Cannet à 5,5 km. Il détaille son passage dans une boulangerie et les personnes vues dans la cour de son immeuble mais ils ne se souviendront pas l’avoir vu. Il aurait quitté son domicile à 12h40 et en chemin aurait appelé sa femme d’une cabine téléphonique, ce qui a été confirmé par la compagnie. A 13h10, il aurait reprit le travail.
- A la fin de sa garde à vue, Omar Raddad sera mise en examen par le juge d’instruction Jean Paul Renard. Pour le mettre en examen, le juge s’appuiera sur l’inscription trouvée sur la porte désignant le suspect et la découverte d'un système de blocage de la porte de la cave de l'intérieur, qui semble conforter le juge dans sa conviction que les inscriptions ont été faites par la victime. Il existerait aussi un motif dispute entre le jardinier et son employeur lié aux demandes d’avance sur salaire. En effet, la semaine précédant le meurtre, Ghislaine Marchal aurait partiellement refusé une avance sur son salaire. L’alibi de Omar Raddad ne sera pas confirmé par les personnes interrogées. Enfin l’absence d’effraction montrera que le tueur avait les cleés comme le jardinier. L’enquête se termine au printemps 1993. Les avocats d'Omar Raddad tentent d'invoquer le non-lieu en se référant à des présumés manquements dans la procédure. Cependant la chambre d’accusation rejette cette demande et renvoie Omar Raddad devant les assises de Nice, le 14 avril 1993.
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