L’impact de la crise de 1929 : déséquilibre économique et sociaux

[pic 1]CHAPITRE 1 : L’impact de la crise de 1929 : Déséquilibre économique et sociaux.

INTRO :

Après une période de prospérité économique qui fait des Etats-Unis la première puissance économique mondiale, le pays est frappe de plein fouet en octobre 1929 par un krach Bourcier sans précédent. Dans un premier temps la crise est financière, elle touche ensuite le secteur bancaire avant de s’étendre a toute l’économie (même les paysans). En raison des liens économique et financier entre les Etats-Unis et les autres pays (sauf URSS), la crise devient mondiale. La grande dépression, une période de récession qui dure jusqu’à la fin des année trente. S’installe dans les économies et les sociétés de nombreux pays à des degrés divers. L’Europe est particulièrement touché. Comment la crise de 1929 bouleverse-t-elle les sociétés capitalistes à l’échelle mondiale ?

I.la crise de 1929 : d’une crise étatsunienne à une crise mondiale.

A. Les causes de la crise.

• Le poids de la première guerre mondiale :

• Les pays européens, particulièrement la France et l’Allemagne sont sorti de ce conflit appauvrit et affaiblis (PIB en baisse ou production industrielle en baisse). Les Etats-Unis sont devenus leur créancier en prêtant de fortes sommes.
• Beaucoup de pays européen connaissent des déséquilibres budgétaires et monétaire. Ainsi l’Allemagne, l’Autriche, la Pologne, emprunte à court terme et crée de la monnaie, ce qui provoque une hyperinflation.

• Une crise de surproduction :

• Dans les années 20, les productions agricoles augmentes considérablement, la production dépasse la demande réelle
• On relève également une surproduction industrielle notamment de bien de consommation (automobiles, réfrigérateur, gramophone, téléphone etc.) or la demande est faible mais entretenu par un recours massif au crédit, en effet les Etats-Unis « des années avant l’Europe » voient la naissance d’une société de consommation.

• Une spéculation financière

• On assiste à un véritable boum spéculatif ainsi 6% de la population des Etats-Unis en 1929 détenait des actions. L’augmentation considérable des cours (quadruplé) entre 1925 et 1939 attirait les boursicoteurs, des plus importants au plus modeste.
• Le développement incontrôlé de la spéculation inquiète les observateur et les dirigeants, mais leur avertissement reste lettre morte.

B. Les Etats-Unis de la crise a la dépression

Le krach de 1929, (24 /10= jeudi noir) a Wall Streets marque le début de la grande dépression. La plus grande crise économique du 20eme siècle ?

• Le krach boursier

• 13 millions de titres sont mis en vente se jour là sans trouver d’acheteurs potentiel, l’offre devenant d’un seul coup supérieur à la demande, les cours s’effondre brutalement. La chute est stoppée un peu le jeudi soir mais les jours suivants elle s’aggrave provocant une panique générale. Certains actionnaires ruiner se suicide.
•  Les gens ayants acheter leur action à crédit ne peuvent rembourser les banques. Celle-ci dans l’incapacité de récupérer leurs argents, sont de plus confronté à une demande massive de retrait d’espèce par les particuliers inquiet de la situation ; et souvent elles ont aussi perdu la bourse

• La grande dépression américaine

• Les faillites bancaires se multiplie (+ de 5000). Cette crise financière se transforme immédiatement en crise économique généralisé. En 1932 la production industriel chute de 50% entre octobre 1929 et aout 1932. On compte 12,6 millions de chômeur en 1933 au Etats-Unis alors qu’ils étaient que 1,5millions en 1929. Des millions de gens se retrouve dans la misère, sans abris et obligée d’allez a la soupe populaire (cf. Les temps modernes : film de Charlie Chaplin)
• Les agriculteurs quant à eux sont touché également, pour compenser les baisses importantes des prix beaucoup d’agriculteur des plaines de sud (Texas, Kansas) augmente leurs productions en labourant de nouvelle terre peu fertile. Cela aggrave une série de sécheresse qui provoque plusieurs tempêtes de poussière arrachant la surface fertile du sol. Les destructions des récoltes provoquent la ruine de milliers de petits propriétaires. Dans le même temp de grand propriétaire brûle leur production plutôt que de les vendre tant les prix se sont effondrés. La crise s’est donc muée en dépression qui s’étend tout au long de la décennie des année trente.

C. La mondialisation de la crise

• La diffusion de la crise à l’Europe

• Le retrait des capitaux Etatsuniens provoque la faillite de grande banque autrichienne et allemande. L’économie britannique est également touchée et plus tardivement la France an 1933.
• De nombreux industries font faillites entraînant de nombreux licenciement. Le taux de chômage très bas dans les années 1920 explose brutalement. (En 1933 1 actif sur 2 en Allemagne est au chômage)

• Une crise mondiale

• Le commerce mondial s’effondre, en effet privé de capitaux les pays diminue leurs importations. Les prix des produits bruts et notamment des produits agricoles diminue (café brésilien perd 2/3 de sa valeurs)
• Cette crise affecte durablement les pays d’Amérique latine mais aussi le Canada, l’Inde, Nouvelle-Zélande et Australie. Les effets sont les même partout : chute brutale des prix, faillite des banques et des usines, explosion du taux de chômage. Dans la totalité des pays, la crise entraîne des disparition sociale et politique.

II. Les réponses des Etas à la crise économique.

1. Des solutions traditionnelles insuffisantes.

Face a c’est difficulté les Etats essayent de réagir.

• L’échec des politiques classique

• Les gouvernements choisissent de d’évoluer les monnaie (GB :septembre 1931, E.U : janvier 1934) pour stimuler les exportations ( produit du pays coutant – cher )

• Une politique de déflation est menée en France notamment en 1935.

• Elle consiste à baisser les salaires et à réduire les dépenses pour assainir les dépenses.

• Le reflexe du « chacun pour soi » :

• Plusieurs des Etats touchée par la crise adoptent des mesures protectionnistes, notamment en augmentant les droits de douane (les accords d’Ottawa) qui crée des tarifs douaniers réciproque au sein du Commonwealth

Remarque : le libéralisme est critiqué et remise en cause par les Etats, certain vont au-delà d’une politique interventionniste

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