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L’économie mondiale d’un siècle à l’autre

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Par   •  22 Janvier 2023  •  Cours  •  1 769 Mots (8 Pages)  •  329 Vues

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Partie VII : L’économie mondiale d’un siècle à l’autre

3°) La croissance des PDEM de 1945 au début des années 1970

Intro : diapositive : publicité : le réfrigérateur, symbole de confort et de modernité

Définitions : croissance : de 1950 au milieu des années 1970, l’économie mondiale connait une forte et régulière augmentation de la production, au rythme moyen de 5% par an (= doublement de la production en 30 ans) => expansion sans précédent des pays à économie de marché.

Pays développés à économie de marché (PDEM) : grands pays industrialisés occidentaux qui ont comme système économique le capitalisme libéral : Amérique du Nord, Europe de l’Ouest, Japon.

Problématique : En quoi la période qui commence avec l’après-guerre et s’achève vers 1975 constitue-t-elle une période de forte expansion économique dans les PDEM ?

Plan : A/ « L’âge d’or » de la croissance des PDEM

B/ Une croissance soutenue par le commerce mondial et la puissance américaine

C/ Des « miracles économiques » ?

A/ « L’âge d’or » de la croissance des PDEM Diapositive : Citation : Jean-Charles Asselain

Référence : Eric Hobsbawm, historien britannique (1917- 2012), L’âge des extrêmes, histoire du court XXe siècle (1994) parle « d’âge d’or » pour désigner cette période de croissance.

1- Des facteurs favorables à la croissance

Élan démographique : en 30 ans : +100 M d’hab. aux EU, +35 M au Japon.

baby-boom = fécondité élevée grâce au sentiment de confiance en l’avenir (= paix et État-providence) => la part de jeunes dans la population augmente => population plus dynamique.

Progrès de la médecine et augmentation du niveau de vie => recul de la mortalité et l’espérance de vie gagne 5 à 10 ans (partout > à 70 ans).

consommation de masse => à la fois cause et conséquence de la croissance

+ de population = + de consommateurs et de producteurs => demande et offre stimulées.

Après les pénuries de la guerre, les populations aspirent à la consommation = jouir de la vie => nouvelle mentalité dépensière encouragée par le crédit, la hausse des revenus, la publicité

=> Les PDEM avec17% de la population mondiale en 1970, assurent 2/3 de la production mondiale

2- Une modernisation générale : les 3 secteurs d’activités sont touchés :

Progrès considérables dans l’agriculture :

profonde mutation technique = mécanisation=>baisse considérable du nombre d’agriculteurs

forte concentration des exploitations => rachat des moins rentables par les plus dynamiques

=> rendements intensifiés (production de céréales X par 2 en 30 ans + baisse des prix).

Industrie = domaine privilégié de l’innovation et de la croissance =>

Intégration des progrès techniques dans l’appareil productif par le fordisme = travail à la chaine => productivité horaire (= production par travailleur) X 2 dans la décennie 1960.

Malgré les gains de productivité, l’emploi dans l’industrie augmente => quasi plein-emploi.

La production croît et répond à la forte demande.

=> production d’électricité X 12, pétrole X 10, acier X 6, automobile X 10 en 30 ans.

Essor des services dû aux besoins nouveaux : santé, culture, loisirs... => hausse des emplois => tertiarisation des sociétés occidentales. Problèmes : les emplois dans le tertiaire sont peu qualifiés (sauf dans le tertiaire supérieur comme la finance) => salaires faibles avec peu de possibilité de gains de productivité => secteurs peu porteurs de croissance future.

3- L’intervention des États dans la vie économique : 1945 => le capitalisme keynésien se généralise = l’État joue un rôle fondamental pour maximiser la croissance et l’harmoniser (= éviter les inégalités en régulant l’économie) => but : assurer le plein-emploi : diapo : graphique : chômage => avec :

une politique fiscale redistributive (forte progressivité de l’impôt = hauts revenus très taxés).

une politique budgétaire = dépenses importantes des États pour soutenir la croissance =>

politiques sociales de État-Providence => redistribuer également les fruits de la croissance.

politiques économiques d’investissements publics dans des secteurs industriels jugés prioritaires : à partir de 1945, en moy. 20% du revenu national.

une politique monétaire expansionniste = les taux d’intérêt favorisent le crédit bancaire pour la consommation (problème : augmentation de la masse monétaire en circulation => inflation).

B/ Une croissance soutenue par le commerce mondial et la puissance américaine

1- L’internationalisation de l’économie :

l’investissement international se développe. Les entreprises se financent sur les marchés de capitaux (mode de financement non pourvoyeur d’inflation) = argent disponible placé dans l’industrie sous forme d’actions = part du capital d’une entreprise. Rendu possible par 

la disparition progressive des entraves aux mouvements de capitaux (dérèglementation)

EU = source principale des capitaux internationaux (bourses et marchés financiers).

Le commerce mondial = relais de la croissance : croissance annuelle moyenne se situe à 7% (> à la croissance de la production : 5%) => commerce mondial X6 en volume X 9 en valeur => exportations de biens X 21 en valeur (X 5 en volume) : diapositive : graphique : grâce :

Aux négociations du GATT à partir de 1947 qui cherchent à libéraliser les échanges : ex : Kennedy round (1963-1967) aboutissent à une réduction moyenne de 35% des droits

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