Les accès aux développements

IV. Les difficiles accès aux développements

1- La diversité des stratégies de développement

En se fondant sur des modèle économique et ressources économique, les Etats du Sud ont mis en œuvre des stratégies de développement très différentes voir divergente dont aucune ne semble pouvoir incarné un modèle universelle.

Quelque rare pays du Sud ont choisis, au moins pendant un temps d’assoir leur développement sur l’agriculture qu’elle soit vivrière ou d’exportation.

Certains d’entre eux essentiellement asiatique ont considéré que le développement agricole conditionne le développement en son ensemble et lui accorde donc priorité. Ils ont souvent commencé par une redistribution des terres dans le cadre d’une réforme agraire puis on intensifier l’usage des terres (irrigation) ce qui permis une croissance de la production agricole allant parfois à l’autosuffisance alimentaire. Ce type de politique a eu le mérite de supprimer la misère des campagnes (mange mieux donc meilleur santé) limitant l’exode rurale et donc l’explosion urbaine.

D’autre pays du Sud ont choisi de fondé leur développement sur l’agriculture d’exportation. Ce sont des Etats tropicaux producteur de denrée recherché sur les marchés des pays industrialisé : café, cacao, agrume, etc… La côte d’Ivoire a fait jusqu’aux débuts des années 80 figure de modèle en ce domaine.

L’industrialisation est souvent considérée comme une nécessité pour le développement. De nombreux pays du Sud ont donné priorité à la croissance industriel bien souvent dans le cadre de développement autocentré c’est-à-dire associé aux ressources et aux besoins internes aux pays.

Ils ont choisis pour cela 2 options :

- L’industrialisation par substitution d’importation (ISI)

- L’industrie par industrialisant

ISI a été appliqué par exemple en Argentine et Chili en 1950 ainsi qu’au Brésil en 1954.elle consiste à remplacer les importations de produit manufacturé par des produits fabriqué dans le pays lui-même. Ceci d’abord plus cher que les produits porté deviennent vite concurrentiel par l’augmentation de la production et de la maîtrise des techniques nouvelles. Ce type de stratégie, doit produire, « par remonté de filière » un effet d’entrainement qui aboutit à développer l’ensemble du tissu industriel. Après quelque succès cette stratégie à montrer ses limites entre 1960 et 1970 : Protection trop forte d’industries non confrontées à la concurrence et qui perdent dynamisme et compétitivité, déficit public fort, firme multinational qui une fois implanté se servent des secteurs les plus modernes tandis que les entreprises nationales reste centré sur les industries traditionnel et créer ainsi un dualisme industriel.

D’autre étapes, à l’image de l’Algérie on appliquer la stratégie des industries industrialisant. Elle consista à valoriser les ressources locales en hydrocarbure, en développement d’industrie lourde qui on le pensé avait une vertu industrialisant en provoquant un effet d’entraînement sur les autres secteurs industriels. Leur présence était supposée créer des pôles de développement autours desquelles d’autres industries viendraient s’établir. L’Algérie acheta donc des usines « clair main » créant ainsi des complexes de haut niveau technique et de très grandes tailles. Dans la réalité cette stratégie s’avéra très coûteuse : le sacrifice d’autres secteurs provoqua de graves déséquilibres sociaux. L’Algérie vit également ses ressources se réduire au début des années 1980 à cause de la crise de la sidérurgie et de chute de prix du baril de pétrole. Les complexes créer s’avérait surdimensionné et mal exploité par une main d’œuvre trop peu formé.

A partir du modèle mis en place à Hong Kong dès 1945 et repris ensuite par les 4 dragons, certains pays du Sud ont mis en œuvre une politique d’industrialisation par promotion d’exportation parfois qualifié d’économie extravertie. Il s’agit de remplacer les exportations traditionnelles par d’autres, adaptées aux ressources du pays ou qui bénéficie de la main d’œuvre bon marché. La Corée du Sud est un exemple remarquable de réussite de cette politique de promotion des exportations fondé sur l’habillement et l’assemblage électronique. Elles profitaient de sa main d’œuvre docile et bon marché pour

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