La mémoire est un vécu, c’est une récupération et une manipulation du passé par un groupe dans un but précis.

THEME 1 : Chapitre 1=

• Mémoire : La mémoire est un vécu, c’est une récupération et une manipulation du passé par un groupe (social, politique…) dans un but précis. La mémoire est partiale, partielle et multiple.
• Histoire : C’est une discipline scientifique qui vise à reconstruire et interpréter le passé de manière objective en s’appuyant sur des sources.
• Résistancialisme : C’est un néologisme crée en 1987 par un historien pour désigner le mythe développé surtout par les gaullistes et les communistes selon lequel les Français auraient unanimement et naturellement résisté depuis le début de la 2GM

Pacte germano-soviétique en 1939 (Hitler/Staline). Staline veut faire oublier ce pacte alors il rentre dans la Résistance en juin 1941.

Lieux de mémoire liés à la Résistance : Mont-Valérien

Certains Résistants ont donné leurs noms à des stations de métro, des noms de rue comme Jacques Bonsergent, Guy Môquet, Gabriel Péri…

La Résistance a donné lieu à de nombreux films comme « La bataille du rail » en 1946 par René Clément ou  encore « L’armée des ombres » en 1969 par J-P Melville

1961 : création du concours national de la résistance et de la déportation par Lucien Paye (ancien ministre de l’éducation nationale) afin de conserver chez les jeunes Français la mémoire de la Résistance afin qu’ils s’y inspirent

1964 : cendres de Jean Moulin transféré au Panthéon avec le discours d’André Malraux (romancier)

 Certains essayent de défendre Pétain, l’extrême-droite cherche à le justifier pour sa collaboration qui selon eux les auraient préservé du danger communiste et évité des catastrophes.
En 1954, Robert Aron publie Histoire de Vichy. Il dit que De Gaulle était l’épée et Pétain le bouclier.

1951 : association faite pour défendre la mémoire de Pétain (ADMP)

1973 : dépouille volée de l’île d’Yeu pour être amené à Douaumont mais c’est un échec

Les « malgré-nous » (alsaciens mit de force dans l’armée allemande) sont des victimes non reconnues.

1953 : France divisée autour d’un procès de 21 membres, division « Das Reich » qui a massacré les habitant d’Oradour, parmi les accusés il y a 12 « malgré-nous » alsaciens condamnés puis amnistiés.

Pour Ouradour et le Limousin les « malgré-nous »  sont des assassins et pour les alsaciens ce sont des victimes.

Les déportés résistants sont bien accueillis, ils ont la parole. Geneviève de Gaulle-Anthonioz est revenue du camp de Ravensbruk. Mais les déportés juifs ont plus de mal à se faire entendre comme Simone Veil, elle raconte d’ailleurs les difficultés qu’elle a eu à se faire comprendre dans Une vie.

Les causes du réveil de la mémoire juive :

Procès d’Adolf Eichmann (SS) en Israël en 1961. Son procès et filmé et diffusé partout, il y a des témoins juifs. Il est exécuté.
En 1967, guerre de six jours qui opposent l’Israël contre les pays arabes car ils rediscutent de la Shoah.

1979 : Serge et Beate Klarsfeld créant de la FFDSF (aider les victimes juifs)
Cela provoque une traque et des procès d’anciens criminels nazis comme Klaus Barbie « le boucher de Lyon ».

En 1969, De Gaulle quitte le pouvoir suite au référendum qu’il a perdu et il meurt par la suite.

Robert Paxton publie le France de Vichy en 1973. Il souligne le rôle de la collaboration d’Etat (la collaboration d'État est l'aide apportée à l'Allemagne nazie par le gouvernement de Vichy et l'administration française). C’est la « révolution paxtonienne ».

Marcel Ophüls réalise en 1969 « Le chagrin et la pitié » sur la vie de Clermont-Ferrand durant la guerre. Il est interdit à la télévision, il sort au cinéma. Il a énormément de succès malgré qui c’est un film qui dure 4 heures. Il est diffusé à la TV qu’en 1981 avec 15 millions de téléspectateurs.

La vision des résistants se répand et les collaborateurs sont minoritaires.

1974 : sortie de « Lacombe Lucien » de Louis Malle (jeune homme dénonçant son prof puis il rentre dans la Gestapo).

• Négationnisme : Néologisme crée par un historien Henri Rousso dans les années 1980, ça désigne les gens qui nient la réalité du génocide des juifs.

1987 : interview de Jean-Marie Le Pen qui parle de « point de détail de l’histoire » de la guerre (négationnisme)

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