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La reforme grégorienne cas

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Par   •  7 Décembre 2015  •  Dissertation  •  1 163 Mots (5 Pages)  •  1 588 Vues

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Sujet :    La Reforme Grégorienne

Le contexte le plus large de notre histoire débute au moment de la séparation des pouvoirs ecclésiastiques et séculiers. Cette séparation s’accomplit sous l’effet d’un mouvement révolutionnaire qui visait à émanciper l’église romaine de la tutelle des empereurs des rois et des seigneurs féodaux ainsi qu’à établir une hiérarchie ecclésiastique spécialisés destinés à juger des litiges et à appliquer  la législation pontificales. On désignera à cette époque de réforme grégorienne  du nom de son initiateur Grégoire VII, mais cette réforme commence bien avant le pontificat de Grégoire VII et se prolonge très  au-delà. Dès lors  une question se pose sur le pourquoi de cette Réforme ? Pour y répondre une analyse chronologique est nécessaire  ainsi nous verrons dans un premier temps le contexte d’avant la réforme(I) puis dans un second la mise en place de la réforme(II)

I/ Contexte d'avant la réforme (Xème siècle)

L’Église souffre à divers degrés de maux et de désordres la chrétienté du Xème siècle  se caractérise par l'effondrement de l'organisation carolingienne et l'effacement de la papauté survient de cela une crise entre l’empereur et le pape (A) mais elle résulte d’une perte de la monarchie qui n’arrive pas à ce confronté à l’autorité de la papauté(B)

  1. La Crise

Les empiétements du pouvoir temporel ne sont pas le seul fait de l'empereur, d'une façon plus générale, les grands laïcs ont mis la main sur l'Église. La conséquence en est que le trafic des charges ecclésiastiques se généralise. Les prêtres vendent les sacrements, s'adonnent au trafic des reliques et en tirent des revenus substantiels. C'est ce qu'on appelle la simonie. Si les empereurs du Saint-Empire ont accaparé le droit d'investiture du pape, les rois capétiens vendent des évêchés et, après la conquête de l'Angleterre, les rois normands distribuent à leurs fidèles les sièges épiscopaux anglais. En outre, le mariage des prêtres se généralise en France, en Allemagne et en Italie.

      B.  Incapacité du monachisme de s'imposer

 Cette situation a donné lieu à un véritable trafic des dignités ecclésiastiques entre le roi ou le seigneur et les candidats à ces fonctions. Mais  l'autorité de l'empereur devenu faible sur ses vassaux ainsi pendant le règne d'Henri III une puissante famille romaine, celle des comtes de Tusculum est maitresse de la ville. Habituée à faire élire le pape elle tente de reprendre ses prérogatives. Critiquant la faible moralité des papes désignés par l'empereur elle fait élire un pape concurrent, obligeant l'empereur à intervenir militairement, à réunir un grand concile le 20 décembre 1046 pour démettre les papes concurrents. Mais cela ne suffit pas, coup sur coup deux papes désignés par l'empereur sont assassinés Clément II et Damase II. Le nouveau candidat envoyé par l'empereur à la finesse de demander aux romains de l'élire, ce qui leur convient  et il est élevé à la charge pontificale sous le nom de Léon IX le 1er février 1049. Élevé dans l'esprit de la réforme monastique, il conclut que c'est l'indignité des papes précédents qui leur a valu leur désaveu par les romains et leur déchéance. Il s'entoure de réformateurs et en particulier il nomme un clunisien, Hildebrand (le futur Grégoire VII), sous-diacre et le charge de l'administration des revenus du Saint-Siège, proche de la faillite. Hildebrand agissant en véritable éminence grise, est à l'origine des actes les plus importants de son pontificat et de ceux de ses successeurs

                 II/ Mise en place des réformes (XIème siècle)

La mise en place de la réforme s’est faite progressivement durant plus d’un siècle et a été dès une révolution de l’église qui prend la forme d’une pré-réforme qui a eu du mal à ce concrétisé(A) puis d’une initiative déterminante de Grégoire VII un clunisien(B).

  1. L’apparition du mouvement réformateur

La pré-réforme commence par une réforme monastique dont l'initiative revient le plus souvent à Cluny. Si l'on ne peut établir aucune filiation positive entre les idées clunisiennes et les idées grégoriennes, du moins la puissante congrégation a-t-elle créé une atmosphère favorable à l’éclosion de la réforme séculière, en remettant en honneur la pratique des vieilles vertus chrétiennes de renoncement, d'humilité et de charité. Les tentatives de réforme dirigées par les évêques méritent de retenir davantage; elles sont le prélude de la réforme grégorienne. Plus ou moins continues, elles revêtent des allures très différentes d'un diocèse à l'autre. La papauté s'émancipe de l'Empire à partir de 1049, élection du pape Léon IX. Ce dernier avait été choisi par l'empereur Henri III sur les conseils d'Hildebrand qui était déjà lui-même le partisan le plus convaincu de l'indépendance de la papauté. C'est une époque où les tensions sont particulièrement vives entre l'empereur et la population romaine qui n'hésite pas à assassiner les papes nommés par l'empereur. Influencé par la réforme clunisienne, Léon IX a l'habileté de se faire élire aussi par la population romaine Dès le début du règne de Léon IX, pour affirmer la suprématie du souverain pontife, on cherche à élaborer des textes qui font référence à la Bible pour étayer la prééminence du successeur de Pierre. Un successeur de Léon IX, Nicolas II, s'enhardit en confiant l'élection du pape à un collège de cardinaux. Après le règne d'Alexandre II qui doit affronter un antipape, Hildebrand, élu pape en 1073, prend le nom de Grégoire VII.

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