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La ségrégation en Afrique du Sud

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Par   •  27 Novembre 2022  •  Étude de cas  •  3 111 Mots (13 Pages)  •  329 Vues

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L’APARTHEID EN AFRIQUE DU SUD, UN  EVENEMENT                         SEGREGATIONEL DES POPULATIONS.

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   L’APARTHEID EN AFRIQUE DU SUD, UN  EVENEMENT SEGREGATIONEL DES POPULATIONS

Problématiques : Pourquoi et comment l’apartheid en Afrique du Sud ? Quelles conséquences a eu cet évènement ? Quelle révoltes et contestations eurent lieu face à ces inégalités ?

L’apartheid est souvent définie comme “une politique de ségrégation raciale conduite par une minorité blanche à l'encontre de la majorité noire”. En Afrique du Sud ce type d’évènement eut beaucoup d’impact au XX siècle, c’est pourquoi il est intéressant de comprendre, pourquoi, comment, conséquences de ce statut blâmable ainsi que les possibles contestations.

  1. Avant les deux guerres mondiales, le tout début de la discrimination.

L’Afrique du Sud est un pays situé au sud du continent Africain qui a tout le long de son histoire été dirigé à tour de rôles par des populations externes.

Tout d’abord au XVIIème siècle, ce pays fut colonisé par les Hollandais, ces colons aussi appelés Boers instaurèrent leur culture et leur langue dans le pays. Cependant peu après, les Français débarquèrent sur ce territoire car après le sacre impérial de Napoléon ils étaient intéressés par le contrôle de cette zone. Les Britanniques arrivèrent alors également en 1806 pour éviter la colonisation française, ce qui déclencha une guerre sanglante entre Français, Hollandais et Britanniques qui se conclut en 1815 avec le traité de Vienne qui fit officiellement passer la colonie sous tutelle britannique.

Tout le long du XIVème siècle il eut plein de guerres qui opposèrent anglais aux populations africaines noires. Mais en 1883 Paul Kruger fut nommé premier président de la République d’Afrique du Sud, néanmoins il décéda en 1910. Dès lors l'Union de l’Afrique du Sud fut instaurée et rassembla toutes les anciennes colonies britanniques et les anciens États boers. Par la même occasion, l’ANC (African National Congress) fut créé en 1912 dirigé par Nelson Mandela un activiste qui lutera contre l’inégalité dans ce pays.

En tant que dominion de l’Empire Britannique, l’Union de l’Afrique du Sud participa aux deux guerres mondiales de 1917 à 1934 aux côtés des Alliés.

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Le mouvement de ségrégation en Afrique du Sud commença bien avant apartheid (donc avant les guerres mondiales) car en 1911 il y avait déjà une loi qui interdisait les emplois spécialisés aux non-blancs et en 1913 une loi qui consacrait 93% du territoire a la minorité blanche. Dès lors on voit que cette différenciation entre races existe avant même la première guerre mondiale avec le nationalisme afrikaner très présent dans ce pays divisé.

  1. Après les deux guerres mondiales, la fondation et concrétisation de l’apartheid.


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C’est en 1948 après les élections que la politique de l’apartheid est instaurée car le Parti National Afrikaner l’emporte et donc Daniel F. Malan est mis à la tête du parti. Dans le système de ces Afrikaners seul les blancs ont des droits car les non-blancs sont considérées comme des « êtres de seconde catégorie ». Vu qu’il il y a une crainte du côté des blancs par rapport à leur légitimité, un système extrémiste est mis en place pour assurer leur supériorité raciale.

Quelques justifications tenues par les dirigeants de cette politique pour leurs actes sont tout d’abord que le but était de préserver à part « égales » toutes les identités différentes des peuples et également de sauver L’Afrique du Sud de la période post-guerre et de la décolonisation pour atteindre ainsi une société riche et occidentale comme un pays européen. Tout ceci est bien évidement soutenu avec les justifications de la colonisation qui disaient que l’homme blanc « devait sauver et aider l’homme non-blanc » (rappel au fameux « lourd fardeau des blancs »), des questions religieuses, économiques et raciales.

En 1950 une loi classifiant les races vivant dans ce pays fut publié afin de mieux diriger et distinguer les peuples. Tout d’abord il y avait les blancs, puis les métis et ensuite les noirs et asiatiques. Ceci engendra une répartition du territoire inégal et l’on estima donc qu’environ 2, 6 Millions de personnes furent chasées de leur logement et envoyées dans des « réserves » pour faire place aux blancs. Cette même année-là les mariages interraciaux furent interdits ainsi que tous les partis politiques communistes.

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Une année plus tard le 27 juin 1951 une loi abolissait le Conseil représentatif des indigènes et établissait des autorités tribales autonomes, régionales et territoriales (les bantoustans). Ces zones étaient des régions autonomes mais trop pauvres, ce qui créait de la rivalité entre bantoustans, donc entre les citoyens non-blancs. Le but principal de cette loi était de confiner et éloigner les non-blancs pour créer du conflit entre eux et pouvoir avoir accès au tout le pouvoir plus facilement. L’indépendance de certaines de ces zones fut favorable aux dirigeants car les habitants de ces secteurs n’étaient plus considérés comme sud-africains et donc le PIB du pays augmenta, ce qui fait paraitre L’Afrique du Sud aux monde comme un pays développé (alors que pas du tout car il y avait un fort contraste entre ethnies).

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En 1953 une autre loi la « Separate Amenities Act » précisa que tout ; les écoles, plages, cliniques, transports et toilettes étaient séparées par communautés pour limiter les échanges interraciaux.

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En 1954 il y a un changement dans le gouvernement Sud-Africain qui fait que J.G Strijdom devienne le nouveau premier ministre après la démission de Malan. A ce moment-là les lois commencent à se radicaliser encore plus, car jusqu’à cet instant toutes les populations étaient affectées par ce régime, cependant à partir de 1953 seuls les non-blancs vont être affligés. Premièrement cette année-là les non-blancs furent obligées de porter toujours avec eux leur « pass » qui montre leur identité et leur résidence pour pouvoir avoir accès aux zones réservés aux blancs. Deuxièmement une loi les interdisait de faire n’importe quel type de grève. Troisièmement une loi ( Separate Representation of Voters) qui  retirait les électeurs non-blancs de la liste électorale commune de la province du Cap pour les réinscrire sur des listes séparées où ils voteront pour des députés et sénateurs blancs. En plus d’une loi sur L'interdiction des ingérences politiques du 29 mai 1968 (Prohibition of Political Interference Act) visant à empêcher les personnes de groupes raciaux différents de collaborer les uns avec les autres dans un but politique et également une loi de citoyenneté des homelands du 3 mars 1970 (Black Homeland Citizenship Act) « retirant » la citoyenneté sud-africaine aux Noirs issus de communautés ethniques provenant de bantoustans déjà créés.

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