La vengeance du roi soleil

A travers ce document, on nous raconte des évènements symboliques de la prise de pouvoir de Louis XIV.
Les informations sont tirées d’un dialogue de ce que l’on pourrait à priori qualifier de « nobles » (de Montmirait et Maitre d’Orseut, célèbre astronome, on en déduit cela par leur nom à particules) racontant leur vision de l’actualité et surtout sur le comportement des notables de Marseille vis-à-vis du pouvoir que le roi possède et impose.

On se demande alors : comment définirai-t-on l’absolutisme en exposant ses limites et le fonctionnement des révoltes.

Tout d’abord, nous allons extraire du texte les informations sur le comportement du roi qui montre son pouvoir absolu (absolutisme) et exposer ses limites.

On nous explique à partir du document que Louis XIV possède intégralement le pouvoir législatif : « ces consuls, le roi les a donnés au marseillais. Autrement dit, imposés » Normalement les consuls sont élus par les habitants (tradition romaine). Hors Louis XIV les impose, voici un premier élément qui démontre que sa décision même « illégale » ne peut être contestée (il est juge et parti).

Le pouvoir exécutif est aussi montré dans ce document : l’injustice au niveau des impôts et des provinces privilégiées.

Comme le roi choisit les consuls, indirectement il choisit les lois et les modifie à sa guise. Et lorsqu’il est contredit il utilise la force pour se donner raison (« il fait pratiquer une brèche dans les remparts de Marseille »).

Dernièrement, le pouvoir judiciaire : le roi juge non objectivement. Marseille essayant de rétablir la paix avec Louis XIV, le roi décide d’ignore leur geste donc il juge sans objectivité : « Les regarda ( les clefs que les marseillais donnais au roi en signe de paix),l’air hautin, et refusa de les prendre en main »

On définira donc l’absolutisme comme un système politique dans lequel le pouvoir est concentré entre les mains du souverain, qui en exerce tous les attributs (législation, justice, administration).

Mais l’absolutisme a bien ses limites : des limites d’ordre religieux, le roi obtient son pouvoir de Dieu. Cette responsabilité fait qu’il est « censé » être exemplaire donc tenir ses engagements et ceux de ses ancêtres eux aussi investis par dieu.

Essentiellement, la plus grande limite est l’obéissance du peuple : sans peuple plus de monarchie, plus de sujet a l’exécution.  Et cette obéissance ne peut être que complète si le peuple le considère comme intouchable comme « dieu ».

Une autre limite à son pouvoir est l’argent. C’est une grande limite car sans argent il ne peut payer les troupes pour faire des guerres ou même maintenir l’ordre.

           Nous allons maintenant étudier, comment ses révoltes ont commencé, selon l’histoire racontée par Phillipe d’Orseul. Marseille a une tradition d’indépendance datant de l’époque Romaine. Quand Louis XI a pris possession de la Provence, il a laissé Marseille être indépendante. Hors Louis XIV entends revenir sur cette promesse.

Donc il verrouille le pouvoir à Marseille en imposant les consuls. Historiquement, il est aussi connu que par ailleurs, l’ambiance générale en France est un mécontentement général du peuple dû à la hausse des impôts à cause de la guerre d’Espagne : « la guerre continuelle avec l’Espagne produit milles montres difformes qu’on appelle partisans (financiers).

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