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La guerre d’Algérie

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Par   •  2 Avril 2021  •  Cours  •  1 432 Mots (6 Pages)  •  364 Vues

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La guerre d’Algérie

HOUSSAIS Noémie

LELOUP Gabin

TD

INTRODUCTION

        Dans sa BD intitulée « La guerre fantôme », Jacques ferrandez nous montre un point de vue interne a la guerre d’Algérie. Etant « pied-noirs », il nous offre un point de vue omniscient a travers cette guerre. Sans jugements, ils aborde les différents points de vue de la guerre, autant algériens que français. Grâce a cela, nous pouvons en apprendre plus sur cette guerre.

L'Algérie occupe une place à part dans l'empire colonial français. Annexée à la métropole à partir de 1830, elle est la seule colonie française de peuplement, c'est-à-dire qu'une importante communauté d'habitants d'origine européenne y est installée, les « pieds-noirs ». Ceux-ci sont près d'un million, tandis que les musulmans arabes et berbères sont 9 millions.

A-LES ORIGINES DE LA GUERRE

        Longtemps, la loi a privilégié la minorité de pieds-noirs par rapport à la majorité musulmane, elle seule bénéficiant de la citoyenneté française. Ce n'est plus le cas après la Seconde Guerre mondiale, mais les inégalités restent réelles, notamment sur le plan socio-économique. En effet, s'ils sont loin de vivre dans la vraie richesse, les pieds-noirs sont globalement plus riches que la masse des musulmans, ils accèdent plus facilement a l’éducation, ont des parcelles plus grandes et le taux de mortalité infantile reste plus élevée chez les musulmans.

        Le problème vient surtout qu'une large partie d'entre eux s'oppose à toute mesure visant à accorder plus de pouvoirs aux musulmans, de peur de perdre le peu de privilèges qui leur restent. C'est dans ce contexte que le mouvement nationaliste algérien, qui réclamait préalablement l'égalité entre tous les habitants de l'Algérie, en vient à se radicaliser et à réclamer l'indépendance de celle-ci. La France ferme les yeux devant les demandes pacifistes algériennes, pensant qu’une guerre était impossible tout en affirmant que l’Algérie est française et le restera.

        Encouragés par la défaite française en Indochine, les indépendantistes algériens lancent une trentaine d'attentats plus ou moins désordonnés le 1er novembre 1954. C'est la Toussaint Rouge : récoltes incendiées, gendarmerie bombardée… Les membres du FLN organisent 70 attentats dans les Aurès. Ils attaquent des bâtiments publics (hôpitaux, magasins), des assassinats de colons isolés. - tous des civils-  On compte sept victimes, toutes musulmanes sauf un instituteur venu de métropole. Les Algériens sous occupation n'avaient pas d'armée régulière, c'est le peuple algérien qui a pris les armes. La traque s'organise pour arrêter ses déclencheurs mais ceux-ci se renforcent progressivement, au point de contraindre la France à engager tous ses moyens militaires dans la bataille, en envoyant combattre le contingent (c'est-à-dire les jeunes Français dans le cadre de leur service militaire). Grâce à ces renforts, l'armée française parvient progressivement à démanteler les structures du FLN, mais pas à freiner la propagation de ses idées dans la population.

B-UNE GUERRE AUX MULTIPLES VISAGES

        Cette guerre est une guerre violente. La torture est utilisée par les services secrets, des perquisitions sont organisées durant lesquelles les soldats volent, détruisent les biens. Des viols, des brutalités envers les civils sont effectués. Les soldats expliquent le nombre de décès par la volonté des civils de fuir aux perquisitions etc, ce qui est faux. Les renseignements ont recours a des interrogatoires et demandent aux soldats professionnels ou appelés d’effectuer les tortures.

        La guerre Franco-Algérienne se diffuse également en France. Les Algériens vivant en France sont restreints a un couvre feu. Les violence contre les Algériens n’ont cessé d’augmenter. Les Algériens étaient énormément persécutés en France.

Début 1957, des bombes posées par le FLN explosent dans des cafés et stades d'Alger, faisant 15 morts et des dizaines de blessés. La "Bataille d'Alger", menée par le général Jacques Massu, démarre le 7 janvier et sera marquée par la traque des membres du FLN et un recours massif à la torture par l'armée.  Le coup d’état du 13 mai 1958 a lieu, l’Algérie demande une nouvelle fois son indépendance par la force. À Alger a lieu une manifestation d'anciens combattants à la mémoire de trois militaires du contingent faits prisonniers par les fellaghas et fusillés en Tunisie. Profitant de la manifestation, les partisans de l'Algérie française donnent l'assaut au bâtiment du gouvernement général sous la conduite de Pierre Lagaillarde, un leader étudiant.

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