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La guerre d'Algérie

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Par   •  11 Novembre 2019  •  Cours  •  922 Mots (4 Pages)  •  466 Vues

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Histoire

La France se glorifie de son œuvre coloniale en Algérie

Nous voyons donc cette affiche française dans le document 3 datant de 1930 et qui célèbre le centenaire de l’Algérie.

On y voit un soldat français à moitié allongé côte à côte avec un indigène musulman, autour d’eux des fruits et des denrées issues très certainement de cette alliance fructueuse et abondante.

Au second plan une femme aux allures et à la tenure de la contemporaine statue de la liberté. Tous les 3 portent un regard fixe vers la mer et ses innombrables navires qui servent de décors à cette affiche. Enfin ils sont quant à eux fixé par un jeune algérien qui se trouve derrière cette femme et qui pour ma part est mitigé entre fascination mais objectivement et réellement peur.

Dans cette même idée nous pouvons relever dans le document 2, un article paru dans le journal « Le Temps ».(1929)

« Responsable aux yeux des peuples civilisés de l’Algérie où elle s’était installée, la France se devait d’en faire un chef d’œuvre français. Ce chef d’œuvre elle l’a réalisé. »

Dès le début de l’article nous percevons de nombreux éléments révélateurs, la France se vante de son travail auquel elle, ainsi que « les peuples civilisés » peuvent témoigner. « Travaillé de tous leur cœur à l’Algérie française”, au cours du temps ces divers gouvernements français ont en fait « une ville immense et luxueuse, capitale moderne […] de vastes territoires où tout fait ressortir l’efficacité de l’effort français. »

 De plus cette colonie de peuplement est reconnue comme directement partie du territoire français.

De cela on rapproche l’idée que l’Algérie sera toujours solidaire et inséparable de la France « Le pacte d’Union est indissoluble ».

Ensuite, elle se glorifie d’avoir apporter à ses populations bien-être, civilisation, progrès auquel elle souligne « On sait assez que nous n’y avons pas manqué » en d’autres termes une tâche, un devoir réussi.

Nous avons là ainsi que précédemment vu réellement une prise de distance et de séparation entre ces indigènes et occidentaux. Dans un ton condescendant qui détermine le sentiment clair de supériorité des européens vis-à-vis de ces populations indigènes cela soulève une mœurs de cette société.

D’ailleurs, ce qui est assez contradictoire c’est la déconsidération de l’algérien d’égale à égale avec cet « européen », une certaine forme d’esclavage où ces algériens sont décrits comme un peuple fidèle, solidaire dans les meilleurs comme dans les pires moments « Solidaire des français », « ils ont donné sans compter leur sang sur les champs de bataille de la Grande Guerre ».

La société algérienne est inégalitaire.

Tout d’abord pour contextualiser la société algérienne de l’époque était principalement divisé en deux parties les citoyens français puis les indigènes musulmans. Comme toujours cette division entraîne inégalités auxquelles les algériens sont défavorables.

On constate donc dans le document 1 à travers de nombreux graphiques et chiffres qu’en autre les inégalités sont omniprésentes et indéniables :

 La Taille moyenne des exploitations agricoles est 6 fois plus grande pour les Européens (17ha contre 109ha) tandis que 75% des terres sont propriétés algériennes.

Le salaire est d’autant plus un facteur remarquable notamment pour les tailleurs de vigne en 1934 à Sétif où on se rend compte qu’il est environ 2 fois plus important entre un européens et un algérien.

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